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Norme magnétomètres
STANAG 2897 et AEODP-7
Les normes STANAG 2897 et AEODP-7 fournissent les directives de contrôle des outils non magnétiques à utiliser pour la neutralisation, l'enlèvement et la destruction des explosifs (NEDEX). La méthode est basée sur la détermination du champ magnétique résiduel des composants de l'outil en utilisant des magnétomètres de champ total ou de gradient. Les magnétomètres MAGNETOSCOP et MAGNETOMAT avec sonde différentielle ou sonde de champ et gradient respectent cette norme.
API Spec 7
La norme API Spec 7 décrit la mesure de colliers de forage pour confirmer leur faible propriété magnétique. La méthode est basée sur la détermination du champ magnétique résiduel et de la perméabilité relative µr. Les magnétomètres MAGNETOSCOP et MAGNETOMAT avec sonde différentielle et sonde de perméabilité respectent cette norme.
ASTM A342M
La norme ASTM A342M méthode 4 décrit la détermination de la perméabilité relative µr pour des matériaux de faible perméabilité, dans la plage de 1,0 à 2,0. Les magnétomètres MAGNETOSCOP et MAGNETOMAT avec sonde de perméabilité respectent les exigences de cette méthode de contrôle. Cette méthode a pour avantage de mesurer les matériaux ou les composants fabriqués, là où ils se trouvent. Il est inutile de produire des échantillons de contrôle d'une taille ou d'une forme déterminée.
ASTM B886
La norme ASTM B886 décrit la méthode pour déterminer la saturation magnétique de métaux durs frittés. Le KOERZIMAT MS respecte les exigences de cette norme.
ASTM B887
La norme ASTM B887 décrit la méthode pour déterminer la force du champ coercitif de métaux durs frittés. Le KOERZIMAT HCJ respecte les exigences de cette norme.
IEC 60404-7
La norme IEC 60404-7 méthode B décrit la détermination de la force du champ coercitif HCJ dans un circuit magnétique ouvert. Le KOERZIMAT HCJ respecte les exigences de cette norme. La méthode B a pour avantage de mesurer l'échantillon de contrôle pratiquement indépendamment de sa géométrie. Il est inutile de fabriquer des échantillons de contrôle d'une taille ou d'une forme déterminée.
IEC 60404-14
La norme IEC 60404-14 décrit la détermination du moment du dipôle de saturation magnétique jS au moyen de bobines de détection dans un circuit magnétique ouvert. Le KOERZIMAT MS respecte les exigences de cette norme. Cette méthode a pour avantage de mesurer l'échantillon de contrôle pratiquement indépendamment de sa géométrie. Il est inutile de fabriquer des échantillons de contrôle d'une taille ou d'une forme déterminée.
IEC 60404-15
La norme IEC 60404-15 chapitre 6 décrit la détermination de la perméabilité relative µr pour des matériaux de faible perméabilité, dans la plage de 1,0 à 2,0. Les magnétomètres MAGNETOSCOP et MAGNETOMAT avec sonde de perméabilité respectent les exigences de cette méthode de contrôle. Cette méthode a pour avantage de mesurer les matériaux ou les composants fabriqués, là où ils se trouvent. Il est inutile de fabriquer des échantillons de contrôle d'une taille ou d'une forme déterminée.
VG 95578
La norme VG 95578 décrit la détermination de la perméabilité relative µr pour des matériaux de faible perméabilité, dans la plage de 1,0 à 2,0. Les magnétomètres MAGNETOSCOP et MAGNETOMAT avec sonde de perméabilité respectent les exigences de cette méthode de contrôle. Cette méthode a pour avantage de mesurer les matériaux ou les composants fabriqués, là où ils se trouvent. Il est inutile de produire des échantillons de contrôle d'une taille ou d'une forme déterminée.
Règles et textes réglementaires
En basse tension, la plage de tension s'étend de 0 à 1000 V en courant alternatif et de 0 à 500 V en courant continu. Une des premières décisions à prendre est le choix entre la distribution en courant alternatif qui correspond au type le plus commun de courant à travers le monde, et le courant continu. Ensuite, les concepteurs doivent choisir la tension nominale la plus appropriée dans ces gammes de tensions. Lorsque l'installation est connectée à un réseau public BT, le type de courant et la tension nominale sont déjà sélectionnés et imposés par le Distributeur.
La conformité à la réglementation nationale est alors la deuxième priorité des concepteurs de l'installation électrique. La réglementation peut être fondée sur des normes nationales ou internationales telles que la série CEI 60364.
Le choix d'équipements conformes aux normes de produits nationales ou internationales et la vérification appropriée de l'installation réalisée est un moyen efficace pour fournir une installation sûre avec la qualité souhaitée. La vérification et le test de l'installation électrique à son achèvement ainsi que le contrôle périodique garantira la sécurité et la qualité de cette installation tout au long de son cycle de vie. La conformité des équipements utilisés dans l'installation aux normes de produits appropriées est également d'une importance primordiale pour le niveau de sécurité et de qualité.
Les conditions environnementales seront de plus en plus strictes et devront être prises en considération au stade de la conception de l'installation. Cela peut inclure des réglementations nationales ou régionales prenant en compte les matériaux utilisés dans l'équipement ainsi que le démantèlement de l'installation en fin de vie.
Caractéristiques des récepteurs
Un examen de toutes les utilisations devant être alimentées en électricité doit être réalisé. Les extensions éventuelles ou les modifications réalisées au cours de la vie de l'installation électrique sont à considérer. Un tel examen vise à estimer le courant circulant dans chaque circuit de l'installation et les sources d'alimentation nécessaires.
Le courant total ou la puissance totale peuvent être calculés à partir des données relatives à la localisation et la puissance de chaque charge, ainsi que la connaissance des modes de fonctionnement (régime permanent, démarrage, fonctionnement non simultané, etc.)
L'estimation de la puissance maximale peut utiliser divers facteurs, selon le type d'utilisation : type d'équipement et type de circuits utilisés dans l'installation électrique.
A partir de ces données, la puissance requise pour la source d'alimentation et le cas échéant le nombre de sources nécessaires à une alimentation satisfaisante de l'installation est facilement obtenue. L'information locale sur les structures tarifaires est également nécessaire pour permettre le meilleur choix de raccordement au réseau d'alimentation, par exemple en moyenne ou basse tension.
Branchement, bien choisir une architecture de distribution électrique
Le réseau de distribution est alors étudié dans son ensemble.
Un guide de sélection est proposé pour déterminer l'architecture la mieux adaptée.
Tous les niveaux de la distribution générale MT / BT et de la distribution de puissance BT sont couverts.
Le schéma des liaisons à la terre, ou régime de neutre, est choisi en fonction de la législation en vigueur, des contraintes liées à l'exploitation du réseau et à la nature des récepteurs.
Les matériels de distribution, tableaux et canalisations, sont déterminés à partir du plan des bâtiments, de la localisation des récepteurs et de leur regroupement.
La nature des locaux et de l'activité conditionne leur niveau de résistance aux influences externes.
Protection contre les chocs et incendies électriques
La protection contre les chocs électriques consiste à mettre en oeuvre une protection de base (protection contre les contacts directs) et des dispositifs pour la protection en cas de défaut (protection contre les contacts indirects). Des dispositifs coordonnés fournissent une mesure de protection adéquate.
Une des mesures de protection les plus courantes consiste en une "déconnexion automatique de l'alimentation" lorsque la disposition de protection contre les défauts consiste à la mise en oeuvre d'un système de mise à la terre. Une profonde compréhension de chaque système normalisé (TT, TN et IT) est nécessaire pour une mise en oeuvre correcte.
Les incendies électriques sont causés par les surcharges, les courts-circuits et les courants de fuite à la terre, mais aussi par des arcs électriques dans les câbles et connexions. Ces arcs électriques dangereux ne sont pas détectés par les dispositifs de courant résiduel ni par les disjoncteurs ou les fusibles. La technologie du détecteur d'arc rend possible la détection des arcs dangereux et ainsi assurer une protection supplémentaire des installations.
Circuits et appareillage
- l'étude détaillée des circuits est alors réalisée. La section des conducteurs des circuits est déterminée :
- a partir du courant nominal des charges, de la valeur du courant de court-circuit et du type de dispositif de protection
- en prenant en compte le mode de pose et de son influence sur le courant admissible des conducteurs
- avant de valider le choix de la section des conducteurs comme indiqué ci-dessus, les prescriptions suivantes doivent être satisfaites :
- la chute de tension dans les conducteurs est conforme aux normes en vigueur
- le démarrage des moteurs s'effectue correctement
- la protection contre les chocs électriques est assurée
Le courant de court-circuit est alors déterminé et la vérification de la tenue thermique et électrodynamique des canalisations est à réaliser.
Ces différents calculs peuvent entraîner une révision des choix faits précédemment.
Les fonctions que doit remplir l'appareillage permettent de définir son type et ses caractéristiques.
La filiation entre disjoncteurs et la sélectivité entre disjoncteurs et disjoncteurs / dispositifs de protection par fusibles sont analysées.
Protection contre les surtensions
Le coup de foudre direct ou indirect peut avoir des conséquences destructrices sur les installations électriques à plusieurs kilomètres du point d'impact. Les surtensions de manoeuvres, les surtensions transitoires ou à fréquence industrielle peuvent aussi engendrer les mêmes conséquences. Les effets sont examinés et des solutions sont proposées.
Réglementations
Dans la plupart des pays, les installations électriques doivent répondre à un ensemble de réglementations nationales ou établies par des organismes privés agréés. Il est essentiel de prendre en considération ces contraintes locales avant de démarrer la conception de l'installation.
Ce guide est basé sur les normes CEI appropriées en particulier les normes d'installation CEI 60364 (série). Les normes CEI 60364 (série), CEI 61479 (série) et NF C 15-100 ont été établies par des experts en médecine et en ingénierie de renommée internationale et issus du monde entier, faisant part de leur expérience. Actuellement, les principes de sécurité développés dans ces normes sont les principes fondamentaux de la plupart des normes électriques dans le monde.
Normes
CEI 60038 Tensions normales de la CEI CEI 60051 Appareils mesureurs électriques indicateurs analogiques à action directe et leurs accessoires CEI 60071-1 Coordination de l'isolement – Définitions, principes et règles CEI 60076-2 Transformateurs de puissance - Echauffement CEI 60076-3 Transformateurs de puissance - Niveaux d'isolement, essais diélectriques et distances d'isolement dans l'air CEI 60076-5 Transformateurs de puissance - Tenue au court-circuit CEI 60076-10 Transformateurs de puissance - Détermination des niveaux de bruit CEI 60146 Convertisseurs à semiconducteurs - Spécifications communes et convertisseurs commutés par le réseau CEI 60255 Relais électriques CEI 60265-1 Interrupteurs à haute tension - Interrupteurs pour tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures à 52 kV CEI 60269-1 Fusibles basse tension - Exigences générales CEI 60269-2 Fusibles basse tension - Exigences supplémentaires pour les fusibles destinés à être utilisés par des personnes habilitées (fusibles pour usages essentiellement industriels) CEI 60282-1 Fusibles à haute tension - Fusibles limiteurs de courant CEI 60287-1-1 Câbles électriques - Calcul du courant admissible - Equations de l'intensité du courant admissible (facteur de charge 100%) et calcul des pertes - Généralités CEI 60364 Installations électriques à basse tension CEI 60364-1 Installations électriques à basse tension - Principes fondamentaux, détermination des caractéristiques générales, définitions CEI 60364-4-41 Installations électriques à basse tension - Protection pour assurer la sécurité - Protection contre les chocs électriques CEI 60364-4-42 Installations électriques des bâtiments - Protection pour assurer la sécurité - Protection contre les effets thermiques CEI 60364-4-43 Installations électriques à basse tension - Protection pour assurer la sécurité - Protection contre les surintensités CEI 60364-4-44 Installations électriques à basse tension - Protection pour assurer la sécurité - Protection contre les perturbations de tension et les perturbations électromagnétiques CEI 60364-5-51 Insallations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Règles communes CEI 60364-5-52 Installations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Canalisations CEI 60364-5-53 Installations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Sectionnement, coupure et commande CEI 60364-5-54 Installations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Mises à la terre, conducteurs de protection et conducteurs d'équipotentialité de protection CEI 60364-5-55 Installations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Autres matériels CEI 60364-6-61 Installations électriques à basse tension - Vérification - Vérification initiale CEI 60364-7-701 Installations électriques à basse tension - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Emplacements contenant une baignoire ou une douche CEI 60364-7-702 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Section 702: Piscines et autres bassins CEI 60364-7-703 Installations électriques dans les bâtiments - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Locaux contenant des radiateurs pour saunas CEI 60364-7-704 Installations électriques basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Installations de chantiers de construction et de démolition CEI 60364-7-705 Installations électriques basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Etablissements agricoles et horticoles CEI 60364-7-706 Installations électriques basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Enceintes conductrices exiguës CEI 60364-7-708 Installations électriques à basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements particuliers - Parcs de caravanes, parcs de camping et emplacements analogues CEI 60364-7-709 Installations électriques à basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Marinas et emplacements analogues CEI 60364-7-710 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations ou emplacements spéciaux - Locaux à usages médicaux CEI 60364-7-711 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Expositions, spectacles et stands CEI 60364-7-712 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Alimentations photovoltaïques solaires (PV) CEI 60364-7-713 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Section 713: Mobilier CEI 60364-7-714 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Section 714: Installations d'éclairage extérieur CEI 60364-7-715 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Installations d'éclairage à très basse tension CEI 60364-7-717 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations ou emplacements spéciaux - Unités mobiles ou transportables CEI 60364-7-740 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations ou emplacements spéciaux - Installations électriques temporaires de structures, jeux et baraques dans des champs de foire, des parcs de loisirs et des cirques CEI 60364-8-1 Installations électriques des bâtiments - Efficacité énergétique CEI 60427 Essais synthétiques des disjoncteurs à courant alternatif à haute tension CEI 60445 Principes fondamentaux et de sécurité pour les interfaces homme-machines, le marquage et l'identification – Identification des bornes de matériels, des extrémités de conducteurs et des conducteurs. CEI 60479-1 Effets du courant sur l'homme et les animaux domestiques - Aspects généraux CEI 60479-2 Effets du courant sur l'homme et les animaux domestiques - Aspects particuliers CEI 60479-3 Effets du courant sur l'homme et les animaux domestiques - Effets de courant passant par le corps d'animaux domestiques CEI 60529 Degrés de protection procurés par les enveloppes (Code IP) CEI 60644 Spécification relative aux éléments de remplacement à haute tension destinés à des circuits comprenant des moteurs CEI 60664 Coordination de l'isolement des matériels dans les systèmes (réseaux) à basse tension - Principes, exigences et essais CEI 60715 Dimensions de l'appareillage à basse tension. Montage normalisé sur profilés-supports pour le support mécanique des appareils électriques dans les installations d'appareillage à basse tension CEI 60724 Limites de température de court-circuit des câbles électriques de tensions assignées de 1 kV (Um = 1,2 kV) et 3 kV (Um = 3,6 kV) CEI 60755 Exigences générales pour les dispositifs de protection à courant différentiel résiduel CEI 60787 Guide d'application pour le choix des éléments de remplacement limiteurs de courant à haute tension destinés à être utilisés dans des circuits comprenant des transformateurs CEI 60831 Condensateurs shunt de puissance autorégénérateurs pour réseaux à courant alternatif de tension assignée inférieure ou égale à 1000 V - Généralités - Caractéristiques fonctionnelles, essais et valeurs assignées - Règles de sécurité - Guide d'installation et d'exploitation CEI 60898 Disjoncteurs pour la protection contre les surintensités pour installations domestiques et analogues CEI 60947-1 Appareillage à basse tension - Règles générales CEI 60947-2 Appareillage à basse tension - Disjoncteurs CEI 60947-3 Appareillage à basse tension - Interrupteurs, sectionneurs, interrupteurs-sectionneurs et combinés-fusibles CEI 60947-4-1 Appareillage à basse tension - Contacteurs et démarreurs de moteurs - Contacteurs et démarreurs électromécaniques CEI 60947-6-1 Appareillage à basse tension - Matériels à fonctions multiples - Matériels de connexion de transfert CEI 61000 Compatibilité électromagnétique (CEM) CEI 61008 Interrupteurs automatiques à courant-différentiel résiduel pour usages domestiques et analogues sans dispositif de protection contre les surintensités incorporé (ID) CEI 61009 Interrupteurs automatiques à courant différentiel résiduel avec protection contre les surintensités incorporée pour installations domestiques et analogues (DD) CEI 61140 Protection contre les chocs électriques - Aspects communs aux installations et aux matériels CEI 61439-1 Ensembles d'appareillage à basse tension - Règles générales CEI 61439-2 Ensembles d'appareillage à basse tension - Ensembles d'appareillage de puissance CEI 61439-3 Ensembles d'appareillage à basse tension - Tableaux de répartition destinés à être utilisés par des personnes ordinaires (DBO) CEI 61439-4 Ensembles d'appareillage à basse tension - Exigences particulières pour ensembles de chantiers (EC) CEI 61439-5 Ensembles d'appareillage à basse tension - Ensembles pour réseaux de distribution publique CEI 61439-6 Ensembles d'appareillage à basse tension - Systèmes de canalisation préfabriquée CEI/TS 61439-7 Ensembles d'appareillage à basse tension - Ensembles pour installations publiques particulières telles que marinas, terrains de camping, marchés et emplacements analogues et pour borne de charge de véhicules électriques CEI 61557-1 Sécurité électrique dans les réseaux de distribution basse tension de 1 000 V c.a. et 1 500 V c.c. - Dispositifs de contrôle, de mesure ou de surveillance de mesures de protection - Exigences générales CEI 61557-8 Sécurité électrique dans les réseaux de distribution basse tension de 1 000 V c.a. et 1 500 V c.c. - Dispositifs de contrôle, de mesure ou de surveillance de mesures de protection - Contrôleurs d'isolement pour réseaux IT CEI 61557-9 Sécurité électrique dans les réseaux de distribution basse tension de 1 000 V c.a. et 1 500 V c.c – Dispositifs de contrôle, de mesure ou de surveillance de mesures de protection – Dispositifs de localisation de défauts d'isolement pour réseaux IT CEI 61557-12 Sécurité électrique dans les réseaux de distribution basse tension de 1 000 V c.a. et 1 500 V c.c. - Dispositifs de contrôle, de mesure ou de surveillance de mesures de protection - Dispositifs de mesure et de surveillance des performances (PMD) CEI 61558-2-6 Sécurité des transformateurs, blocs d'alimentation et analogues - Règles particulières pour les transformateurs de sécurité pour usage général CEI 61643-1 Parafoudres basse tension – Parafoudres connectés aux réseaux de distribution basse tension – Exigences et essais CEI 61921 Condensateur de puissance - Batterie de compensation du facteur de puissance basse tension CEI 61936-1 Installations électriques en courant alternatif de puissance supérieure à 1 kV - Partie 1 : règles communes CEI 62271-1 Appareillage à haute tension - Spécifications communes CEI 62271-100 Appareillage à haute tension - Disjoncteurs à courant alternatif CEI 62271-102 Appareillage à haute tension - Sectionneurs et sectionneurs de terre à courant alternatif CEI 62271-105 Appareillage à haute tension - Combinés interrupteurs-fusibles pour courant alternatif CEI 62271-200 Appareillage à haute tension - Appareillage sous enveloppe métallique pour courant alternatif de tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 52 kV CEI 62271-202 Appareillage à haute tension - Postes préfabriqués haute tension / basse tension CEI 62305 -2 Protection contre la foudre - Évaluation des risques CEI 62305 -3 Protection contre la foudre - Dommages physiques sur les structures et risques humains CEI 62305 -4 Protection contre la foudre - Réseaux de puissance et de communication dans les structures CEI 62586-2 Mesure de la qualité de l'alimentation dans les réseaux d'alimentation - Partie 2 : essais fonctionnels et exigences d'incertitude CEI / TS 62749 Assessment of power quality - Characteristics of electricity supplied by public networks
CEI 60038 Tensions normales de la CEI CEI 60051 Appareils mesureurs électriques indicateurs analogiques à action directe et leurs accessoires CEI 60071-1 Coordination de l'isolement – Définitions, principes et règles CEI 60076-2 Transformateurs de puissance - Echauffement CEI 60076-3 Transformateurs de puissance - Niveaux d'isolement, essais diélectriques et distances d'isolement dans l'air CEI 60076-5 Transformateurs de puissance - Tenue au court-circuit CEI 60076-10 Transformateurs de puissance - Détermination des niveaux de bruit CEI 60146 Convertisseurs à semiconducteurs - Spécifications communes et convertisseurs commutés par le réseau CEI 60255 Relais électriques CEI 60265-1 Interrupteurs à haute tension - Interrupteurs pour tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures à 52 kV CEI 60269-1 Fusibles basse tension - Exigences générales CEI 60269-2 Fusibles basse tension - Exigences supplémentaires pour les fusibles destinés à être utilisés par des personnes habilitées (fusibles pour usages essentiellement industriels) CEI 60282-1 Fusibles à haute tension - Fusibles limiteurs de courant CEI 60287-1-1 Câbles électriques - Calcul du courant admissible - Equations de l'intensité du courant admissible (facteur de charge 100%) et calcul des pertes - Généralités CEI 60364 Installations électriques à basse tension CEI 60364-1 Installations électriques à basse tension - Principes fondamentaux, détermination des caractéristiques générales, définitions CEI 60364-4-41 Installations électriques à basse tension - Protection pour assurer la sécurité - Protection contre les chocs électriques CEI 60364-4-42 Installations électriques des bâtiments - Protection pour assurer la sécurité - Protection contre les effets thermiques CEI 60364-4-43 Installations électriques à basse tension - Protection pour assurer la sécurité - Protection contre les surintensités CEI 60364-4-44 Installations électriques à basse tension - Protection pour assurer la sécurité - Protection contre les perturbations de tension et les perturbations électromagnétiques CEI 60364-5-51 Insallations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Règles communes CEI 60364-5-52 Installations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Canalisations CEI 60364-5-53 Installations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Sectionnement, coupure et commande CEI 60364-5-54 Installations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Mises à la terre, conducteurs de protection et conducteurs d'équipotentialité de protection CEI 60364-5-55 Installations électriques des bâtiments - Choix et mise en oeuvre des matériels électriques - Autres matériels CEI 60364-6-61 Installations électriques à basse tension - Vérification - Vérification initiale CEI 60364-7-701 Installations électriques à basse tension - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Emplacements contenant une baignoire ou une douche CEI 60364-7-702 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Section 702: Piscines et autres bassins CEI 60364-7-703 Installations électriques dans les bâtiments - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Locaux contenant des radiateurs pour saunas CEI 60364-7-704 Installations électriques basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Installations de chantiers de construction et de démolition CEI 60364-7-705 Installations électriques basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Etablissements agricoles et horticoles CEI 60364-7-706 Installations électriques basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Enceintes conductrices exiguës CEI 60364-7-708 Installations électriques à basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements particuliers - Parcs de caravanes, parcs de camping et emplacements analogues CEI 60364-7-709 Installations électriques à basse tension - Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Marinas et emplacements analogues CEI 60364-7-710 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations ou emplacements spéciaux - Locaux à usages médicaux CEI 60364-7-711 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Expositions, spectacles et stands CEI 60364-7-712 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Alimentations photovoltaïques solaires (PV) CEI 60364-7-713 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Section 713: Mobilier CEI 60364-7-714 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Section 714: Installations d'éclairage extérieur CEI 60364-7-715 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations et emplacements spéciaux - Installations d'éclairage à très basse tension CEI 60364-7-717 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations ou emplacements spéciaux - Unités mobiles ou transportables CEI 60364-7-740 Installations électriques des bâtiments - Règles pour les installations ou emplacements spéciaux - Installations électriques temporaires de structures, jeux et baraques dans des champs de foire, des parcs de loisirs et des cirques CEI 60364-8-1 Installations électriques des bâtiments - Efficacité énergétique CEI 60427 Essais synthétiques des disjoncteurs à courant alternatif à haute tension CEI 60445 Principes fondamentaux et de sécurité pour les interfaces homme-machines, le marquage et l'identification – Identification des bornes de matériels, des extrémités de conducteurs et des conducteurs. CEI 60479-1 Effets du courant sur l'homme et les animaux domestiques - Aspects généraux CEI 60479-2 Effets du courant sur l'homme et les animaux domestiques - Aspects particuliers CEI 60479-3 Effets du courant sur l'homme et les animaux domestiques - Effets de courant passant par le corps d'animaux domestiques CEI 60529 Degrés de protection procurés par les enveloppes (Code IP) CEI 60644 Spécification relative aux éléments de remplacement à haute tension destinés à des circuits comprenant des moteurs CEI 60664 Coordination de l'isolement des matériels dans les systèmes (réseaux) à basse tension - Principes, exigences et essais CEI 60715 Dimensions de l'appareillage à basse tension. Montage normalisé sur profilés-supports pour le support mécanique des appareils électriques dans les installations d'appareillage à basse tension CEI 60724 Limites de température de court-circuit des câbles électriques de tensions assignées de 1 kV (Um = 1,2 kV) et 3 kV (Um = 3,6 kV) CEI 60755 Exigences générales pour les dispositifs de protection à courant différentiel résiduel CEI 60787 Guide d'application pour le choix des éléments de remplacement limiteurs de courant à haute tension destinés à être utilisés dans des circuits comprenant des transformateurs CEI 60831 Condensateurs shunt de puissance autorégénérateurs pour réseaux à courant alternatif de tension assignée inférieure ou égale à 1000 V - Généralités - Caractéristiques fonctionnelles, essais et valeurs assignées - Règles de sécurité - Guide d'installation et d'exploitation CEI 60898 Disjoncteurs pour la protection contre les surintensités pour installations domestiques et analogues CEI 60947-1 Appareillage à basse tension - Règles générales CEI 60947-2 Appareillage à basse tension - Disjoncteurs CEI 60947-3 Appareillage à basse tension - Interrupteurs, sectionneurs, interrupteurs-sectionneurs et combinés-fusibles CEI 60947-4-1 Appareillage à basse tension - Contacteurs et démarreurs de moteurs - Contacteurs et démarreurs électromécaniques CEI 60947-6-1 Appareillage à basse tension - Matériels à fonctions multiples - Matériels de connexion de transfert CEI 61000 Compatibilité électromagnétique (CEM) CEI 61008 Interrupteurs automatiques à courant-différentiel résiduel pour usages domestiques et analogues sans dispositif de protection contre les surintensités incorporé (ID) CEI 61009 Interrupteurs automatiques à courant différentiel résiduel avec protection contre les surintensités incorporée pour installations domestiques et analogues (DD) CEI 61140 Protection contre les chocs électriques - Aspects communs aux installations et aux matériels CEI 61439-1 Ensembles d'appareillage à basse tension - Règles générales CEI 61439-2 Ensembles d'appareillage à basse tension - Ensembles d'appareillage de puissance CEI 61439-3 Ensembles d'appareillage à basse tension - Tableaux de répartition destinés à être utilisés par des personnes ordinaires (DBO) CEI 61439-4 Ensembles d'appareillage à basse tension - Exigences particulières pour ensembles de chantiers (EC) CEI 61439-5 Ensembles d'appareillage à basse tension - Ensembles pour réseaux de distribution publique CEI 61439-6 Ensembles d'appareillage à basse tension - Systèmes de canalisation préfabriquée CEI/TS 61439-7 Ensembles d'appareillage à basse tension - Ensembles pour installations publiques particulières telles que marinas, terrains de camping, marchés et emplacements analogues et pour borne de charge de véhicules électriques CEI 61557-1 Sécurité électrique dans les réseaux de distribution basse tension de 1 000 V c.a. et 1 500 V c.c. - Dispositifs de contrôle, de mesure ou de surveillance de mesures de protection - Exigences générales CEI 61557-8 Sécurité électrique dans les réseaux de distribution basse tension de 1 000 V c.a. et 1 500 V c.c. - Dispositifs de contrôle, de mesure ou de surveillance de mesures de protection - Contrôleurs d'isolement pour réseaux IT CEI 61557-9 Sécurité électrique dans les réseaux de distribution basse tension de 1 000 V c.a. et 1 500 V c.c – Dispositifs de contrôle, de mesure ou de surveillance de mesures de protection – Dispositifs de localisation de défauts d'isolement pour réseaux IT CEI 61557-12 Sécurité électrique dans les réseaux de distribution basse tension de 1 000 V c.a. et 1 500 V c.c. - Dispositifs de contrôle, de mesure ou de surveillance de mesures de protection - Dispositifs de mesure et de surveillance des performances (PMD) CEI 61558-2-6 Sécurité des transformateurs, blocs d'alimentation et analogues - Règles particulières pour les transformateurs de sécurité pour usage général CEI 61643-1 Parafoudres basse tension – Parafoudres connectés aux réseaux de distribution basse tension – Exigences et essais CEI 61921 Condensateur de puissance - Batterie de compensation du facteur de puissance basse tension CEI 61936-1 Installations électriques en courant alternatif de puissance supérieure à 1 kV - Partie 1 : règles communes CEI 62271-1 Appareillage à haute tension - Spécifications communes CEI 62271-100 Appareillage à haute tension - Disjoncteurs à courant alternatif CEI 62271-102 Appareillage à haute tension - Sectionneurs et sectionneurs de terre à courant alternatif CEI 62271-105 Appareillage à haute tension - Combinés interrupteurs-fusibles pour courant alternatif CEI 62271-200 Appareillage à haute tension - Appareillage sous enveloppe métallique pour courant alternatif de tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 52 kV CEI 62271-202 Appareillage à haute tension - Postes préfabriqués haute tension / basse tension CEI 62305 -2 Protection contre la foudre - Évaluation des risques CEI 62305 -3 Protection contre la foudre - Dommages physiques sur les structures et risques humains CEI 62305 -4 Protection contre la foudre - Réseaux de puissance et de communication dans les structures CEI 62586-2 Mesure de la qualité de l'alimentation dans les réseaux d'alimentation - Partie 2 : essais fonctionnels et exigences d'incertitude CEI / TS 62749 Assessment of power quality - Characteristics of electricity supplied by public networks
Protection contre les risques d'incendie et de panique
En matière d'incendie, la réglementation vise essentiellement à assurer la protection des personnes. De plus, les assureurs préconisent des mesures propres à protéger les biens. Par ailleurs, il existe des textes spécifiques à la protection de l'environnement.
- Les grands principes :
- évacuer rapidement la totalité des personnes présentes ou différer leur évacuation dans des conditions de sécurité maximale
- limiter la propagation de l'incendie à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments
- favoriser l'accès et l'intervention des services de secours et de lutte contre l'incendie
Compensation de puissance réactive
Le transport de la puissance réactive par les lignes électriques cause des pertes, une diminution de la stabilité du réseau et une chute de tension à son extrémité. Afin d'éviter cela, de la compensation de puissance réactive, série ou shunt selon les cas, est utilisée pour limiter ce transport de puissance réactive. Différents appareils électriques peuvent servir à réaliser cette compensation : machines synchrones, batteries de condensateurs, inductance ou FACTS. On distingue les compensations passives, qui fonctionnent en tout ou rien et celles actives qui sont graduelles.
Puissance active et réactive dans une ligne électrique sans perte
- Détail
- La puissance active P et réactive Q transportée dans une ligne électrique en courant alternatif
- s'expriment comme suit pour une ligne sans perte :
- P = V1 * V2 / X sinδ
- Q = V1 * (V1 - V2cos(δ)) / X
Où δ est l'angle de transport. Pour résumé 3 paramètres sont importants : l'amplitude des tensions, l'angle de transport et l'impédance. Pour les réseaux en courant alternatif, le contrôle lie la puissance active à la fréquence d'une part et la puissance réactive au contrôle de la tension de l'autre.
Problème initial, chute de tension
- Détail
- Si considère une ligne constituée d'éléments uniquement résistif et inductif
- la chute de tension vaut :
- |ΔU| = RligneI cos(Φ) + XligneI sin(Φ)
- On peut également écrire que
- I = P2 - jQ2 / U2
- ΔU + jδU = [Zligne * I = (R + jX)(P2 - jQ2 / U2)]
- ΔU + jδU = [RligneP2 + XligneQ2 / U2 + j * XligneP2 - RligneQ2 / U2]
- D'où
- ΔU = RligneP2 + XligneQ2 / U2
- δU = XligneP2 - RligneQ2 / U2
- La chute de tension dépend donc à la fois de la puissance active et réactive.
- Toutefois la résistance de la ligne étant bien plus petite que son inductance, l'expression peut être simplifiée.
- ΔU = XligneQ2 / U2
- δU = XligneP2 / U2
Le transfert de puissance active crée une chute de tension en quadrature avec V1. Si l'on suppose, comme c'est le cas en pratique, que || V2 - V1|| est faible devant V1, on peut conclure que le transport de puissance active induit principalement un déphasage des tensions. Le transfert de puissance réactive crée une chute de tension en phase avec V1. On peut en conclure que le transport de puissance réactive induit principalement une chute des tensions.
En général au plus la puissance qui transit est élevée, au plus cette chute de tension est importante. Autrement dit, sans réglage, en cas de forte charge électrique, la tension sera plus basse qu'en cas de faible charge. Le contrôle de cette chute de tension est essentiel pour le pilotage du réseau électrique, il doit la maintenir dans un intervalle ± 10% environ. Une surtension est d'isolation diélectrique des matérielles, une sous-tension oblige une augmentation du courant transitant pour maintenir la puissance constante et peuvent mener à un écroulement du réseau.
Relation tension puissance sans approximation
Pour une ligne adaptée la puissance active transportable, appelée puissance naturelle ou puissance virtuelle de la ligne, est égale à : Pnat = U12 / Zw
Note dans ce cas : U1 = U2ejBl
La puissance active et réactive consommée par la charge Z sont notées P2 et Q2. On a U2 = Z * I2
La circulation de puissance réactive provoque également des surcharges au niveau des transformateurs de puissance, l'échauffement des câbles d'alimentation et des pertes. En effet les pertes des lignes électriques sont égales à : Pperte = lP / κAU²cos (Φ), où l est la longueur de la ligne, P la puissance active transportée, κ la conductivité du conducteur, U la tension entre phases et cos(phi) le facteur de puissance.
Il convient donc de limiter le transport de puissance réactive pour utiliser le réseau au maximum de ses capacités. Autrement dit de produire la puissance réactive là où elle est consommée.
Principe de la compensation série
Quand la puissance active transportée par une ligne n'est pas égale à la puissance naturelle, un excès ou un manque de puissance réactive se crée. Cette puissance réactive doit être transportée par la ligne, limitant sa capacité à transporter de la puissance active, il convient donc de la limiter au maximum.
Si la puissance active transportée est trop faible, autrement dit si la ligne a un comportement trop capacitif, typiquement pour un câble, deux possibilités se proposent pour rétablir un comportement neutre pour la puissance réactive : soit augmenter l'inductance série de la ligne soit diminuer la capacité shunt de celle-ci. La première solution pose le problème d'augmenter l'angle de transport : il est égal à Βl = ω√L'C' * l, ce qui diminue la stabilité du réseau. La solution privilégiée est donc de diminuer la capacitance shunt en connectant une bobine en parallèle à la ligne. On parle de compensation shunt.
De même si la puissance active transportée est trop élevée, autrement dit si la ligne a un comportement trop inductif, pour les longues lignes aériennes typiquement, 2 possibilités se proposent également : augmenter la capacité en parallèle ou diminuer l'inductance. Pour les mêmes raisons de stabilité que précédemment, la diminution des paramètres est à privilégier. On parle de compensation série.
Valeur de la compensation
- Détail
- La puissance réactive consommée par une inductance dans un système triphasé est :
- QL = 3LI²ω
- La puissance réactive produite par une capacité dans un système triphasé est :
- Qc = 3U²Cω
- Dans le cas d'une compensation parallèle, on définit kp le coefficient de compensation comme suit :
- Coptimale = Cligne(1 - kp
- D'où
- (1 - kp) = Coptimale / Cligne
- kp = 1 - Coptimale / Cligne
- Pour la compensation série :
- Loptimale = Lligne(1 - ks
- ks = 1 - Loptimale / Lligne
- ks = ωLlignel - [ωLligne - (l / ωCcompensation)] / ωLlignel
Consommateurs de puissance réactive
- Détail
- Les principaux consommateurs de puissance réactive en dehors des lignes elles-mêmes sont :
- les moteurs asynchrones ordinaires
- les lampes à ballast magnétiques à fluorescence ou à décharge
- les fours à induction et à arc
- les machines à souder
- les stations à courant continu LCC
Producteurs de puissance réactive
Les principaux producteurs de puissance réactive sont les câbles électriques. Les installations à courant continu VSC, les FACTS et les moteurs/générateurs synchrones peuvent également en produire mais sont réglables, ils ne posent donc pas de problème et ne nécessitent normalement pas de compensation.
Les générateurs électriques produisent de la puissance réactive, toutefois leur apport n'est pas assez important dans les réseaux actuels. Différents appareils électriques sont utilisés pour réaliser de la compensation électrique : machines synchrones, batteries de condensateurs et les inductances, FACTS. On distingue les compensations passives, qui fonctionnent en tout ou rien et celles actives qui sont graduelles.
La machine synchrone était auparavant la plus utilisée mais sa vitesse de réaction est assez lente et demande un entretien important.
Les bobines statiques ont le défaut d'être lourds et coûteux. Les capacités sont au contraire relativement peu chères. Par contre elles apportent de la puissance réactivement par étage et donc en suivant une fonction escalier, leur connexion ou déconnexion est commandés par des disjoncteurs. Ils sont réglable et produisent peu de perte. Elles sont adaptées au variation de consommation de puissance réactive lente, mais pas pour les défauts. Ils peuvent être installés dans les postes THT/HT, mais également dans les postes HT/MT, dans ce dernier cas leur dimensionnement doit correspondre à la charge locale et à sa consommation en puissance réactive.
L'usage d'électronique de puissance permet de réaliser la compensation de manière plus économique. Ainsi les compensateurs statiques sont constitués par l'ensemble de condensateurs et d'inductances commandées par thyristors, montés en tête-bêche dans chaque phase. Chacun d'entre eux étant ainsi conducteur pendant une demi- période. La puissance réactive absorbée par l'inductance varie en contrôlant la valeur efficace du courant qui la traverse par action sur l'angle d'amorçage des thyristors. Ils sont apparus dans les années 1970. Les FACTS ont l'avantage d'être à la fois flexibles et rapides, permettant ainsi d'amortir les oscillations dans le réseau.
Les stations des lignes à courant continu dite en source de tension peuvent également produire de la puissance réactive.
Les transformateurs déphaseurs n'influent pas sur la puissance réactive et ne sont donc pas des compensations. Ils influent par contre sur le transfert de puissance active, tout comme les FACTS.
Symbole court-circuit, pouvoir de coupure
PdC
Pouvoir de coupure
Scc
Puissance de court-circuit
S
Section des conducteurs
Sn
Puissance apparente du transformateur
α
Angle d'enclenchement
c
Facteur de tension
cos φ
Facteur de puissance
e
Force électromotrice instantanée
E
Force électromotrice (valeur efficace)
φ
Angle de déphasage
i
Courant instantanée
I
Intensité (valeur efficace)
iCC
Composante continue du courant instantanée
iCA
composant alternative sinusoïdal du courant instantanée
iρ
Valeur maximal du courant
Ib
Courant de court-circuit coupé
icc
Courant de court-circuit permanent
Ik
Courant de court-circuit permanent
I"k
Courant de court-circuit symétrique
Ir
Courant assignée de l'alternateur
IS
Courant de service
k
Constante de correction
K
Facteur de correction des impédances
Ra
Résistance équivalent du réseau amont
RL
Résistance linéique des lignes
u
Tension instantanée
λ
Facteur dépendant de l'inductance de saturation de l'alternateur
ucc
Tension d'un court-circuit
U
Tension composée du réseau hors charge
Un
Tension nominal en charge du réseau
x
réactance en % des machines tournantes
Xa
Réactance équivalente du réseau amont
XL
Réactance linéique des lignes
Xt
Réactance subtransitoire de l'alternateur
Za
Impédance équivalente du réseau amont
Zcc
Impédance amont du réseau su défaut triphasé
Zd ou Z1
Imédance directe
Zi ou Z2
Impédance inverse
Zo ou Z0
Impédance homopolaire
ZL
Impédance de liaison
G
Générateur
k ou k3
Court-circuit triphasé
k1
Court-circuit monophasé
k2
Court-circuit biphasé
k2E / kE2E
Court-circuit biphasé à la terre
S
Groupe avec changeur de prise en charge
SO
Groupe sanc changeur de prise en charge
Il est très important de pouvoir distinguer les fils de phase des fils de neutre et de terre. Bien que la terre soit généralement repérée par une dominante de vert, ou par un conducteur nu, les usages de par le monde ont vu naître pour les différents fils, des combinaisons de couleurs variées. Quelques tentatives d'uniformisation ont vu le jour, selon les régions, notamment par l'écriture de normes.
Le tableau ci-dessous regroupe un certain nombre de combinaisons de couleurs rencontrées dans différents pays.
Code couleur Triphasé
Pays
Phase 1 (L1)
Phase 2 (L2)
Phase 3 (L3)
Neutre (N)
Terre (T/G)
Union européenne, Royaume-Uni
Brun
Noir
Gris
Bleu
Vert / jaune
Europe (ancien)
Noir
Rouge
Blanc
Bleu
Vert / jaune
France (ancien avant 1970 1)
Vert
Jaune
Bleu
Gris
rouge
France (ancien avant 1970 2)
Vert
Jaune
Bleu
blanc
noir
Royaume-Uni (ancien), Afrique du Sud, Malaisie
Rouge
Jaune
Bleu
Noir
Vert / jaune
états-Unis (commun 1)
Noir
Rouge
Bleu
Gris
Vert / jaune
états-Unis (commun 2)
Noir
Rouge
Bleu
Blanc
Vert / jaune
états-Unis (alternative 1)
Brun
Orange
Jaune
Gris
Vert
états-Unis (alternative 2)
Brun
Orange
Jaune
Blanc
Vert
Canada (officiel)
Rouge
Noir
Bleu
Blanc
Vert
Canada (installations isolées)
Orange
Brun
Jaune
Blanc
Vert
Australie, Nouvelle-Zélande (1)
Rouge
Blanc
Jaune
Bleu
Vert / jaune
Australie, Nouvelle-Zélande (2)
Rouge
Blanc
Jaune
Noir
Vert / jaune
République populaire de Chine (1)
Jaune
Bleu
Rouge
Brun
Vert / jaune
République populaire de Chine (2)
Jaune
Vert
Rouge
Brun
Noir
- Annotation
- Il est bon de rappeler qu'un code couleur n'est viable que s'il est respecté par tous, dans le cas contraire, on risque de gros dégâts
- En Europe et au Royaume-Uni, la norme est désormais d'employer le triplet Brun-noir-gris pour les phases et de réserver le bleu pour le neutre, tandis que le fil de terre peut être soit vert liseré de jaune soit être à nu. Cependant, on trouve encore d'anciennes installations faisant usage du rouge pour les phases, voire du blanc, le blanc étant parfois également utilisé pour le neutre. Pour éviter toute confusion, les normes interdisent maintenant l'usage de fils blanc.
- Dans certains cas (anciennes installations des pays Scandinaves, la sortie des transformateurs du Royaume-Uni et quelques autres cas) les deux câbles d'une prise domestique peuvent être des phases soit venues du réseau triphasé, soit en sortie de transformateur monophasé (s'il n'est pas relié à un potentiel neutre). Cela est à déconseiller
Section des conducteurs max et type de circuits
section
intensité
belgique
france
max circuit
max circuit
1.5²
16 A max
éclairage
éclairage
1.5²
16 A max
8 prises max
1.5²
10 A max
convecteur 2350 watt max
2.5²
20 A max
8 prises max
12 prises max
2.5²
20 A max
circuit = ou + de 2600 watt
circuit spécialisé
4² triphasé
25 A max
circuit spécialisé
circuit spécilaisé
6² monophasé
32 A max
circuit spécialisé
circuit spécialisé
La norme UTE C 18-510 regroupe un ensemble de prescriptions relatives à la sécurité concernant les manoeuvres et actions sur ou à proximité des installations électriques.
Le recueil UTE C18-510 est le document technique de référence pour la maîtrise des opérations à proximité d'un risque électrique. Elle définie les obligations et responsabilités des maîtres d'ouvrage, des chefs d'établissement et des intervenants. Elle décrit les titres d'habilitations nécessaires pour chaque type d'intervention selon les domaines de tension.
Tous les personnels, qui dans le cadre de leur travail ont accès ou s'approchent des circuits électriques, doivent suivre une formation spécifique. Cette formation est destinée à leur faire connaître les dangers de l'électricité ainsi qu'à leur apprendre à s'en prémunir. Les électriciens sont bien sûr les premiers concernés, mais aussi tous ceux que leur travail amène à côtoyer de près les installations électriques.
Cette formation est sanctionnée par la délivrance d'une proposition d'habilitation. Avec cette proposition d'habilitation l'employeur peut délivrer une habilitation au personnel qui doit intervenir ou travailler sur ou à proximité des installations électriques sous tension ou effectuer des manoeuvres sur les circuits électriques.
Cette habilitation n'est en aucun cas un ordre de travail, les personnels n'ont pas à prendre l'initiative d'une intervention.
Ce recueil est approuvé comme recueil d'instructions générales de sécurité d'ordre électrique par l'arrêté du 17 janvier 1989 (JO 26 janvier 1989). Il peut donc être utilisé comme recueil d'instructions générales de sécurité d'ordre électrique de conformément à l'article 4 du Décret n°82-167 du 16 février 1982 relatif aux mesures particulières destinées à assurer la sécurité des travailleurs contre les dangers d'origine électrique lors des travaux de construction, d'exploitation et d'entretien des ouvrages de distribution d'énergie électrique.
TBT,définition
TBTS : très basse tension de sécurité : par principe,sécurité assurée en toute circonstance,à l'aide d'une alimentation de sécurité à double isolation
Les instruments utilisés en instrumentation doivent etre préférentiellement réalisé dans ce mode.Le régime TBTS est nécessaire dés qu'il y a possibilité de contact avec des conducteurs nus : il est recommendé pour tous les circuits de commande et de mesure d'instrumentation.
- Les sources de sécurité peuvent être :
- un transformateur de sécurité conforme à la norme NF EN 61558-2-6
- un convertisseur électronique conforme à la norme NF EN 61347-2-2
- un groupe moteur-générateur
- des accumulateurs (ou piles) non reliés à leur chargeur
- un panneau solaire non relié au réseau
- une pile à combustible
Le secondaire du transformateur (côté utilisation) ne doit en aucun cas être relié à la terre.
Les masses des matériels électriques devront être isolées de toutes les autres masses et ne pas être reliées à la terre, ni à un conducteur de protection (PE).
Le câblage du coffret ou de l'armoire électrique renfermant la source devra être organisé, afin qu'il ne puisse exister de "contamination" entre les circuits fonctionnant dans des domaines de tension différents. Concrètement, s'ils cheminent dans une même goulotte ou sur un même support, les conducteurs de câblage des circuits issus de la source de sécurité devront être isolés pour la tension la plus importante. De plus les borniers TBTS devront être séparés des autres soit par un espace d'au moins 50 mm, soit par une cloison métallique reliée à la terre. S'il est fait usage de câbles multi-paires pour véhiculer la Très Basse Tension les paires non utilisées devront être rassemblées sur un bornier mis à la terre.
Attention : le développement de moyens de protection pour éviter la "contamination" d'un circuit fonctionnant en TBTS, doit aussi s'exercer au niveau de son récepteur si celui-ci intègre aussi une alimentation électrique de toute autre nature, ce peut être le cas sur certaines cartes électroniques.
La protection contre les chocs électriques (contacts directs ou indirects) n'est pas obligatoire pour des tensions inférieures ou égales à 25V en courant alternatif et 60 V en courant continu. Au-delà, elle est obligatoire.
En condition immergée la tension ne doit pas dépasser 12 V la source de courant devant être déportée au-delà des volumes 0, 1 et 2 des salles d'eau. La protection contre les contacts directs doit être assurée, quel que soit le niveau de tension.
Conditions d'emploi des matériels électriques portatifs dans une enceinte conductrice exiguë
Une enceinte conductrice exiguë est définie comme étant un local ou un emplacement dont les parois sont constituées de parties métalliques ou conductrices, à l'intérieur duquel une personne, du fait de l'exiguïté du lieu, a une partie importante de son corps en contact avec les éléments conducteurs (Caisson de ventilation, vides sanitaires, intérieur d'un silo, d'une cuve, d'une chaudière).
Les lampes baladeuses doivent être alimentées obligatoirement en TBTS par l'intermédiaire d'un transformateur de sécurité.
L'outillage électroportatif à main peut être alimenté en TBTS mais aussi, en cas d'impossibilité, en Basse Tension, par l'intermédiaire d'un transformateur de séparation individuel.
Dans tous les cas, les transformateurs d'alimentation devront être placés à l'extérieur des enceintes.
Le matériel sera de préférence de classe II, à défaut de classe I, mais dans ce cas la masse de ce matériel sera reliée à l'ensemble des éléments conducteurs de l'enceinte.
Les lampes baladeuses de fortune sont totalement interdites. Seul l'emploi de matériel normalisé répondant aux prescriptions de la norme NF EN 60598-2-8 est autorisé.
L'indice de protection (IP) doit être au minimum IP 45. De plus le câble d'alimentation et la fiche de courant doivent être non démontables afin de garantir un IP minimum. Avant utilisation d'une baladeuse, il est indispensable de vérifier son bon état.
TBTP : très basse tension de protection : meme dispositif qu'en TBTS mais avec une liaison supplémentaire a la terre.Remplace la TBTS par nécessité fonctionnelle,notamment en électronique lorsqu'une mise a la terre est indispensable au bon fonctionnement des circuits.
Aucune précaution n'est à prendre en TBTS et TBTP vis a vis des règles d'éléctrisation.Il y a lieu toutefoisde se prémunir des risque de court-circuits et de brulures.
TBTF : très basse tension fonctionnelle : utilisé à défaut de TBTP,lorsque le matériel ne répond à aucune spécification particulière de la BT doivent etre appliquées.
Principe de superposition
Application aux circuits électriques
Dans le cas des circuits électriques composés exclusivement d'éléments linéaires (résistances, capacités, inductances, générateurs de tension ou de courant indépendants ou dépendants linéairement d'un courant, d'une tension etc.), la réponse dans une branche est égale à la somme des réponses pour chaque générateur indépendant pris isolément, en désactivant tous les autres générateurs indépendants (générateurs de tension remplacés par des court-circuits et générateurs de courant par des circuits ouverts).
- Détail
- En (a) : La tension en P par rapport à la masse commune est de 6,11 volts. Cette valeur a été calculée en appliquant le principe de la superposition. Les étapes suivantes en font la démonstration.
- En (b) : Court-circuit de V1 pour trouver l'influence de V2. La tension entre P et la masse devient égale à la tension aux bornes de R1. On calcule cette tension avec la formule du diviseur de tension
- VR1 = R1 / R1 + R2 * V2 = 2,77 Volt
- En (c) : Court-circuit de V2 pour trouver l'influence de V1. La formule du diviseur de tension est de nouveau employée
- VR2 = R2 / R2 + R1 * V1 = 8,88 Volt
- L'addition (superposition) des valeurs obtenues, nous donne bien la tension au point P de notre circuit
- - 2,77 Volt + 8,88 Volt = 6,11 Volt
- On peut appliquer le même principe à des circuits utilisant plus de deux sources. Aussi, chaque diviseur de tension peut comprendre un nombre quelconque de résistances en série.
Relation de Butler-Volmer
En cinétique électrochimique, on peut traiter une étape élémentaire de transfert de charge en suivant le modèle de Butler-Volmer que l'on doit à John Alfred Valentine Butler et à Max Volmer. La loi de vitesse est donné par la relation de Butler-Volmer.
j = j0 * {exp [(α * z * F / R * T) * (E - Eeq)] - exp [- (1 - α * z * F / R * T) * (E - Eeq)]}
- Détail
- j : densité de courant (en A.m-2)
- j0 : densité de courant d'échange incluant la constante de vitesse
- E : Potentiel de l'électrode
- Eeq : Potentiel d'équilibre
- T : température (en K)
- z : nombre d'électrons intervenant dans l'étape déterminant la vitesse de réaction
- F : constante de Faraday (en C.mol-1 )
- R : constante des gaz parfaits (en J · K-1 · mol-1)
- α : coefficient de transfert de charge
j0 = i0 / S = n * F * K° * [Cox]αSol * [CRed]1-αSol
Homopolaire
La composante homopolaire d'une grandeur triphasée est l'une des trois composantes de la décomposition par la méthode des composants symétriques:
- Détail
- Homopolaire (L'index 0 est utilisé pour l'identifier comme par exemple V0
- Direct (L'index 1 est utilisé pour l'identifier comme, par exemple V1
- Indirect (L'index 2 est utilisé pour l'identifier comme, par exemple V2
Relations de bases
La composante homopolaire de la tension et du courant d'un système triphasé (a, b et c) se calcule grâce à la matrice de Fortescue:
V0 = 1 / 3(Va + Vb + Vc)
I0 = 1 / 3(Ia + Ib + Ic)
Ainsi d'un système équilibré:
V0 = 0
I0 = 0
Le courant de neutre
In = (Ia + Ib + Ic)
dans un branchement étoile d'une charge est donc lié au courant homopolaire par la relation:
In = 3 I0
V0 = 1 / 3(Va + Vb + Vc)
I0 = 1 / 3(Ia + Ib + Ic)
Ainsi d'un système équilibré:
V0 = 0
I0 = 0
Le courant de neutre
In = (Ia + Ib + Ic)
dans un branchement étoile d'une charge est donc lié au courant homopolaire par la relation:
In = 3 I0
Impédance homopolaire
Composants symétriques de l'impédance
Composants symétriques de l'impédance
Soit la matrice de Fortescue
1 1 1 A = 1 a² a 1 a a²
1 1 1 A = 1 a² a 1 a a²
- Détail
- les relations matricielle suivantes:
- Vabc = AV012
- Vabc = ZabcIabc
- Sachant que les impédances dans un système triphasé peuvent être représentées par une matrice à 3x3 éléments et s'exprime par la relation :
- Z012 = A-1ZabcA
- Alors la matrice correspondante dans la théorie des composants symétriques est :
- V012 = Z012I012
- Ce qui donne un équivalent de notre système triphasé régit par l'équation :
- Z0 = 1 / 3 (Zaa + Zbb + Zcc + 2Zab + 2Zac + 2Zbc)
Cas de la charge symétrique
Une charge symétrique est une charge ou l'impédance propre est la même pour les trois phases et l'impédance mutuelle est la même entre les trois phases.
Zaa = Zbb = Zcc
Zab = Zac = Zbc
Ainsi, toute la puissance des composants symétriques se révèlent ici car
l'impendance transformé par Fortescue est diagonale avec les composantes diagonales :
Impédance homopolaire Z0 = Zaa + 2Zab
Impédance direct et indirect Z1 = Z2 = Zaa - Zab
Zaa = Zbb = Zcc
Zab = Zac = Zbc
Ainsi, toute la puissance des composants symétriques se révèlent ici car
l'impendance transformé par Fortescue est diagonale avec les composantes diagonales :
Impédance homopolaire Z0 = Zaa + 2Zab
Impédance direct et indirect Z1 = Z2 = Zaa - Zab
Cas de la charge équilibrée en étoile avec neutre relié à la terre
- Détail
- Les tensions sont exprimées par rapport à la tension 0 de la terre
- L'impédance entre le neutre et la terre est Zn et l'impédance d'une phase est Zy Ainsi
- Va = Van + Vng = ZYIa + ZnIn = (ZY + Zn)Ia + ZnIb + ZnIc
- Ce cas est en fait un cas de charge symétrique avec :
- Zaa = Zbb = Zcc = ZY + Zn
- ab = Zac = Zbc = Zn
- Et donc :
- Impédance homopolaire Z0 = ZY + 3 Zn
- Impédance direct et indirect Z1 = Z2 = ZY
Si le neutre n'est pas relié à la terre, Z0 = ∞
qui est représenté par un interrupteur ouvert dans la représentation schématique des composants symétriques.
qui est représenté par un interrupteur ouvert dans la représentation schématique des composants symétriques.
Flux homopolaire
Les courants homopolaires créent des composantes de flux magnétqiues dites homopolaires au sein d'un circuit magnétique.
Les courants homopolaires créent des composantes de flux magnétqiues dites homopolaires au sein d'un circuit magnétique.
Générateur homopolaire
Le générateur homopolaire a été inventé par Michael Faraday en 1831 et s'appelle également Disque de Faraday. C'était la première dynamo,le générateur électrique fonctionne en utilisant un champ magnétique. Il était très inefficace et n'a pas été employé comme source d'énergie pratique, mais il a montré la possibilité de développer l'énergie électrique en utilisant le magnétisme.
La pièce cruciale est le petit aimant cylindrique collé sous la tête de la vis. Plus il est puissant, mieux c'est car c'est la force de Lorentz qui fait tourner le moteur : cette force en vert sur l'illustration est perpendiculaire au champ magnétique bleu et au courant électrique violet.
Cage de Faraday.
Une cage de Faraday est une enceinte utilisée pour protéger des nuisances électriques et subsidiairement électromagnétiques extérieures ou inversement empêcher un appareillage de polluer son environnement. Une cage de Faraday est souvent utilisée lorsque l'on désire effectuer des mesures précises en électronique ou en électricité.
Principe
Telle qu'elle a été étudiée par Michael Faraday lors de ses travaux sur les conducteurs, la cage de Faraday (c'est-à-dire une enceinte conductrice qui est reliée à la terre de façon à maintenir son potentiel fixe) est étanche aux champs électriques (créés par la simple présence d'une différence de potentiel, sans qu'un courant ne soit nécessaire) et ce, que la source perturbatrice soit à l'intérieur ou à l'extérieur de l'enceinte.
Cette structure peut également avoir un effet indirect de protection contre les perturbations d'origine électromagnétique (dues à un courant). On parle alors plutôt de blindage électromagnétique. Pour cet usage, il n'est plus nécessaire que la structure soit reliée à la terre mais l'efficacité est fortement influencée par la fréquence de la perturbation et par la perméabilité magnétique du matériau.
Constitution
L'expérience de la cage de Faraday au palais de la découverte. La personne dans la cage ne ressent pas l'arc électrique : elle y est protégée
L'enceinte métallique doit en principe être fermée de chaque côté. Mais elle peut aussi être constituée de grillage ajouré (d'où le nom de cage). Un grillage avec une maille de quelques centimètres agit comme un miroir sur une onde décimétrique, comme cela est utilisé dans les miroirs primaires des radiotélescopes (Effelsberg, Nançay). Plus la fréquence de l'onde est élevée (donc plus sa longueur d'onde est courte), plus la maille doit être petite.
Il existe trois techniques principales de réalisation des cages de Faraday industrielles :
Cages modulaires :
Elles sont réalisées à l'aide de bacs en acier pliés ou à l'aide de panneaux en bois revêtus sur les deux faces d'une feuille d'acier. Les bacs sont assemblés entre eux à l'aide de boulons. Les panneaux en bois sont assemblés à l'aide de profils d'assemblage en acier. Avantage des bacs: insensibilité à l'humidité et aux variations hygrométriques. Bonne tenue dans le temps de la géométrie. Avantage des panneaux: Il peuvent être recoupés. Les dimensions de la salle peuvent être modifiées (en cas de déménagement par exemple). Les cages modulaires permettent d'atteindre des performances supérieures à 100 dB à 100 MHz.
Cages architecturales en cuivre :
Elles sont réalisées à l'aide d'un feuillard de cuivre de 2 ou 3 dixièmes de mm (livré en rouleau) qui est posé en recouvrement et brasé en continu à l'étain. Cette technique s'adapte bien aux locaux de grandes dimensions et permet de s'adapter aux géométries complexes (coins, décrochements, poutres, piliers), ce qui est plus compliqué, voire impossible à l'aide d'une cage modulaire. Il n'y a pas de perte de place, le cuivre s'appliquant directement sur les murs. Cependant, il faut prévoir un doublage pour la décoration. Les cages cuivres permettent d'atteindre des performances supérieures à 100 dB à 100 MHz.
Cages architecturales en tissu métallisé :
La cage est réalisée à l'aide d'une tapisserie métallisée posée à l'aide de colle, comme un papier peint classique. Cette technique présente les mêmes avantages que les cages cuivre. Les performances atteintes sont supérieures à 60 dB à 100 MHz. Ces performances suffisent dans une majorité d'application. L'intérêt de cette technique est qu'il est possible d'y adjoindre des fenêtres. En effet, l'inconvénient principal des cages de Faraday est que pour préserver les performances, il est impossible d'y installer des fenêtres (80 dB max.). Il est donc difficile d'envisager un poste de travail permanent en cage de Faraday modulaire ou cuivre.
Il faut rappeler :
Que les performances (et le coût) d'une cage tiennent pour l'essentiel dans ses accessoires: portes, fenêtres, passages pour la ventilation (nids d'abeille) et les fluides (guides d'ondes).
Que tous les conducteurs pénétrant et sortant de la cage doivent être munis de filtres radioélectriques (sinon, les conducteurs se comportent comme des antennes et diminuent très fortement les performances globales de la cage).
Les visiteurs du Palais de la découverte, à Paris, peuvent observer une cage de Faraday et son fonctionnement.
Exemples d'applications
- Détail
- L'automobile est une cage de Faraday courante, qui bien qu'imparfaite joue souvent bien son rôle. L'utilisation de matériaux composites non conducteurs ainsi que les ouvertures vitrées font que suivant le modèle, elle n'est que rarement une bonne cage de Faraday.
- Le boîtier métallique des ordinateurs constitue également une cage de Faraday. Si ce boîtier est non métallique (plastique), il est, pour répondre aux normes de radio-compatibilité, doublé aux endroits stratégiques, d'une fine feuille métallique reliée à la masse électrique de la machine.
- En général, beaucoup d'appareils électroménagers sont équipés de blindage internes formant des cages de Faraday au moins pour les parties sensibles. Bien souvent pour des impératifs de coûts de construction, les feuilles métalliques de blindage sont remplacées par une couche d'un matériau conducteur appliqué par injection sur l'intérieur de la carrosserie faite de matériaux isolant.
- les appareils d'IRM sont entourés d'une cage de Faraday pour isoler la pièce des ondes pouvant interférer avec les ondes de radiofréquence émises par le générateur d'ondes radio.
- les équipements d'électrophysiologie sont toujours entourés d'une cage de Faraday, pour maintenir le bruit parasite faible, augmentant ainsi le rapport signal sur bruit.
- Les maisons individuelles sont parfois munies d'une cage de Faraday ce qui permet de protéger tous ceux qui sont à l'intérieur.
L'installation de la domotique et de l'automatisme dans les habitations rend de plus en plus sensibles aux phénomènes transitoires tels que la foudre. Ces perturbations peuvent être à l'origine de pertes d'exploitation En effet, il s'avère que dans le cas d'un foudroiement direct, l'énergie appliquée aux parafoudres BT peut être largement plus énergétique qu'en cas de phénomènes indirects. Pour cette raison une onde d'essai 10/350 est utiliser pour la validation de des parafoudres Type 1. Les parafoudres Type 2 et 3 sont utilisés pour tous les autres cas, seul ou en aval d'un parafoudre Type .
Le parafoudre
Les parafoudres sont destinés à limiter le niveau des surtensions à un niveau admissible par le matériel électrique.
Le niveau de tenue aux chocs est défini par la coordination de l'isolement, norme CEI 664-1.
Le parafoudre se comporte en tant normal comme un circuit ouvert. Lors du passage du courant de foudre, il se transforme en un court-circuit, permettant ainsi de limiter la différence de potentiel dangereuse entre les différents circuits de l'installation.
Le parafoudre peut être constitué d'éclateurs, de varistances ou de diodes Zéner bidirectionnelles. Les parafoudres sont en général raccordés en aval du disjoncteur général de l'installation, entre chaque conducteur et la borne principale de terre par des liaisons aussi courtes que possibles.
Caractéristiques d'un parafoudre
- Détail
- Un parafoudre est conçu en fonction de :
- La configuration de l'installation, (capacité à dissiper l'énergie).
- La tenue aux chocs du système à protéger, (capacité à écrêter la surtension).
Il existe des parafoudres dédiés aux courants forts (Energie) et d'autres destinés aux courants faibles (Mesure, Commande, Régulation,Télécommunication etc).
Constitué d'éclateurs, de varistances, de diodes bidirectionnelles ou d'une combinaison de ces derniers, le parafoudre répond à une application toujours bien définie.
Le parafoudre se caractérise par sa tension admissible Uc, son pouvoir de décharge Imax et In, ainsi que son niveau de protection Up.
Uc :Tension maximale à 50Hz que peut supporter le parafoudre en permanence. En régime TT (ou TN) cette valeur doit être supérieure ou égale à 1,45.Uo; cette valeur est supérieure ou égale à 1,732.Uo en régime IT.
Up : Niveau de protection du parafoudre, cette valeur doit être inférieure ou égale à la tension de tenue de choc Utc du matériel électrique à protéger.
Iimp : Courant de choc impulsionnel que peut écouler le parafoudre une seule fois sans dommage. Cette valeur est mesurée à partir de l'onde d'essai 10 / 350µs.
Imax : Courant de décharge maximal que peut écouler le parafoudre une seule fois sans dommage. Cette valeur est mesurée à partir de l'onde d'essai 8 / 20µs.
In : Courant de décharge nominal que peut écouler le parafoudre 20 fois. Cette valeur est mesurée à partir de l'onde d'essai 8/20µs.
Iimp : Courant de foudre maximal que peut écouler le parafoudre. Cette valeur est mesurée à partir de l'onde d'essai 10 / 350µs.
Keraunique
le niveau kéraunique "NK" détermine le nombre de jours par année ou la foudre frappe le sol, en fonction de quoi il est nécessaire en fonction des régions et de la réglementation en vigueur de faire installer un parafoudre sur la ligne éléctrique et sur la ligne de télécomunication
Volt
unité de mesure de force éléctromotrice international qui est égal à la différence de potenciel entre deux conducteurs transportant 1Ampère quand la puissance diffuser est de 1Watt,le symbole est V
Valeur crête, moyenne et efficace d'une tension AC
La valeur efficace (RMS) d'une tension alternative représente son potentiel de puissance moyenne : par exemple une tension AC de 220 V produit la même puissance (moyenne) dans une résistance donnée qu'une tension DC de 220 V. La puissance évoluant avec le carré de la tension, un appareil de mesure doit ainsi être capable de former la moyenne quadratique de la tension AC.
Les multimètres modernes mesurent aisément la valeur efficace vraie (TRMS - true rms) grâce aux fonctions de calcul intégrés alors que les multimètres analogiques (quasiment disparu de nos laboratoires) trichent en forment la valeur moyenne de la tension détectée par intégration puis le multiplient par 1,11 (échelle). Cette astuce passe inaperçu pour un signal sinus mais, lorsque le signal à mesurer se présente sous une autre forme, l'erreur de mesure peu devenir très important.
La valeur efficace indique donc la capacité d'un signal alternatif à produire une puissance moyenne. Par exemple, une tension de 220V eff AC produit dans une même résistance la même énergie calorifique (en valeur moyenne) qu'une tension de 220V continue.
Détection de valeur de crête
Les appareils dotés d'un détecteur de valeur de crête mesurent la valeur maximale de la tension appliquée. Cela est obtenu grâce à un condensateur qui se charge à la valeur de crête et conserve cette charge pour que la lecture puisse s'effectuer. On distingue les détecteurs de valeur positive (Uc+), les détecteurs de valeur négative (Uc-, de même que les détecteurs de valeur crête à crête.
Détection de valeur moyenne
La valeur moyenne (Um) d'une tension alternative redressée (valeur redressée) est exprimée par l'intégrale de la valeur absolue (module) de la tension en fonction du temps ,cela correspond à la valeur de la surface limitée par la courbe d'une part et la ligne zéro d'autre part divisée par la durée T, de la période.
Lorsqu'on cumule les amplitudes instantanées d'un signal sinusoïdal de 0 à π par de très faibles incréments et on forme ensuite la moyenne arithmétique, on obtient un résultat très proche de la valeur moyenne obtenue par intégration (l'aire sous un sinus de 0 à π = Intégral sin x dt = 2 ; moyenne = 2 / π = 0,6367).
Détection de valeur efficace
La valeur efficace (Ueff) est obtenue à partir du carré de la tension instantanée u( t)² intégrée sur une période et divisée par la durée T de la période. Un circuit d'extraction de racine carrée doit être utilisé pour obtenir une échelle linéaire.
La valeur efficace d'une tension AC correspond à la valeur d'une tension continue produisant la même puissance thermique dans une résistance identique.
La tension du sinus de 2V (ueff = racine (0,5) = 0,707) produit la même puissance thermique (dans la même résistance) qu'une tension DC de 0,707 V.
Pour obtenir la valeur efficace d'une tension sinusoïdal : diviser V par 2*racine (0,5) = Vcrête / 1,41 ).
Le facteur de crête 'S' correspond au rapport valeur de crête / valeur efficace d'une tension alternative et constitue un critère important pour la mesure notamment de tensions alternatives non sinusoïdals caractérisées par des impulsions brèves de grande amplitude, séparées par des périodes très longues, mesure dans laquelle la valeur de crête est élevée et la valeur efficace faible. L'appareil de mesure à utiliser doit être capable de transmettre correctement l'amplitude des crêtes afin d'éviter les erreurs de mesure.
Le facteur de forme F correspond au rapport valeur efficace / valeur moyenne et joue un rôle important dans les appareils comportant un détecteur de valeur moyenne. Pour les signaux sinusoïdaux, le facteur de forme est 0,707 / 0,637 = 1,11
Il correspond à la différence de potentiel électrique qui existe entre deux points d'un circuit parcouru par un courant constant de 1 ampère lorsque la puissance dissipée entre ces deux points est égale à 1 watt.
1V = 1 * W / A = 1 * J / C = 1 * (N * m) / (A * s) = 1 * (kg * m²) / C * s²)
Il peut être défini à partir des unités de base
1V = (1 kg * m²) / (1 A * s³)
Il peut être défini à partir des unités de base
1V = (1 kg * m²) / (1 A * s³)
- Détail
- W : en watt
- A : en ampère
- J : en joule
- N : en newton
- m : en mètre
- s : en seconde
- kg : en kilogramme
- C : en coulomb
Multiples du volt
10N Préfixe Symbole Nombre 1024 yottavolt YV Quadrillion 1021 zettavolt ZV Trilliard 1018 exavolt EV Trillion 1015 pétavolt PV Billiard 1012 téravolt TV Billion 109 gigavolt GV Milliard 106 mégavolt MV Million 103 kilovolt kV Mille 102 hectovolt hV Cent 101 décavolt daV Dix 100 volt V Un 10-1 décivolt dV Dixième 10-2 centivolt cV Centième 10-3 millivolt mV Millième 10-6 microvolt μV Millionième 10-9 nanovolt nV Milliardième 10-12 picovolt pV Billionième 10-15 femtovolt fV Billiardième 10-18 attovolt aV Trillionième 10-21 zeptovolt zV Trilliardième 10-24 yoctovolt yV Quadrillionième
10N Préfixe Symbole Nombre 1024 yottavolt YV Quadrillion 1021 zettavolt ZV Trilliard 1018 exavolt EV Trillion 1015 pétavolt PV Billiard 1012 téravolt TV Billion 109 gigavolt GV Milliard 106 mégavolt MV Million 103 kilovolt kV Mille 102 hectovolt hV Cent 101 décavolt daV Dix 100 volt V Un 10-1 décivolt dV Dixième 10-2 centivolt cV Centième 10-3 millivolt mV Millième 10-6 microvolt μV Millionième 10-9 nanovolt nV Milliardième 10-12 picovolt pV Billionième 10-15 femtovolt fV Billiardième 10-18 attovolt aV Trillionième 10-21 zeptovolt zV Trilliardième 10-24 yoctovolt yV Quadrillionième
Pouillet
On peut définir la résistance électrique d'un circuit comme étant la difficulté que présente ce circuit au passage du courant électrique.L'unité de résistance est l'OHM. Nous pouvons également déclarer que lorsque la longueur (L) d'un conducteur augmente, sa résistance grandit proportionnellement. De mème lorsque la longueur diminue, sa résistance diminue.Enfin, la loi de Pouillet nous donne la relation suivante
- Détail
- La résistance d'un conducteur est directement proportionnelle à sa résistivité et à sa longueur (L).
- elle est inversement proportionnelle à la section (S) de ce conducteur.
- R = rho x L / S
- Avec R la résistance électrique du conducteur en ohm
- résistivité de la matière en ohm / mm² / m
- L longueur du conducteur en m
- S section du conducteur en mm²
- Pour rappel, la section d'un cable suivant son diamètre se calcule comme suit :
- S = 3,14xd² / 4 Ou suivant son rayon : S = 3,14 x r²
- aluminium : 0.028
- constantan : 0.5
- cuivre : 0.017
- or : 0.024
- fer : 0.1
- plomb : 0.22
- argent :0.016
- bronze : 0.067
- mailleschort : 0.25
- platine : 0.1
- laiton : 0.07
- etain : 0.07
- tungstène : 0.055
- carbone : 0.4
Matthiessen
la loie de matthiessen démontre que plus la température d'un concucteur ohmique est importante et plus la résistance de celui ci augmente en utilisant la formule suivante : Rt = R0.(1+a.t)
Au niveau électronique, cela correspond à 2 effets différents : Le conducteur a des électrons de conduction (qui peuvent se déplacer dans le matériau) à température nulle : il peut donc toujours conduire le courant. En augmentant la température cependant, l'agitation thermique désorganise le matériau, les électrons ont de plus en plus de mal à se déplacer, la résistance du matériau augmente.
Cet effet de désorganisation du matériau existe aussi dans l'isolant, mais lui à température nulle n'a aucun électron de conduction... L'agitation thermique arrive à arracher quelques charges, l'augmentation de la température permet d'augmenter le nombre de charges, la résistivité du matériau diminue.
Les semi-conducteurs réagissent comme les isolants : l'effet le plus important est l'augmentation du nombre de porteurs, l'étude de la variation en température permet de faire la distinction entre un semi-conducteur et un (mauvais) conducteur qui peuvent avoir des résistivités du même ordre de grandeur.
La formule de Steinmetz
La formule de Steinmetz permet de calculer approximativement les pertes par hystérésis dans un circuit magnétique : k * V * F * Bnm
- Détail
- k : une constante sans unité, égale à 0,02
- V : volume du circuit magnétique en m³
- F : la fréquence du champ magnétique en Hz
- Bm : induction magnétique maximale dans le circuit magnétique en T
- n : valeur de la puissance comprise entre 1,6 et 2
Loi de Paschen
La loi de Paschen, énoncée par le physicien allemand Friedrich Paschen en 1889,indique que l'apparition d'un arc électrique dans un gaz, à un certain champ électrique de claquage (dit champ disruptif), est une fonction généralement non linéaire du produit de la pression p du gaz par la distance d entre les électrodes divisé par la température "T" du gaz :
V = f(p.d / T)
Courbe de Paschen, en abscisse le produit pression fois distance, en ordonnée la tension
La relation théorique de l'apparition de l'arc électrique entre deux électrodes planes et parallèles immergées dans un gaz, fonction de la pression et de la température de ce gaz et de la distance entre les électrodes, est décrite avec la courbe de Paschen. Le terme "p x d / T" est en fait proportionnel à la masse du gaz contenu entre les électrodes, car la tension dite "disruptive" (à partir de laquelle un claquage intervient) est directement reliée à cette masse de gaz dont l'ionisation est nécessaire pour obtenir la décharge électrique.
Minimum de Paschen
Cette relation indique qu'il existe toujours une tension électrique minimale pour une certaine distance entre les électrodes (champ disruptif minimal, qui est une tension électrique par unité de longueur (Volt/m) s'exprimant dans ce cas classiquement en kilovolt par millimètre) à une pression donnée, permettant au courant électrique de se décharger dans le gaz : cette valeur facilement démontrée par l'expérience est appelée le minimum de Paschen.
à la pression atmosphérique au niveau de la mer, l'air est un isolant disposant d'une tension de claquage élevée. Il n'y a pas assez d'électrons libres et leur libre parcours moyen est trop faible pour qu'ils accélèrent suffisamment entre deux collisions : leur énergie cinétique est insuffisante pour ioniser le gaz.
Mais plus la pression de l'air diminue et plus la décharge électrique survient à des tensions faibles, la courbe de Paschen atteint une valeur minimale appelé le minimum de Paschen (quelques torrs pour l'air, où la tension à appliquer est minimale à environ 330 volts, pour des distances très faibles de l'ordre du millimètre).
Un minimum crédible pour l'air est par exemple 350V au point d'abscisse 0.73 kPa*mm. Pour le SF6 (gaz utilisé dans les installations électriques) le minimum est pour 500V à 0.35 kPa*mm environ.
Par contre, si la pression continue de descendre sous ce minimum de Paschen alors la tension à fournir augmente à nouveau (la courbe de Paschen remonte). Le libre parcours moyen des électrons devient cette fois trop grand : il n'y a plus assez d'atomes sur leur chemin pour déclencher, par collisions avec ceux-ci, l'effet d'avalanche qui transforme le gaz en plasma.
Résistivité des métaux à 0°
- Détail
- aluminium : 0.004
- cuivre : 0.004
- argent :0.00377
- bronze : 0.0005
- mailleschort : 0.0036
- tungstène : 0.0065
- carbone : -0.0007
- Nichrome : 0.0004
En électromagnétisme, le théorème de Gauss permet de calculer le flux d'un champ électrique à travers une surface compte tenu de la répartition des charges.
Il est dû à Carl Friedrich Gauss.
Le flux du champ électrique à travers une surface S fermée est égal à la somme des charges contenues dans le volume V délimité par cette surface divisée par (la permittivité du vide).
∫∫sE →. dS → = 1 / ε0∫∫∫v pdt = (Σ Q int) / ε0
Méthode de Boucherot
La méthode de Boucherot permet, en régime sinusoïdal de tension et de courant, de calculer la puissance totale consommée par une installation électrique comportant plusieurs dipôles électriques de facteur de puissance divers, ainsi que l'intensité totale appelée.
Cette méthode mise au point par Paul Boucherot, permet de faire des calculs selon un formalisme de type vectoriel sans utiliser la représentation de Fresnel trop lourde lorsque l'on est en présence de nombreux dipôles.
Utilité de la méthode
- Détail
- Dans le cadre d'une étude d'une installation, il faut calculer :
- La puissance totale consommée : c'est ce que l'on paie.
- L'intensité absorbée : pour le dimensionnement des câbles, disjoncteurs, sectionneur et choix de l'abonnement.
- Le facteur de puissance global lorsque c'est utile (installations alimentées en haute tension, généralement industrielles).
- La valeur des condensateurs s'il y a lieu d'améliorer le facteur de puissance.
Mise en oeuvre
Pour chaque dipôle I on calcule Pi et Qi (P désigne la puissance active et Q la puissance réactive).L'installation consomme Pt = ΣPi et Qt = ΣQi.On en déduit St = √P²t + Q²t d'où l'intensité totale It = St / U
Régimes sinusoïdaux monophasés
Il est rare que ces installations de faibles puissances nécessitent de faire des calculs de facteurs de puissance. Cependant il est parfois utile de pouvoir calculer l'intensité totale absorbée.
La puissance active est soit connue, indiquée par la plaque signalétique du récepteur, soit obtenue à l'aide de la relation :
puissance active : P = U * I * Cosφ
puissance apparente : S = U * I
puissance réactive : Q = U * I * Sinφ
puissance active : P = U * I * Cosφ
puissance apparente : S = U * I
puissance réactive : Q = U * I * Sinφ
Régimes sinusoïdaux triphasés
La méthode s'applique de la même manière mais on utilise les relations suivantes avec la racine de 3 qui vaut 1,732:
puissance active : P = √³ * U * I * Cosφ
puissance apparente : S = √³ * U * I
puissance réactive : Q = √³ * U * I * Sinφ
puissance active : P = √³ * U * I * Cosφ
puissance apparente : S = √³ * U * I
puissance réactive : Q = √³ * U * I * Sinφ
Installations alimentées en tension sinusoïdal et absorbant des courants non sinusoïdaux
Dans le cas où le courant absorbé n'est pas sinusoïdal, le problème est plus complexe : même si le courant est en phase avec la tension, la puissance n'est pas égale au produit des valeurs efficaces
La tension, sinusoïdal, peut s'écrire
U(t) = U √2 * Cosωt
Le courant, non sinusoïdal, peut se décomposer en série, dite série de Fourier :
I(t) = I1√2 * Cos (ωt + φ1) + I2√2 * Cos (ωt + φ2) + etc.....
Le calcul de la puissance active donne comme résultat :
P = U * I * Cosφ1
D'autre part la puissance apparente peut s'écrire :
S = √P² + Q² + D²
Avec les définitions des intermédiaires de calcul suivants :
la puissance réactive
Q = U * I1 * Sinφ1
la puissance déformante
D² = U²1 (I²2 + I²3 + I²n) = U²1 * I²h
I1 = la valeur efficace du courant fondamentale
Ih = la valeur efficace de l'ensemble des harmonique de rang supérieur a 1 du courant
φ1 : la valeur du déphasage du fondamental I1(t)par rapport à la tension
Cosφ : le facteur de déplacement
U(t) = U √2 * Cosωt
Le courant, non sinusoïdal, peut se décomposer en série, dite série de Fourier :
I(t) = I1√2 * Cos (ωt + φ1) + I2√2 * Cos (ωt + φ2) + etc.....
Le calcul de la puissance active donne comme résultat :
P = U * I * Cosφ1
D'autre part la puissance apparente peut s'écrire :
S = √P² + Q² + D²
Avec les définitions des intermédiaires de calcul suivants :
la puissance réactive
Q = U * I1 * Sinφ1
la puissance déformante
D² = U²1 (I²2 + I²3 + I²n) = U²1 * I²h
I1 = la valeur efficace du courant fondamentale
Ih = la valeur efficace de l'ensemble des harmonique de rang supérieur a 1 du courant
φ1 : la valeur du déphasage du fondamental I1(t)par rapport à la tension
Cosφ : le facteur de déplacement
Pont de Wheatstone
Un pont de Wheatstone est un instrument de mesure inventé par Samuel Hunter Christie en 1833,puis amélioré et démocratisé par Charles Wheatstone en 1843. Ceci est utilisé pour mesurer une résistance électrique inconnue par équilibrage de deux branches d'un circuit en pont, avec une branche contenant le composant inconnu.
Considérons la figure ci-dessus. Le pont est constitué de deux résistances connues, R 1 et R 2, d'une résistance variable de précision, R 3 et d'un galvanomètre ou voltmètre sensible, V G.
Le potentiel au point de jonction entre R 1 et R 2 (noté D) est obtenu grâce au théorème de Millman et vaut V.R 2 / (R 1 + R2), où V est la différence de potentiel aux bornes de la pile. Si nous plaçons entre R 3 et la masse une résistance inconnue, R x, la tension au point de jonction entre R 3 et R x vaut V.R x / (R 3 + R x).
Ajustons R3 de façon à annuler le courant dans le galvanomètre; la différence de potentiel aux bornes de celui-ci est donc nulle. En égalant les deux tensions calculées ci-dessus, on trouve:
Rx = (R3 * R2) / R1
En pratique, le pont de Wheatstone comporte un ensemble de résistances calibrées, de façon à pouvoir mesurer une large gamme de valeurs de R x avec une seule résistance de précision; il suffit de changer le rapport R1 / R2.
Par ailleurs, la même technique peut être utilisée pour mesurer la valeur de condensateurs pont de Sauty) ou d'inductances On remplace la source de tension continue par une source de tension alternative et la résistance de précision par un condensateur ou une inductance de précision. à l'équilibre du pont (courant nul dans le galvanomètre), le rapport des impédances dans la branche réactive est égal au rapport des résistances.
Le pont de Wheatstone est également utilisé lors de la mise en oeuvre de jauges de déformation.
Une jauge de déformation est basée sur la propriété qu'ont certains matériaux de voir leur conductibilité varier lorsqu'ils sont soumis à des contraintes, pressions ou déformations piézorésistance aussi connues sous le nom de barrorécepteurs. Elle permet de fabriquer des capteurs de pression, accélération etc. Comme les variations de résistance sont trop faibles pour être directement mesurables, il est nécessaire de faire appel à un montage en pont de Wheatstone.
Alimenté par une source de tension le pont a, à l'équilibre, une tension V nulle, mais la variation de l'une ou l'autre des résistances fait apparaître une tension non nulle. Dans la pratique, plusieurs de ces résistances sont des jauges.
L'intérêt de ce montage est que deux résistances adjacentes agissent en sens opposé et deux résistances opposées agissent dans le même sens.
On peut donc réduire les variations parasites (comme la température) et avoir une meilleure précision.
Un capteur à quatre jauges permet d'avoir encore une meilleure précision qu'un capteur à une jauge. Dans la pratique, le nombre de jauges est souvent dicté par la géométrie de la pièce.
Théorème d'Ampère
En magnétostatique le théorème d'Ampère permet de déterminer la valeur du champ magnétique grâce à la donnée des courants électriques. Ce théorème est une forme intégrale de l'équation de Maxwell-Ampère. Il a été découvert par André-Marie Ampère, et constitue l'équivalent magnétostatique du théorème de Gauss. Pour être appliqué analytiquement de manière simple, le théorème d'Ampère nécessite que le problème envisagé soit de symétrie élevée.
En régime quasi-statique ou permanent, dans le vide, le théorème d'Ampère énonce que la circulation, le long d'un circuit fermé, du champ magnétique engendré par une distribution de courant est égale à la somme algébrique des courants qui traversent la surface définie par le circuit orienté, multipliée par la perméabilité du vide (µ0 = 4 π * 10-7 H / m).
∮τB→ * dl→ = µ0 * ∑itraversant
où
∮τ représente l'intégrale curviligne sur le contour fermé τ
B→ est le champ d'induction magnétique
dl→ est l'élément infinitésimal de déplacement le long du contour τ
µ0 est la perméabilité du vide
∑itraversant est la somme algébrique des intensités des courants enlacés par le contour τ
où
∮τ représente l'intégrale curviligne sur le contour fermé τ
B→ est le champ d'induction magnétique
dl→ est l'élément infinitésimal de déplacement le long du contour τ
µ0 est la perméabilité du vide
∑itraversant est la somme algébrique des intensités des courants enlacés par le contour τ
Par le théorème de Stokes, on obtient l'expression de la loi d'Ampère sous forme locale qui établit une relation entre le champ B→ en un point de l'espace et la densité de courant J→ en ce même point, ∇→ ∧ B→ = µ0J→
Intensité enlacée
on peut distinguer plusieurs cas concernant l'intensité enlacée par le circuit
si le circuit enlace un courant volumique j, alors l'intensité enlacée aura la forme suivante
Itraversant = ∫∫S j→ * dS→
si le circuit enlace un courant surfacique k, alors l'intensité enlacée aura la forme suivante
Itraversant = ∫l k→ * dl→
si le circuit enlace plusieurs circuits filiformes alors on peut dire que l'intensité enlacée s'écrira
Itraversant = ∑Ii
avec Ii l'intensité d'un fil du circuit filiforme
attention, il s'agit d'une somme algébrique : il faut orienter le contour d'Ampère, et donc donner une normale à la surface, d'où une convention de signe concernant les courants enlacés, comptés positivement ou négativement selon leur sens.
on peut distinguer plusieurs cas concernant l'intensité enlacée par le circuit
si le circuit enlace un courant volumique j, alors l'intensité enlacée aura la forme suivante
Itraversant = ∫∫S j→ * dS→
si le circuit enlace un courant surfacique k, alors l'intensité enlacée aura la forme suivante
Itraversant = ∫l k→ * dl→
si le circuit enlace plusieurs circuits filiformes alors on peut dire que l'intensité enlacée s'écrira
Itraversant = ∑Ii
avec Ii l'intensité d'un fil du circuit filiforme
attention, il s'agit d'une somme algébrique : il faut orienter le contour d'Ampère, et donc donner une normale à la surface, d'où une convention de signe concernant les courants enlacés, comptés positivement ou négativement selon leur sens.
Théorème de Poynting
Le théorème de Poynting, énoncé par John Henry Poynting, concerne la conservation de l'énergie dans un champ électromagnétique. Il établit une relation entre énergie électromagnétique, effet Joule et le flux du vecteur de Poynting.
- ∫∫∫ (∂Wem / ∂t) * dτ = ∫∫∫ div π → * dτ + ∫∫∫ j→ * E→ * dτ
soit, sous forme locale, pour un volume dτ
- (∂ / ∂t) [(∈0E² / 2) + (B² / 2µ0)] = div (E→ Λ B→ / µ0) + j→ * E→
soit dans le cas général
- ∂ / ∂t (E→ * D→ / 2 + B→ * H→ / 2) = div (E→ Λ H→) + j→ * E→
soit, sous forme locale, pour un volume dτ
- (∂ / ∂t) [(∈0E² / 2) + (B² / 2µ0)] = div (E→ Λ B→ / µ0) + j→ * E→
soit dans le cas général
- ∂ / ∂t (E→ * D→ / 2 + B→ * H→ / 2) = div (E→ Λ H→) + j→ * E→
- Détail
- avec :
- E→ : champ électrique
- H→ : champ magnétique
- B→ : induction magnétique
- D→ : induction électrique
- j : densité de courant
- ∈0 : permittivité dans le vide
- µ0 : perméabilité dans le vide
En termes informels, on peut dire que le flux du vecteur de Poynting à travers une surface fermée est égal à la somme de la variation d'énergie électromagnétique et de l'effet Joule dans le volume intérieur à la surface.
Démonstration à partir des équations de Maxwell
div II = div E * B / µ0 = - 1 / µ0 E * rot B + 1 / µ0 B * rot E
en utilisant la formule d'analyse vectorielle
div II = - 1 / µ0 E * [µ0j + µ0ε0 * (∂E / ∂t)]
en utilisant les équations de Maxwell - Ampère et Maxwell - Faraday
div II = - 1 / µ0 E * [µ0j + µ0ε0 * (∂E / ∂t)] + 1 / µ0 B * (- ∂B / ∂t)
div II = -j * E -∂u / ∂t
avec
u = ε0E² / 2 + B² / 2µ0
la densité volumique d'énergie électromagnétique.
div II = div E * B / µ0 = - 1 / µ0 E * rot B + 1 / µ0 B * rot E
en utilisant la formule d'analyse vectorielle
div II = - 1 / µ0 E * [µ0j + µ0ε0 * (∂E / ∂t)]
en utilisant les équations de Maxwell - Ampère et Maxwell - Faraday
div II = - 1 / µ0 E * [µ0j + µ0ε0 * (∂E / ∂t)] + 1 / µ0 B * (- ∂B / ∂t)
div II = -j * E -∂u / ∂t
avec
u = ε0E² / 2 + B² / 2µ0
la densité volumique d'énergie électromagnétique.
Vecteur de Poynting
Le vecteur de Poynting, noté π , S, N, ou encore R, est un vecteur dont la direction indique, dans un milieu isotrope, la direction de propagation d'une onde électromagnétique et dont l'intensité vaut la densité de puissance véhiculée par cette onde. Le module de ce vecteur est donc une puissance par unité de surface, c'est-à-dire un flux d'énergie.
Expression générale du vecteur de Poynting
Le vecteur de Poynting s'exprime en Watt par mètre carré
Soient E et B le champ électrique et le champ magnétique. Alors, le vecteur de Poynting est défini par
π → = (E→ Λ B→ / µ0)
où µ0 est la perméabilité du vide. Dans un matériau de perméabilité magnétique µ quelconque, il convient de prendre en compte l'excitation magnétique H définie par la relation B = µ H. L'expression plus générale du vecteur de Poynting est donc
π → = (E→ Λ H→
Le vecteur de Poynting s'exprime en Watt par mètre carré
Soient E et B le champ électrique et le champ magnétique. Alors, le vecteur de Poynting est défini par
π → = (E→ Λ B→ / µ0)
où µ0 est la perméabilité du vide. Dans un matériau de perméabilité magnétique µ quelconque, il convient de prendre en compte l'excitation magnétique H définie par la relation B = µ H. L'expression plus générale du vecteur de Poynting est donc
π → = (E→ Λ H→
Moyenne temporelle en notation complexe
Dans le cas d'une onde électromagnétique plane progressive harmonique, on a
E→ = E→0 cos (ωt - φ)
et
B→ = B→0 cos (ωt - ψ)
On peut donc associer des grandeurs complexes aux champs
E→ et B→ en posant avec i le nombre i² = -1
E→ = E0→eiωt = E→0e-iφeiωt
et
B→ = B0→eiωt = B→0e-iψeiωt
La moyenne temporelle du vecteur de Poynting vaut alors
{ π →}t = 1 / 2µ0 Re (E→ Λ B→*)
où B→* désigne le conjugué de B→
E→ = E→0 cos (ωt - φ)
et
B→ = B→0 cos (ωt - ψ)
On peut donc associer des grandeurs complexes aux champs
E→ et B→ en posant avec i le nombre i² = -1
E→ = E0→eiωt = E→0e-iφeiωt
et
B→ = B0→eiωt = B→0e-iψeiωt
La moyenne temporelle du vecteur de Poynting vaut alors
{ π →}t = 1 / 2µ0 Re (E→ Λ B→*)
où B→* désigne le conjugué de B→
Puissance électromagnétique traversant une surface Σ
Une conséquence du théorème de Poynting est que la puissance électromagnétique traversant une surface est donnée par le flux du vecteur de Poynting à travers cette surface.
PS = ∫∫Σ π → * d→S
Equation de l'énergie d'un champ électromagnétique
Soit Uem l'énergie du champ électromagnétique
Uem = ∫∫∫V WemdΤ
avec W densité volumique d'énergie
on définit la quantité d'énergie quittant un volume Τ pendant un temps δt
- dUem / dt = - d / dt ∫∫∫V (Wem dΤ) = - ∫∫∫V (∂Wem / ∂t) * dΤ
Soit P→, vecteur flux d'énergie du champ. D'après le théorème de Green-Ostrogradsky, on peut dire que le flux sortant du volume V est
∫∫Σ P→ * n→dS
avec n→ vecteur normal à la surface. Σ du volume, orienté vers l'extérieur
Uem = ∫∫∫V WemdΤ
avec W densité volumique d'énergie
on définit la quantité d'énergie quittant un volume Τ pendant un temps δt
- dUem / dt = - d / dt ∫∫∫V (Wem dΤ) = - ∫∫∫V (∂Wem / ∂t) * dΤ
Soit P→, vecteur flux d'énergie du champ. D'après le théorème de Green-Ostrogradsky, on peut dire que le flux sortant du volume V est
∫∫Σ P→ * n→dS
avec n→ vecteur normal à la surface. Σ du volume, orienté vers l'extérieur
- Détail
- On peut expliciter la perte d'énergie du volume de la manière suivante
- Pertes dues aux frottements des charges mobiles
- Pertes dues au rayonnement électromagnétique sortant du volume
On peut donc dire que
- ∫∫∫V (∂Wem / ∂t) * dΤ = ∫∫∫V + ∇→ * P→dΤtravail fourni par le champ à la matière
calculons ce travail
F→Electrique = q(E→ + v→ * B→)
WElectrique = F→ * d→r = qE→ * d→r
on voit facilement que la force magnétique ne travaille pas
Passons à la puissance fournie par le champ
∂WElectrique / ∂t = F→ * v→ = qE→ * v→ pour une charge.
on est dans le cas de N charges
∂WElectrique / ∂t = NqE→ * v→
or
Nqv→ = j→
donc
∂WElectrique / ∂t = j→ * E→
cette perte de puissance est égale à la perte d'énergie du champ par unité de temps et de volume donc on écrit finalement
- ∫∫∫v (∂Wem ∂t) * dΤ = ∫∫∫v ∇→ * P→dΤ + ∫∫∫v j→ * E→dΤ
donc finalement on a
- ∂Wem ∸ ∂t = ∇→ * P→ + j→ * E→, eq. de l'énergie du champ électromagnétique
- ∫∫∫V (∂Wem / ∂t) * dΤ = ∫∫∫V + ∇→ * P→dΤtravail fourni par le champ à la matière
calculons ce travail
F→Electrique = q(E→ + v→ * B→)
WElectrique = F→ * d→r = qE→ * d→r
on voit facilement que la force magnétique ne travaille pas
Passons à la puissance fournie par le champ
∂WElectrique / ∂t = F→ * v→ = qE→ * v→ pour une charge.
on est dans le cas de N charges
∂WElectrique / ∂t = NqE→ * v→
or
Nqv→ = j→
donc
∂WElectrique / ∂t = j→ * E→
cette perte de puissance est égale à la perte d'énergie du champ par unité de temps et de volume donc on écrit finalement
- ∫∫∫v (∂Wem ∂t) * dΤ = ∫∫∫v ∇→ * P→dΤ + ∫∫∫v j→ * E→dΤ
donc finalement on a
- ∂Wem ∸ ∂t = ∇→ * P→ + j→ * E→, eq. de l'énergie du champ électromagnétique
Théorème d'échantillonnage de Nyquist-Shannon
Le théorème de Nyquist-Shannon, nommé d'après Harry Nyquist et Claude Shannon, énonce que la fréquence d'échantillonnage d'un signal doit être égale ou supérieure au double de la fréquence maximale contenue dans ce signal, afin de convertir ce signal d'une forme continue à une forme discrète (discontinue dans le temps). Ce théorème est à la base de la conversion analogique-numérique des signaux.
La meilleure illustration de l'application de ce théorème est la détermination de la fréquence d'échantillonnage d'un CD audio, qui est de 44,1 kHz.
Considérations élémentaires
Si on veut utiliser un signal échantillonné, il faut être sûr que celui-ci contienne toute l'information du signal analogique d'origine. Il est souvent commode de considérer celui-ci comme une somme de sinusoïdes. Or il est intuitivement évident qu'une perte d'information se produit si le pas d'échantillonnage est trop grand par comparaison avec les périodes en cause, la fréquence d'échantillonnage étant trop faible par rapport aux fréquences considérées.
x (t) = α cos (2 π αt)
En l'échantillonnant avec un pas T soit une fréquence 1 / T
on obtient la suite de valeurs numériques
xn = α cos (2 π nƒT)
Considérons maintenant le signal d'amplitude β et de fréquence 1 / T - ƒ :
y (t) = β cos (2 π (1 / T - ƒ)t)
Une fois échantillonné à la même fréquence, il devient
yn = β cos (2 π n(1 / T - ƒ)T) = β cos (2 π n(1 - ƒT))
trigonométrie élémentaire conduit à
yn = β cos (2 π nƒT)
En l'échantillonnant avec un pas T soit une fréquence 1 / T
on obtient la suite de valeurs numériques
xn = α cos (2 π nƒT)
Considérons maintenant le signal d'amplitude β et de fréquence 1 / T - ƒ :
y (t) = β cos (2 π (1 / T - ƒ)t)
Une fois échantillonné à la même fréquence, il devient
yn = β cos (2 π n(1 / T - ƒ)T) = β cos (2 π n(1 - ƒT))
trigonométrie élémentaire conduit à
yn = β cos (2 π nƒT)
Ainsi, dans la somme xn + yn, il est impossible de distinguer ce qui appartient au signal de fréquence ƒ et à celui de fréquence 1 / T - ƒ. Ce résultat conduit à l'effet de repliement de spectre ou encore aliasing, qui indique que l'on prend une sinusoïde pour une autre alias.
Si la plus haute fréquence d'un signal est ƒM, la fréquence 1 / T - ƒM ne doit pas appartenir au spectre du signal, ce qui conduit à l'inégalité : 1 / T ≥ 2ƒM
Pour qu'un signal ne soit pas perturbé par l'échantillonnage, la fréquence d'échantillonnage doit être supérieure au double de la plus haute fréquence contenue dans le signal. Cette fréquence limite s'appelle la fréquence de Nyquist.
On peut interpréter le résultat précédent en considérant un signal transitoire x(t), donc muni d'une transformée de Fourier X(f).
x* (t) = Tx(t). δT(t)
la transformée de Fourier de x*(t) est la convolution de la TF de x(t) par la TF du peigne de dirac :
X*(ƒ) = X(ƒ)* [∞ ∑ n=-∞]δ(ƒ - n / T)
Le dirac étant l'élement neutre de la convolution, on obtient :
X*(ƒ) = [+∞ ∑ n = -∞] X(ƒ - n / T)
la transformée de Fourier de x*(t) est la convolution de la TF de x(t) par la TF du peigne de dirac :
X*(ƒ) = X(ƒ)* [∞ ∑ n=-∞]δ(ƒ - n / T)
Le dirac étant l'élement neutre de la convolution, on obtient :
X*(ƒ) = [+∞ ∑ n = -∞] X(ƒ - n / T)
Le rapprochement des deux résultats montre que le calcul de la transformée d'un signal échantillonné au pas T par la méthode des rectangles donne la somme de la transformée vraie et de toutes les translatées de celle-ci avec un pas égal à la fréquence d'échantillonnage 1 / T.
Toute l'information utile est contenue dans l'intervalle [-1 / (2T), 1 / (2T)].
Si les fréquences présentes dans le signal ne débordent pas de cet intervalle, c'est-à-dire si la fréquence d'échantillonnage est supérieure au double de la plus haute fréquence, on obtient la transformée vraie. Dans le cas contraire, les translatées voisines viennent se superposer. Ce phénomène est appelé recouvrement du spectre
Du fait de la symétrie, tout se passe comme si le spectre vrai était replié,l'énergie associée aux fréquences supérieures à la moitié de la fréquence d'échantillonnage est transférée en dessous de cette fréquence. Si on veut éviter le franglais on utilise en général le terme repliement de préférence à aliasing.
Ces résultats s'appliquent sans modification à un signal à variance finie.
Formule de Shannon
Puisque la transformée X*(f) du signal correctement échantillonné contient, dans l'intervalle [-½T,½T], la transformée du signal d'origine x(t), on peut reconstituer celui-ci en calculant la transformée inverse, l'intégration étant bornée à cet intervalle.
On obtient ainsi
x(t) = [+∞ ∑ n=-∞] x (nT). sinc ( π / T (t-nT))
avec : sinc qui est le sinus cardinal noté :
sinc (x) = sin(x)/x
x(t) = [+∞ ∑ n=-∞] x (nT). sinc ( π / T (t-nT))
avec : sinc qui est le sinus cardinal noté :
sinc (x) = sin(x)/x
Théorème de Kennelly
Le théorème de Kennelly, ou transformation triangle-étoile, ou transformation Y-Δ, ou encore transformation T-∏, est une technique mathématique qui permet de simplifier l'étude de certains réseaux électriques.
Ce théorème, nommé ainsi en hommage à Arthur Edwin Kennelly, permet de passer d'une configuration triangle (ou Δ, ou ∏, selon la façon dont on dessine le schéma) à une configuration étoile (ou, de même, Y ou T). Le schéma ci-contre est dessiné sous la forme triangle-étoile, les schémas ci-dessous sous la forme T-∏.
Ce théorème est parfois utilisé en électrotechnique ou en électronique de puissance afin de simplifer des systèmes triphasés.
Théorème de Millman
Le théorème de Millman est une forme particulière de la loi des noeuds exprimée en termes de potentiel. Il est ainsi nommé en l'honneur de l'électronicien américain Jacob Millman.
Dans un réseau électrique de branches en parallèle, comprenant chacune un générateur de tension parfait en série avec un élément linéaire, la tension aux bornes des branches est égale à la somme des forces électromotrices respectivement multipliées par l'admittance de la branche, le tout divisé par la somme des admittances.
Vm = (k=1∑NEk * Yk) / (k=1∑NYk) = (k=1∑N Ek / Zk) / (k=1∑N 1 / Zk)
Dans le cas particulier d'un réseau électrique composé de résistances :
Vm = (k=1∑NEk * Gk) / (k=1∑NGk) = (k=1∑N Ek / Rk) / (k=1∑N 1 / Rk)
Dans le cas particulier d'un réseau électrique composé de résistances :
Vm = (k=1∑NEk * Gk) / (k=1∑NGk) = (k=1∑N Ek / Rk) / (k=1∑N 1 / Rk)
On peut aussi le généraliser avec des générateurs de courants. S'il y a, toujours en parallèle, des courants Ik connus injectés vers le même point M, alors on peut écrire
Vm = (k=1∑NEk * Gk) + k=1∑NIk / (k=1∑NGk) = (k=1∑N Ek / Rk + k=1∑PIk) / (k=1∑NEk 1 / Rk)
Avec G, la conductance. On remarque que la présence de générateurs de courants ne modifie pas le dénominateur.
Avec G, la conductance. On remarque que la présence de générateurs de courants ne modifie pas le dénominateur.
Théorème de Tellegen
En électricité, le Théorème de Tellegen est une conséquence directe des lois de Kirchhoff qui traduit en particulier la conservation de l'énergie dans un circuit électrique isolé. Ce théorème doit son nom à Bernard Tellegen, un chercheur néerlandais à qui on doit notamment l'invention de la pentode et qui le formula pour la première fois dans une publication de 1952.
énoncé
Si un circuit électrique quelconque possède N branches, individuellement soumises à une tension uk et parcourues par un courant ikmais respectant toutes ensemble la même convention générateur ou récepteur, alors:
k = 1∑N Uk * Ik = 0
La formulation de ce théorème permet de constater qu'il ne dépend pas de l'aspect linéaire et de la constitution matérielle des circuits qui l'utilisent ou, plus généralement, de la relation de dépendance entre la tension et le courant dans chacune de leurs branches. En pratique, avec un circuit donné, il suffit juste que les deux répartitions considérées, des courants d'une part et des tensions d'autre part, qu'elles soient liées entre elles ou non, obéissent respectivement à la loi des noeuds et à la loi des mailles pour y être assuré de l'applicabilité du théorème. Plus précisément, avec une même topologie de circuit où les lois de Kirchhoff sont généralement respectées, s'il existe deux situations possibles où les courants et les tensions se répartissent différemment alors on a, pour la première:
k = 1∑N uk * ik = 0
et, pour la deuxième:
k=1∑N u'k * i'k = 0
mais également
k=1∑N u'k * ik = 0
k=1∑N uk * i'k = 0
et, pour la deuxième:
k=1∑N u'k * i'k = 0
mais également
k=1∑N u'k * ik = 0
k=1∑N uk * i'k = 0
D'un point de vue physique, indépendamment du contenu d'un circuit électrique, ce théorème indique qu'un circuit respectant les lois de Kirchhoff possède un bilan de puissance global qui est nul. Ceci n'est que la traduction de l'assimilation du circuit électrique à un système thermodynamique isolé.
D'un point de vue mathématique, ce théorème montre que les sous-espaces vectoriels Vi et Vu constitués de tous les vecteurs qui satisfont les équations de Kirchhoff, pour respectivement les courants et les tensions, sont orthogonaux dans Rn
La validité de ce théorème est déjà simple à établir, grâce à la loi des mailles, pour un circuit ne contenant qu'une maille. Lorsque le circuit est plus complexe, c'est-à-dire s'il est constitué de plusieurs mailles, il suffit de considérer que ce montage n'est que l'agglomérat de plusieurs circuits à une seule maille pour étendre sa validité. Dans cette dernière étape, la loi des noeuds sert alors à décomposer les courants du circuit entier en ceux de chacune des mailles prises individuellement.
Théorème de Norton
De même on peut remplacer tout réseau linéaire, ne comportant pas de sources commandées, pris entre deux de ses bornes par une source de courant I0 en parallèle avec une résistance R0.L'intensité I0 est égale au courant de court-circuit, les deux bornes étant reliées par un conducteur parfait. La résistance R0 est celle du circuit vu des deux bornes lorsque toutes les sources sont éteintes.
Equivalence entre représentations de Thévenin et Norton
L'application respective des théorèmes de Thévenin et Norton permet de montrer l'équivalence de deux circuits suivants
Théorème de Thévenin
Un réseau linéaire, ne comprenant que des sources indépendantes de tension, de courant et des résistances,pris entre deux bornes se comporte comme un générateur de tension E0 en série avec une résistance R0. La f.e.m. E0 du générateur équivalent est égale à la tension existant entre les deux bornes considérées lorsque le réseau est en circuit ouvert. La résistance R0 est celle du circuit vu des deux bornes lorsque toutes les sources sont éteintes.
Théorème de Kirchhoff (mailles)
La loi des mailles exprime le fait que lorsque une charge parcourt un circuit fermé,l'énergie qu'elle perd en raversant une partie du circuit est égale à l'énergie qu'elle gagne dans l'autre partie.Ainsi:
la somme algébrique des tensions le long d'une maille est nulle
∑mailleU = 0
∑mailleU = 0
Pour cela, il faut choisir arbitrairement un sens de parcours de la maille et convenir que les tensions dont la flèche pointe dans le sens du parcours sont comptées comme positives et les autres comme négatives.
NOTE : Une maille est constituée de tensions formant un parcours fermé. Chaque tension est présente d'un point du parcours à un autre sans qu'il y ait nécessairement un courant qui circule entre eux.
Théorème de Kirchhoff (noeuds)
La loi des noeuds exprime la conservation de la charge qui signifie que la somme des courants sortant d'un noeud est égale à la somme des courants entrant. Autrement dit:
la somme algébrique des courants est nulle en tout noeud d'un circuit
∑noeudI = 0
Pour cela, il faut choisir un signe pour les courants entrant et le signe contraire pour les courants sortant. En général, on choisit le signe positif pour les courants entrants.
Rontgen
Le röntgen (symbole R) est une ancienne unité cgs permettant de quantifier l'exposition aux rayonnements ionisants gamma, originellement définie comme la radiation induisant une unité de charge électrostatique dans un centimètre cube d'air sec à pression et température normales. Il est nommé en l'honneur du physicien allemand Wilhelm Röntgen, découvreur des rayons X.
Il a été supplanté par le coulomb par kilogramme (C/kg).
La dose naturelle d'arrière-plan rayons cosmiques, surtout est d'environ 10 µR par heure ,elle augmente avec l'altitude.
Le röntgen n'est pas une unité de dose mais d'exposition. Le röntgen exprime la capacité d'ionisation des rayons X ou y dans l'air et correspond à la formation de 2,1×109 paires d'ions dans 1cm3 d'air, ce qui conduit à une dose absorbée de 83 ergs par gramme.
Rayleigh
Le rayleigh est une unité d'intensité lumineuse de l'ancien Système CGS, de symbole R, il correspond à la brillance d'une source émettant dans toutes les directions un million de photons lumineux par seconde par centimètre carré.
Ainsi, 1 R = 795 774 716 photons/(m².s.sr).
Le nom de rayleigh lui a été attribué en 1956, en hommage au physicien britannique John William Strutt Rayleigh, cette unité a été utilisée en astronomie et en physique pour mesurer la brillance, plus particulièrement dans le cas d'une source monochromatique.
Ampère
unité de mesure de l'intensité du signal éléctrique du système international, équivaut à 1 Coulomb par seconde, soit environ 6,28x10 charge élémentaire,symbole A
Ohm
la loi d'ohm est une règle permettant de relier l'intensité traversant un dipole et la tension mesurer a ces bornes,symbole Z en AC et R en DC
Oersted
L'oersted (symbole Oe) est l'unité CGS électromagnétique à trois dimensions d'excitation magnétique ou de champ magnétique.
L'oersted, nommé ainsi en l'honneur de Hans Christian oersted, ne peut pas être comparé strictement à l'unité correspondante du système international (SI), l'ampère par mètre, car le SI est à quatre dimensions lorsqu'on se limite aux grandeurs mécaniques et électriques. Cela dit, l'oersted correspond à 10³ / 4 π A. m-1 ≈ 79,577471545947 A. m-1.
Coulomb
le coulomb est une unité de charge éléctrique dans le système international, ces une unité dérivée ,ces la quantité d'éléctricité traversant une section d'un conducteur parcouru par une intensité de 1A pendant 1 seconde,symbole=C
Tesla
le tesla est l'unité dérivée d'induction magnétiue du système international qui répartit uniformément sur une surface de 1 mètre carré, produit une induction magnétique de 1 weber,symbole = T
Weber
le weber est l'unité de mesure du flux d'induction magnétique du système internationnale,symbole = WB
Hertz
le hertz est l'unité de fréquence éléctrique du système international, elle est équivalente à une oscillation par seconde,symbole=Hz
Farad
le farad est l'unité de capacité éléctrique du système internationale, ces la capacité d'un condensateur éléctrique entre les armatures duquel apparait une différence de potenciel de 1 volt lorsque il est chargé de 1 coulomb,symbole = F
Lumen
le lumen est l'unité de flux lumineux dérivée du système international, 1 lumen correspond au flux émis dans un angle solide de 1 stéradian par une source ponctuel uniforme située au sommet de l'angle solide dont l'intensité vaut 1 candela,symbole = Ln
Candela
le candela est l'unité de l'intensité lumineuse dérivée du système international, le candela est l'intensité lumineuse dans une direction donnée d'une source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence 540X10exposant12 hertz et dont l'intensité énergétique dans cette direction est de 1 / 683 watt par stéradian,symbole = CD
Fem
diférence de potenciel éléctrique capable de faire circuler du courant éléctrique dans un circuit
loi de joule
le joule est la quantité de chaleur dégager pendant une seconde par une résistance de un ohm traverser par une intensité de un ampère
Loi de Planck
La loi de Planck définit la distribution de luminance énergétique monochromatique du rayonnement thermique du corps noir en fonction de la température thermodynamique.
L°λ = 2hc² / λ 5 * 1 / ehc /(λ k b T - 1) avec L°λ en W.m-2.sr-1.m-1.
où c est la vitesse de la lumière dans le vide, h est la constante de Planck et kb est la constante de Boltzmann.
Loi de Wien
Le maximum de ce spectre est donné par la loi de Wien :
avec λmaxen mètres et T en kelvins. Cette dernière loi exprime le fait que pour un corps noir, le produit de la température et de la longueur d'onde du pic de la courbe est toujours égal à une constante. Cette loi très simple permet ainsi de connaître la température d'un corps assimilé à un corps noir par la seule forme de son spectre et de la position de son maximum.
Loi de Stefan-Boltzmann
D'après la loi de Stefan-Boltzmann, la densité de flux d'énergie ou densité de puissance ou émittance énergétique Mo(T) (en W m-2) émis par le corps noir varie en fonction de la température absolue T (exprimée en kelvin) selon la formule : M° (T) = σ T 4
où s est la constante de Stefan-Boltzmann qui vaut environ 5,67.10-8 Wm-2K-4.
Loi de Nernst-Einstein
La loi de Nernst-Einstein est une loi qui intervient dans la migration des espèces dans les solides cristallins, lorsque les espèces sont soumises à une force. Par espèces, on entend défauts cristallins.
Cette loi permet de calculer la vitesse de migration des espèces en fonction de l'intensité de la force et du coefficient de diffusion de l'espèce dans le cristal.
En l'absence de force
En l'absence de force, les défauts migrent aléatoirement, par sauts d'un site à un site voisin. Ces sauts sont possibles grâce à l'agitation thermique.
Par unité de temps, une espèce a une probabilité Γi de faire un saut vers un site i voisin. La vitesse moyenne des particules est nulle, la moyenne quadratique des déplacements <X²> durant un temps t est non nulle et on a : < X²> = t * ∑1n Γi * δξi.
si δξi est la longueur algébrique positive ou négative selon la direction de référence du saut i.
Effet d'une force
Lorsque l'espèce est soumise à une force, cela rompt la symétrie des sauts, les probabilités de deux sauts opposés ne sont plus égales. Pour simplifier, on ne considère qu'une seule espèce et un mouvement dans une direction donnée. Si Γ+ est la probabilité que la particule se déplace d'une longueur +δx par unité de temps et Γ- la probabilité qu'elle se déplace d'une longueur -δx, alors le parcours moyen <X> après un temps t vaut : <X> = t * (Γ+ - Γ-), ce qui permet de définir la vitesse moyenne v : v = <X> / t = (Γ+ - Γ-) * δx.
Ce mouvement sous l'effet d'une force crée un gradient de concentration. Or, la diffusion aléatoire tend à niveler les concentrations et donc s'oppose à la migration forcée.
- Détail
- on a donc deux flux :
- un flux j 1 créé par la force j 1 = v * c, où c est la concentration de l'espèce
- un flux j 2 opposé qui suit la loi de Fick J2 = -D * ∂c / ∂x où D est le coefficient de diffusion de l'espèce
- Le flux total vaut donc
- J = v * c -D * ∂c / ∂x
Régime stationnaire
Si l'on attend suffisamment longtemps, on atteint un régime stationnaire : les flux j 1 et j 2 se compensent, on a un gradient de concentration constant. On a donc j = 0, soit, si c∞(x) est cette concentration constante : v * c∞ = D * ∂c∞ / ∂x, supposons maintenant que la force soit conservative. Elle dérive donc d'un potentiel η : F = - ∂η / ∂x, à l'équilibre dynamique, les particules sont réparties suivant une statistique de Maxwell-Boltzmann : C∞(x) = c0 * exp (-η / kT), où k est la constante de Boltzmann et T est la température absolue. En introduisant ceci dans l'équation précédente, on obtient : v * c0 * e-η / kT = - D / kT * ∂η / ∂x * c0 * e -η / kT, ce qui nous donne la loi de Nernst-Einstein : v = DF / kT.
Frottement
Cette loi ressemble à une loi de frottement fluide. Lors d'un mouvement à faible vitesse dans un fluide non turbulent, on peut estimer que la force de frottement est proportionnelle à la vitesse et donc que l'on atteint un régime stationnaire où la vitesse est proportionnelle à la force : v = B * F, où B est la mobilité de l'espèce.
La loi de Nernst-Einstein nous donne donc : B = D / kT , d'où l'on déduit la loi d'Einstein : D = B * kT.
chaleur massique
la chaleur massique symboliser par la lettre C est le coéfficient permettant de calculer le temps nécessaire et la puisance requise pour élever de 1° centigrade 1 gramme de matière quelconque
- Détail
- Air = 1,01
- Aluminium = 0,90
- éthanol = 2,45
- Or = 0,18
- Granite = 0,80
- Fer = 0,45
- Huile d'olive = 2,00
- Argent = 0,24
- Cuivre = 0,39
- Zinc = 0,38
- Acier = 005
- Acier inoxydable = 0,51
- Eau = 4,18
- Bois = 1,76
- Argile-Brique = 0,92
- Maçonnerie courante = 0,84 à 1,05
- Verre = 0,77
Perméabilité magnétique
B:le champ magnétique,H:le champ d'excitation magnétique
a perméabilité magnétique est la capacité d'un corps à modifier un champ magnétique, cette valeur dépend ainsi du milieu dans lequel il évolue, le champ magnétique varie linéairement avec l'excitation du champ magnétique
Effet de pointe
L'effet de pointe, aussi appelé pouvoir des pointes, est un phénomène physique expliquant l'influence d'un objet métallique pointu sur le champ électrique environnant. Les applications typiques de ce phénomène sont les paratonnerres.
- Détail
- Considérons deux boules conductrices.
- Une grande boule de rayon R et une petite de rayon r = R / 2.
- Si on les porte au même potentiel électrique V, la charge de chaque boule peut être calculée d'après cette formule :
- qR = V * 4 π ε0R
- qr = V * 4 π ε0r = (qR = V * 4 π ε0R) / 2 = qR / 2
- La petite boule aura donc une charge électrique moitié moins importante que la grosse boule.
- Le module du champ électrique s'exprime alors ainsi :
- ER = V * R / d²
- Er = V * r / d² = (V * R / 2) / d² = ½ * (V * R / d²) = ER / 2
- A une même distance donnée d, il sera donc deux fois moins important pour la petite boule.
- Or nous pouvons nous rapprocher de leur voisinage d = r pour la petite, d = R pour la grande, car c'est la distance par rapport à leur centre :
- ER = V * R / R½
- Er = V * r / r½ = (V * R / 2) / (R / 2)½ = (V * R / 2) / (R½ / 4) = 2 * (V * R / R½) = 2ER
Finalement, nous obtenons que le champ électrique au voisinage de la petite boule sera deux fois plus important qu'au voisinage de la grosse boule. Si on considère une pointe comme une boule dont le diamètre est petit, on obtient un champ électrique dont la valeur tend vers l'infini à son voisinage. Ce champ électrique très important va contribuer à l'ionisation de l'air et ainsi l'amorçage d'un éventuel arc électrique.
Ce phénomène est très présent dans la vie quotidienne : il est, par exemple, à l'origine des feux de Saint-Elme et permet d'expliquer pourquoi la foudre tombe le plus souvent sur des objets pointus (clocher, arbre, sommet d'un parapluie et bien sûr paratonnerre).
Sous l'action du champ électrique intense à l'extrémité de la pointe, des électrons du métal peuvent être émis (régime d'émission de champ par effet tunnel). C'est l'effet Fowler-Nordheim.
L'effet de pointe explique pourquoi on prend le courant en touchant une voiture : en particulier par frottement sur l'air, la carcasse métallique de la voiture est portée à un potentiel non nul, et comme elle n'est en général pas directement reliée à la terre (les pneus ne sont pas conducteurs), elle conserve ce potentiel, jusqu'à ce qu'une personne en approche les doigts, ceux-ci formant des pointes, les charges s'y accumulent et un arc électrique transitoire se forme entre la voiture et les doigts. Il suffirait de toucher d'abord la voiture avec le plat de la main pour la décharger sans que le champ électrique soit suffisant pour créer une étincelle et éviter ce désagrément.
Effeit meissner
L'effet Meissner résulte de l'expulsion des champs magnétiques par un matériau supraconducteur.
L'effet Meissner est l'exclusion totale de tout flux magnétique de l'intérieur d'un supraconducteur. Il a été découvert par Walther Meissner et Robert Ochsenfeld en 1933 et est souvent appelé Diamagnétisme parfait ou l'effet Meissner-Ochsenfeld L'effet Meissner est l'une des propriétés définissant la supraconductivité et sa découverte a permis d'établir que l'apparition de la superconductivité est une transition de phase. L'exclusion du flux magnétique est due à des courants électriques d'écrantage qui circulent à la surface du supraconducteur et qui génèrent un champ magnétique qui annule exactement le champ appliqué. Ces courants d'écrantage apparaissent quand un matériau supraconducteur est soumis à un champ magnétique. En effet, si l'on refroidit un matériau supraconducteur en présence d'un champ magnétique, le champ est expulsé au moment de la transition supraconductrice! Tandis qu'un matériau hypothétique présentant seulement la propriété de résistance nulle maintiendrait l'intensité (et le sens) du champ magnétique, qu'il aurait possédé lors de la transition, constante en son sein tant que cette propriété se maintiendrait. L'effet Meissner est donc une propriété des supraconducteurs qui est distincte de la conductivité infinie. En fait, l'effet Meissner ou diamagnétisme parfait est la propriété caractéristique principale d'un supraconducteur. Mais, cela ne peut se comprendre seulement par le fait que la résistance électrique d'un supraconducteur est nulle: les courants de Foucault induits par les mouvements ultérieurs du matériau dans le champ magnétique, ne sont pas atténués. F. London a pu décrire l'effet Meissner en postulant que dans un supraconducteur il existe un courant proportionnel au potentiel vecteur électromagnétique Cette équation n'est pas invariante de jauge, il faut donc préciser qu'on considère la jauge de Coulomb.En utilisant l'équation de Maxwell-Ampère où dans le cas d'un milieu supraconducteur s'étendant dans le demi-espace x 0. La longueur ? est la longueur de pénétration du champ magnétique. Cette équation montre que les champs magnétiques ne pénètrent que la surface des supraconducteurs. Une autre conséquence de l'effet Meissner est puisque les courants électriques (du supraconducteur) génèrent des champs magnétiques tels qu'ils annulent le champ externe, ses courants électriques s'écoulent essentiellement dans sa surface immédiate. L'équation de London peut se déduire de la Théorie de Ginzburg-Landau
Effeit josephson
En physique,l'effet Josephson se manifeste par l'apparition d'un courant entre deux matériaux supraconducteurs séparés par une couche faite d'un matériau isolant ou métallique non-supraconducteur.
Dans le premier cas, on parle de jonction Josephson S-I-S (supraconducteur-isolant-supraconducteur) et dans le second de jonction S-M-S.
On distingue de plus deux types d'effet Josephson ,l'effet josephson continu (D.C. Josephson effect en anglais) et l'effet Josephson alternatif (A.C. Josephson effect).Ces deux effets ont été prédits par Brian David Josephson en 1962 à partir de la théorie BCS.Ces travaux lui ont valu le prix Nobel de physique en 1973,avec Leo Esaki et Ivar Giaever.
Bien que les paires de Cooper ne puissent pas exister dans un isolant ou un métal non-supraconducteur, si la couche qui sépare les deux supraconducteurs est suffisamment mince, elles peuvent la traverser par l'effet tunnel et garder leur cohérence de phase. C'est la persistance de cette cohérence de phase qui donne lieu à l'effet Josephson.
Effet Josephson alternatif
à cause de l'effet tunnel des paires de Cooper, le courant supraconducteur à travers la barrière séparant les supraconducteurs est:
Is = Ic sin (∅1 - ∅2)
où I c est un courant caractéristique de la jonction et f1,2 sont les phases supraconductrices des deux supraconducteurs.
D'autre part, la phase supraconductrice étant canoniquement conjuguée avec le nombre de particules, elle obéit à l'équation du mouvement:
h * [d (∅1 - ∅2)] / dt = 2e (V1 - V2)
où e est la charge de l'électron et V 1- V 2 est la différence de potentiel existant entre les deux supraconducteurs. Il en résulte que:
I (t) = Ic sin [2e / h (V1 - V2) t + φ0]
Autrement dit, l'application d'une différence de potentiel entraîne des oscillations du courant supraconducteur à une pulsation
2e / h (V1 - V2)
L'effet Josephson alternatif fournit ainsi un moyen de mesurer le rapport e / h ou de relier les standards du Volt et de la Seconde
Effet Josephson continu
L'équation du paragraphe ci-dessus, liant le courant à la différence de tension appliquée à la jonction, peut tout à fait s'écrire à tension nulle. On obtient alors un courant continu Ic caractéristique de la jonction et appelé "courant critique". Dit autrement, une jonction soumise à une différence de tension nulle est le siège d'un courant continu de paires de Cooper.
L'effet Josephson continu s'observe souvent en appliquant un champ magnétique à une jonction Josephson. Le champ magnétique provoque un déphasage entre les paires de Cooper qui traversent la jonction d'une manière analogue à l'effet Aharonov-Bohm.Ce déphasage peut produire des interférences destructives entre les paires de Cooper, ce qui entraîne une réduction du courant maximal pouvant traverser la jonction. Si F est le flux magnétique à travers la jonction, on a la relation:
Ismax = Ic [sin ( π φ / φ0)] / ( π φ / φ0)
Les jonctions Josephson: un dispositif à hautes performances
Les jonctions Josephson, par leur propriétés physiques, constituent un dispositif de choix pour plusieurs domaines d'application:
- Détail
- C'est le constituant élémentaire du (Superconducting Quantum Interference Device), le plus fin détecteur de champ magnétique(et donc de courant).Un SQUID est constitué de 2 jonctions en parallèles dans une boucle.
- C'est aussi le constituant de base de la logique rapide dite RSFQ (Rapid Single FLux Quantum) où elles jouent le rôle du transistor et autoriseraient des cadences en centaines de Ghz.
- C'est aussi un des détecteurs de photons les plus performants. On parle alors de jonctions supraconductrices à effet tunnel (STJ en anglais). Ces dispositifs combinent une sensibilité ultime jusqu'aux photons uniques dans une large bande spectrale rayons X au proche avec une bonne résolution en énergie.
Effet hall
- Détail
- Illustration de l'effet Hall pour différents sens du courant et du champ magnétique.
- Légende : 1-électrons (dans le sens non conventionnel !)
- 2 : élément ou capteur à effet Hall
- 3 : Aimants
- 4 : Champ magnétique
- 5 : Source de courant
Dans le dessin A, une charge négative apparait à la bordure haute de l'élément (couleur bleue) et une charge positive à sa bordure basse (couleur rouge). En B et C, l'inversion du sens du courant ou de celui du champ magnétique provoque l'inversion de cette polarisation. En D, la double inversion du courant électrique et du champ magnétique donnent à l'élément la même polarisation qu'en A.
L'effet Hall dit classique a été découvert en 1879 par Edwin Herbert Hall : un courant électrique traversant un matériau baignant dans un champ magnétique engendre une tension perpendiculaire à ceux-ci.
Sous certaines conditions, cette tension croît par paliers, effet caractéristique de la physique quantique, c'est l'effet Hall quantique entier ou l'effet Hall quantique fractionnaire.
Lorsqu'un courant traverse un barreau en matériau semi-conducteur ou conducteur et si un champ magnétique d'induction B est appliqué perpendiculairement au sens de passage du courant, une tension, appelée tension Hall, proportionnelle au champ magnétique et au courant apparaît sur les faces latérales du barreau.
Cette tension est proportionnelle à la vitesse de déplacement des porteurs de charge qui est considérablement plus grande dans les matériaux semi-conducteurs que dans les conducteurs métalliques.
La physique classique de l'effet Hall
Un champ magnétique agit sur les charges en mouvement. Le courant qui traverse le matériau conducteur est produit par des charges ,les électrons libres qui se déplacent avec une vitesse que l'on notera V→.
Ces électrons sont donc soumis à une force F → = -e.v → ∧ B → force de Lorentz, où -e correspond à la charge d'un électron. Il en découle un déplacement d'électrons et une concentration de charges négatives sur l'un des côtés du matériau ainsi qu'un déficit de charges négatives du côté opposé. Cette distribution de charge donne naissance à la tension Hall Vhallainsi qu'à un champ électrique EH.
Ce champ électrique est responsable d'une force électrique qui agit sur les électrons : F →e = -e.E →H force de Coulomb. L'équilibre est atteint lorsque la somme des deux forces est nulle ,deuxième loi de Newton.
- Détail
- Les capteurs à Effet Hall permettent de mesurer :
- Les champs magnétiques (Teslamètres)
- L'intensité des courants électriques : capteurs de courant à Effet Hall.
- Ils permettent également la réalisation de capteurs ou des détecteurs de position sans contact, utilisés notamment dans l'automobile, pour la détection de position d'un arbre tournant.
- On trouve également des capteurs à effet Hall dans les systèmes de mesure de vitesse pour le matériel ferroviaire.
- On trouve également des capteurs à effet Hall sous les touches des claviers des instruments de musique modernes évitant ainsi l'usure que subissaient les contacteurs électriques traditionnels.
L'effet Hall est parfois utilisé dans le domaine des satellites artificiels, plus précisément dans la conception des propulseurs de ces satellites.
L'effet kirk
L'effet kirk est un effet parasite du transistor bipolaire qui consiste en l'élargissement de la zone de base au détriment de la zone collecteur suite à une forte densité de porteur majoritaire injectée de la base vers le collecteur. Cet effet a été découvert en 1962, par C.T Kirk, suite à ses travaux au MIT.
Description
Cet effet est rencontré dans le mode de fonctionnement normal du transistor, au niveau de la jonction base collecteur polarisée en inverse.
Lié à une injection de porteurs majoritaires vers le collecteur, l'effet kirk se rencontre dans des situations de forte injection. A un seuil d'injection de porteurs supérieur au dopage de la zone collecteur, nous allons observer un effacement progressif de la zone de charge d'espace entre base et collecteur. On parle ainsi d'élargissement de la zone de base ωB.
Cet élargissement de la zone de base conduit ainsi à une diminution du gain du transistor β = 2 * (lnB / ωB)²
Atténuation de l'effet kirk
Limiter l'effet Kirk dans les structures bipolaires conduit en première approche à augmenter le dopage du collecteur. Cette solution va engendrer une augmentation de la capacité base collecteur (CBC). On aura alors un abaissement de la rapidité de commutation et une diminution de la tension de claquage admise à la jonction base collecteur.
Ainsi, les transistors bipolaires en technologie RF (Radiofréquence) et électronique de puissance seront notamment affectés. Un compromis est donc nécessaire entre gain du transistor et tenue en tension et / ou rapidité de commutation.
L'effet Early
L'effet Early est un phénomène physique qui se manifeste dans la région de fonctionnement linéaire d'un transistor bipolaire. Cet effet a été découvert en 1952 par James M. Early.
Description
Evolution du courant du collecteur d'un transistor bipolaire en fonction de la tension collecteur-émetteur pour différentes valeurs du courant de base.
Théoriquement, dans sa zone de fonctionnement linéaire, le courant de collecteur Ic d'un transistor bipolaire ne devrait pas être influencé par la tension collecteur-émetteur Vce. En réalité, la hausse de cette tension (Vce) modifie légèrement le courant de collecteur. C'est ce qu'on appelle l'effet Early. Lorsque le courant de base Ib est faible, l'effet se fait moins ressentir. Par contre, plus le courant de base est grand, plus l'effet Early se manifeste.
Explication
Le transistor bipolaire étant par essence un amplificateur de courant : un courant de base induit un courant de collecteur en fonction du gain propre au transistor. Une augmentation de la différence de potentiel présente entre le collecteur et l'émetteur a pour effet de modifier légèrement l'épaisseur de la base et donc, pour un même courant de base, d'augmenter légèrement le courant de collecteur.
Effet Miller
On nomme Effet Miller l'influence du gain d'un amplificateur de tension inverseur sur ses propres caractéristiques d'entrée. Dans le cas d'un amplificateur non-inverseur, le même effet conduit à la génération d'impédances négatives.
Explication de l'effet Miller
Pour l'explication, on ne considère que le courant IM circulant dans la résistance de Miller.
Le montage est un amplificateur inverseur de gain Av = -R2 / R1. Le courant circulant dans la résistance de Miller est : Im = {Ve - [Ve * (-R2 / R1)]} / RM soit 1M = Ve * (1 - Av) / RM
La résistance équivalente vue de la source Ve est : Req = Ve / IM = RM / (1 - Av).
La résistance Rm vue de la source Ve apparaît donc comme ayant une valeur 1 - Av fois plus faible.
La même démonstration est applicable à une capacité placée entre l'entrée et la sortie, avec pour résultat de multiplier sa valeur par 1 - Av.
Cet effet explique entre autres l'augmentation de la capacité d'entrée d'un étage amplificateur inverseur due à la capacité base-collecteur dans le cas d'un transistor bipolaire en émetteur commun, grille-drain pour un transistor à effet de champ en source commune ou grille-anode pour un tube à vide en cathode commune.
Conséquences de l'effet Miller
L'effet Miller a pour première conséquence une réduction des impédances d'entrée des montages électroniques. La seconde conséquence induite est une réduction de la bande passante des amplificateurs inverseurs très sensible en haute fréquence et la génération de déphasages nuisibles à la stabilité du montage.
- Détail
- Différentes techniques permettent de compenser, de réduire ou d'annuler l'effet Miller
- Le neutrodynage compensation active
- Le montage amplificateur base commune ou grille commune, pas d'effet Miller
- Le montage cascode étage d'entrée de gain en tension unitaire + étage en base commune
Applications
L'effet Miller trouve cependant des applications parfois insoupçonnées bien que directement induites notamment dans la réalisation de filtres actifs en permettant la réalisation de capacités variables de plusieurs micro-farads ou d'inductances ultra-légères de plusieurs Henrys.
C'est également l'effet Miller qui a permis de fixer de manière fiable le produit Gain.bande des amplificateurs opérationnels depuis l'avènement du µA741.
Effet Thomson
L'effet Thomson, découvert par le baron Kelvin William Thomson en 1851, décrit la relation entre un courant électrique ou une tension électrique et un flux thermique au sein d'un matériau conducteur.
Thomson montra en 1851 que les effets Seebeck et Peltier sont liés : un matériau soumis à une tension électrique et parcouru par un courant électrique échange de la chaleur avec le milieu extérieur. Réciproquement, un courant électrique est engendré par un matériau soumis à un gradient thermique et parcouru par un flux de chaleur. La différence fondamentale entre les effets Seebeck et Peltier et l'effet Thomson est que ce dernier existe pour un seul matériau et ne nécessite pas la présence d'une jonction.
- le gradient de flux thermique
- le gradient du flux thermique dû à l'effet Thomson au sein des matériaux est donné par :
- dQ(x) / dt = -I.T.dT(x) / dx . dx
- dQ ( x ) / dt est la puissance thermique échangée avec le milieu extérieur
- dT ( x ) / dx est le gradient de température.
- τ est le coefficient Thomson.
- x est la coordonnée spatiale (voir schéma)
Il existe également un terme dû à l'effet Joule Q = ρj² avec ρ la résistivité électrique et J la densité de courant, mais dQ(Joule) / dx est nul si le matériau est homogène (ρ indépendant de x).
- Les coefficients
- Les coefficients Peltier Π et Seebeck S sont reliés au coefficient de Thomson τ par les équations de Kelvin :
- Π = ST
- τ = Τ * ( dS / dΤ )
Au vu de cette dernière relation, il est clair que l'effet Thomson ne sera présent que dans des matériaux pour lesquels le coefficient Seebeck dépend significativement de la température. En effet si S est indépendant de la température, alors dS / dΤ = 0. Ainsi par exemple l'effet Thomson est négligeable dans le plomb, pour lequel le coefficient Seebeck est presque indépendant de la température.
L'effet peltier
L'effet Peltier aussi appelé effet thermoélectrique est un phénomène physique de déplacement de chaleur en présence d'un courant électrique. L'effet se produit dans des matériaux conducteurs de natures différentes liés par des jonctions. L'une des jonctions se refroidit alors légèrement, pendant que l'autre se réchauffe. Cet effet a été découvert en 1834 par le physicien Jean-Charles Peltier.
Deux matériaux conducteurs de natures différentes a et b sont reliés par deux jonctions en X et W. Dans le cas de l'effet Peltier, un courant électrique I est imposé au circuit, en plaçant par exemple une source de courant électrique entre Y et Z, ce qui entraîne une libération de chaleur Q à une jonction et une absorption de chaleur à l'autre jonction. Le coefficient Peltier relatif aux matériaux a et b.
- On pose P = Φ(Q)
- Πab est alors défini par :
- Πab P / I
Si un courant imposé dans le sens Y→W→X→Z entraîne une libération de chaleur en W et une absorption en X, alors Πab est positif.
Théorie
L'effet Peltier est lié au transport d'entropie par les porteurs de charge au sein du matériau. Ainsi lorsqu'il y a dans le schéma de principe ci-dessus une libération de chaleur en X et une absorption en W, cela est dû au fait que les électrons ou les trous gagnent de l'entropie en passant du matériau b au matériau a en W, tandis que réciproquement ils reperdent de l'entropie en passant du matériau a au matériau b en X.
L'effet Peltier est utilisé comme technique de réfrigération. Elle est utilisée dans des domaines où une grande précision et fiabilité sont demandés : recherche, spatial, militaire… Ou dans des applications plus courantes comme les glacières.
Effet réciproque : l'effet Seebeck
On peut noter que le phénomène inverse existe : une différence de température entre les deux jonctions W et X peut induire une différence de potentiel électrique, c'est l'effet Seebeck.
Lord Kelvin a montré que les effets Peltier et Seebeck sont liés.
- Le coefficient Peltier est lié au coefficient Seebeck S par la relation :
- Πab = SabΤ
- Τ est la température de la jonction considérée.
L'effet réciproque permet d'induire un courant électrique lors d'un déplacement de chaleur sur cet assemblage puisque la conduction thermique ne se produira pas à la même vitesse entre les deux conducteurs, les porteurs de charge qui sont aussi les porteurs d'énergie thermique se déplaçant plus vite dans une direction plutôt qu'une autre, ce qui induit une différence de charge suffisant pour induire une différence de potentiel permettant d'alimenter un courant électrique. Cela permet d'en faire une pile électrique alimentée par une source de chaleur même très faible comme la chaleur corporelle humaine, mais suffisante pour allumer une lampe de poche.
Mais des applications industrielles existent également permettant de récupérer dans des générateurs thermoélectriques une partie de la chaleur résiduelle dans les centrales électriques ou dans les tours de refroidissement de vapeur des centrales nucléaires pour produire de l'énergie électrique supplémentaire, alors que la pression de vapeur n'est pas suffisante pour alimenter mécaniquement des turbines génératrices. Cependant la récupération de cette chaleur est plus efficace dans les eaux encore suffisamment chaudes de condensation de la vapeur.
Cependant le procédé est beaucoup moins efficace qu'avec les turbines thermomécaniques car les diélectriques ont une impédance de sortie élevée et pour des courants générés importants, une grande partie de l'énergie produite sera dissipée à nouveau sous forme de chaleur par effet Joule. Pourtant le procédé permet des utilisations courantes de telles génératrices thermoélectriques afin de produire des courants très faibles et ils sont alors utilisés comme capteurs de mesure de température de grande précision, reliés à des amplificateurs de puissance permettant de réduire quasiment à zéro le courant généré pour ne mesurer pratiquement que la tension induite. De tels capteurs sont utilisés par exemple au sein des composants électroniques gourmands en énergie comme les microprocesseurs, afin de réguler rapidement leur température par rétroaction dynamique sur leur fréquence de fonctionnement.
Effet Seebeck
L'effet Seebeck est un effet thermoélectrique, découvert par le physicien allemand Thomas Johann Seebeck en 1821. Celui-ci remarqua que l'aiguille d'une boussole est déviée lorsqu'elle est placée entre deux conducteurs de natures différentes et dont les jonctions ne sont pas à la même température T.
Il expliqua ce phénomène par l'apparition d'un champ magnétique et crut ainsi fournir une explication à l'existence du champ magnétique terrestre. Ce n'est que bien plus tard que fut comprise l'origine électrique du phénomène : une différence de potentiel apparaît à la jonction de deux matériaux soumis à une différence de température. L'utilisation la plus connue de l'effet Seebeck est la mesure de température à l'aide de thermocouples. Cet effet est également à la base de la génération d'électricité par effet thermoélectrique.
La figure ci-contre montre le circuit thermoélectrique de base. Deux matériaux conducteurs de natures différentes a et b sont reliés par deux jonctions situées aux points X et W. Dans le cas de l'effet Seebeck, une différence de température dT est appliquée entre W et X, ce qui entraîne l'apparition d'une différence de potentiel dV entre Y et Z.
- Coefficient seebeck
- en circuit ouvert, le coefficient Seebeck du couple de matériaux, Sab, ou pouvoir thermoélectrique est défini par :
- Sab = dV / dT = ( VY - VZ ) / ( TW - TX )
- si pour TW et TX la différence de potentiel est telle que VY et VZ, alors Sab est positif.
- le coefficient Seebeck de chacun des matériaux est lié au coefficient du couple par la relation :
- Sab = Sb - Sa
- le coefficient Seebeck s'exprime en V.K-1 ou plus généralement en µV.K-1 au vu des valeurs de ce coefficient dans les matériaux usuels.
- William Thomson a montré que le coefficient Seebeck est lié aux coefficients Peltier et Thomson selon :
- Πab = SabT
- τα = T * ( dSα / dT )
- où Πab est le coefficient Peltier du couple, T est la température en kelvins de la jonction considérée et τa le coefficient Thomson d'un des matériaux.
Mesure du coefficient Seebeck
Dans la pratique, le coefficient Seebeck ne peut être mesuré que pour un couple de matériaux. Il est donc nécessaire de disposer d'une référence. Ceci est rendu possible par la propriété des matériaux supraconducteurs d'avoir un coefficient Seebeck S nul. En effet, l'effet Seebeck est lié au transport d'entropie par les porteurs de charge au sein du matériau, or ils ne transportent pas d'entropie dans l'état supraconducteur. Historiquement, la valeur de Sab mesurée jusqu'à la température critique de Nb3Sn pour un couple Pb-Nb3Sn permit d'obtenir SPb jusqu'à 18K. La mesure de l'effet Thomson jusqu'à la température ambiante permit ensuite d'obtenir SPb sur toute la gamme de température, ce qui fit du plomb un matériau de référence.
Dispositif expérimental
Le principe de la détermination du coefficient Seebeck repose sur la détermination d'une différence de potentiel induite par une différence de température connue.
Un échantillon dont le coefficient Seebeck est inconnu Sinconnu est fixé entre un bain thermique à la température T, qui évacue de la chaleur et une chaufferette à la température T+dT qui fournit de la chaleur à l'échantillon. Celui-ci est donc soumis à un gradient de température et une différence de potentiel apparaît. Deux thermocouples de même nature, généralement un alliage or+fer, du chromel ou du constantan, dont le coefficient Seebeck est connu Sref sont fixés sur l'échantillon aux points a et b. Ces thermocouples permettent à la fois de mesurer les potentiels Va et Vb et les températures Ta et Tb. Le coefficient Seebeck du matériau est alors obtenu par la relation : Sinconnu = Sref - ( Va - Vb ) / ( Ta - Tb )
Coefficient Seebeck de quelques métaux à 300 K
La table ci-dessous n'est valable que pour les composés purs non dopés dans leur structure cristalline normale. Elle prend comme métal de référence le Hafnium, qui est un des meilleurs conducteurs existants à température ambiante 300K et dont le coefficient de Seebeck est alors fixé à zéro, même s'il est difficile à produire très pur, il reste souvent significativement dopé au zirconium.
Numéro atomique
élément
Symbole
Coefficient Seebeck en µV / K
03
Lithium
Li
+04,30
04
Béryllium
Be
−02,50
11
Sodium
Na
−02,60
12
Magnésium
Mg
−02,10
13
Aluminium
Al
−02,20
19
Potassium
K
−05,20
20
Calcium
Ca
+01,05
21
Scandium
Sc
−14,30
22
Titane
Ti
−02,00
23
Vanadium
V
+02,90
24
Chrome
Cr
+05,00
25
Manganèse
Mn
−02,50
26
Fer
Fe
+11,60
27
Cobalt
Co
−08,43
28
Nickel
Ni
−08,50
29
Cuivre
Cu
+01,19
30
Zinc
Zn
+00,70
31
Gallium
Ga
+00,50
37
Rubidium
Rb
−03,60
38
Strontium
Sr
−03,00
39
Yttrium
Y
−05,10
40
Zirconium
Zr
+04,40
41
Niobium
Nb
+01,05
42
Molybdène
Mo
+00,10
43
Technétium
Tc
—
44
Ruthénium
Ru
+00,30
45
Rhodium
Rh
+00,80
46
Palladium
Pd
+01,10
47
Argent
Ag
+00,73
48
Cadmium
Cd
−00,05
49
Indium
In
+00,56
50
étain
Sn
−00,04
55
Césium
Cs
—
56
Baryum
Ba
−04,00
57
Lanthane
La
+00,10
58
Cérium
Ce
+13,60
59
Praséodyme
Pr
—
60
Néodyme
Nd
−04,00
61
Prométhium
Pm
—
62
Samarium
Sm
+00,70
63
Europium
Eu
+05,30
64
Gadolinium
Gd
−04,60
65
Terbium
Tb
−01,60
66
Dysprosium
Dy
−04,10
67
Holmium
Ho
−06,70
68
Erbium
Er
−03,80
69
Thulium
Tm
−01,30
70
Ytterbium
Yb
+05,10
71
Lutécium
Lu
−06,90
72
Hafnium
Hf
±00,00
73
Tantale
Ta
+00,70
74
Tungstène
W
−04,40
75
Rhénium
Re
−01,40
76
Osmium
Os
−03,20
77
Iridium
Ir
+01,42
78
Platine
Pt
—
79
Or
Au
+00,82
80
Mercure
Hg
—
81
Thallium
Tl
+00,60
82
Plomb
Pb
−00,58
83
Bismuth
Bi
—
90
Thorium
Th
+00,60
91
Protactinium
Pa
—
92
Uranium
U
+03,00
93
Neptunium
Np
+08,90
94
Plutonium
Pu
+12,00
Production thermoélectrique
Il est possible de produire des matériaux thermoélectriques, qui convertissent de la chaleur en thermoélectricité sans pièces mécaniques ni mouvement. Mais jusqu'à récemment, le potentiel de production électrique était si faible qu'il n'était pas considéré comme rentable à grande échelle ou pour des productions importantes. Il était réservé aux coûteuses piles atomiques des sondes spatiales, ou alimente de petits moteurs silencieux, par exemple de mini-réfrigérateurs de caves à vin qui génèrent du froid à partir d'une tension électrique, en suivant le principe inverse.
En 2015, les résultats de travaux de recherche d'universitaires italiens et suisses, menés à Gênes, Genève et Cagliari en collaboration avec des instituts de recherches italiens ont été publiés par la revue Nature Communications. Ils laissent entrevoir de rendements bien plus importants grâce à l'utilisation de certains oxydes présentant de très bons coefficients de conversion énergétique et qui sont en outre résistants à la chaleur et non toxiques. De tests ont permis d'obtenir des valeurs de thermoélectricité record, à basses températures. Dans le futur, des machines thermiques, moteurs de voitures ou processeurs d'ordinateurs pourraient convertir la chaleur qu'ils dissipent et gaspillent en électricité. Parmi les substances testées qui doivent aussi présenter certaines caractéristiques en termes de conductivité thermique et conductivité électrique figurent aussi les chalcogénures et oxydes de molybdène et surtout deux oxydes LaAlO3 et SrTiO3 .
courbe et classification d'un disjoncteur
Courant d'emploi IB : il s'agit du courant nominal ou maximal de la charge.
Courant nominal du dispositif de protection In : est le calibre en Ampères de la cartouche fusible.
Courant admissible dans la canalisation Iz : il s'agit de l'intensité maximale autorisée dans la ligne.
Courant assigné In : est la valeur maximale du courant permanent que peut supporter un disjoncteur équipé d'un déclencheur à une température ambiante précisé par le constructeur, en respectant les limites d'échauffement prescrites.
Courant de réglage Ir : est le courant maximal que peut supporter le disjoncteur, sans déclenchement. Cette valeur doit être supérieure au courant d'emploi Ib et inférieure au courant admissible dans la canalisation Iz. Les déclencheurs thermiques sont en général réglables de 0,7 à 1 fois In alors qu'en technologie électronique les plages sont généralement plus larges (couramment de 0,4 à 1 fois In).
Courant de fonctionnement Im : courant qui provoque le déclenchement pour les fortes surintensités. Il peut être fixe ou réglable et peut varier entre 1,5 In et 20 In.
Pouvoir de coupure Icu ou Icn : est la plus grande intensité de courant de court–circuit (courant présumé) qu'un disjoncteur peut interrompre sous une tension donnée. Il s'exprime en général en kA efficace symétrique et est désigné par Icu (pouvoir de coupure ultime pour les disjoncteurs industriels et par Icn (pouvoir de coupure assigné) pour les disjoncteurs à usage domestique ou assimilé.
Pouvoir de limitation : c'est la capacité d'un disjoncteur à ne laisser passer qu'un courant inférieur au courant de court-circuit présumé.
Tension assignée d'emploi Ue : est la ou les tensions auxquelles l'appareil peut être utilisé.
Polarité d'un disjoncteur : est le nombre de pôles étant coupés lors d'un déclenchement et le nombre de pôles étant surveilléspar un relais thermique.
- Détail
- Bleu:Courbe B
- Rouge:Courbe C
- Détail
- Courbe B
- Seuil de déclenchement du magnétique entre 3 et 5 ou 3,2 et 4,8 fois l'intensité nominale selon les appareils et conforme à la norme NF C 61-410, EN 60898 et IEC 947.2
- Déclencheur thermique standard
- Courbe C
- Seuil de déclenchement du magnétique entre 5 et 10 ou 7 et 10 fois l'intensité nominale selon les appareils et conforme à la norme NF C 61-410, EN 60898 et IEC 947.2
- Déclencheur thermique standard
- Courbe D
- Seuil de déclenchement du magnétique entre 10 et 14 fois l'intensité nominale conformément à la norme IEC 947.2
- Déclencheur thermique standard
- Courbe MA
- Seuil de déclenchement du magnétique à 12 (± 20%) fois l'intensité nominale conformément à la norme IEC 947.2
- Pas de déclencheur thermique
- Courbe K
- Seuil de déclenchement du magnétique entre 10 et 14 fois l'intensité nominale conformément à la norme IEC 947.2
- Déclencheur thermique standard
- Courbe Z
- Seuil de déclenchement du magnétique entre 2,4 et 3,6 fois l'intensité nominale conformément à la norme IEC 947.2
- Déclencheur thermique standard
- Détail
- 1-Manette servant à couper ou à réarmer le disjoncteur manuellement. Elle indique également l'état du disjoncteur (ouvert ou fermé). La plupart des disjoncteurs sont conçus pour pouvoir disjoncter même si la manette est maintenue manuellement en position fermée.
- 2-Mécanisme lié à la manette, sépare ou approche les contacts.
- 3-Contacts permettant au courant de passer lorsqu'ils se touchent.
- 4-Connecteurs
- 5-Bilame (2 lames soudées à coefficients de dilatation différents):relais thermique (protection contre les surcharges)
- 6-Vis de calibration, permet au fabricant d'ajuster la consigne de courant avec précision après assemblage.
- 7-Bobine ou solénoïde:relais magnétique (protection contre les courts-circuits)
- 8-Chambre de coupure de l'arc électrique
Conducteurs
a- âme conductrice massive en cuivre.b- âme conductrice câblée (multi-brins) en cuivre.
Un câble est composé d'un ou de plusieurs conducteurs électriquement, distincts et mécaniquement solidaires, sous un ou des revêtements de protections ( gaine, tresse, armure).
Le repérage bicolore Vert / jaune est réservé exclusivement à la fonction de protection PEN,Le conducteur BLEU est destiné au circuit du neutre N.
Les conducteurs ROUGE NOIR Brun ... sont déstinés au circuit de phase L.Ou dans une autre couleur autre que le BLEU et Vert / jaune.
Désignation harmonisé:
Code de désignation:
- Détail
- H : câble Harmonisé
- A : câble normalisé reconnu
- Tension nominale:
- 03 : 300 volts maxi
- 05 : 300 / 500 volts maxi
- 07 : 450 / 750 volts maxi
- Symbole du mélange isolant:
- R : Caoutchouc
- S : Caoutchouc en Silicone
- V : PVC
- X : Polyéthylène réticulé
- Symbole du mélange gaine:
- J : Tresse de fibre de verre
- N : Polychloroprène
- R : Caoutchouc
- T : Tresse textile
- V : Polychlorure de vinyle
- Construction spéciale:
- câble rond
- H : Câble méplat "divisible"
- H2 : Câble méplat "non divisible"
- Symbole de l'âme conductrice (souplesse):
- F : âme souple, classe 5 (Flexible)
- H : âme extra souple, classe 6
- K : âme souple (installation fixe)
- R : âme rigide câblée (Rigide à brins réunis)
- S : âme rigide câblée, section sectorale,
- U : âme massive (unique)
- W : âme rigide massive, section sectorale
- Y : âme à fil rosette
- Nature du métal de l'âme:
- cuivre
- aluminium
- Composition du câble:
- Nombre de conducteurs
- X : câble sans conducteur V / J
- G : câble avec conducteur V / J
Un fil dix-mille fois plus fin qu'un cheveu d'une conductivité électrique exceptionnelle, ouvrant la voie à des branchements entre des composants électroniques à l'échelle atomique des ordinateurs quantiques du futur.
Pouvoir effectuer des branchements de fils à cette échelle microscopique sera essentiel pour le développement des futurs circuits électroniques de taille atomique, souligne Bent Weber, de l'Université de New South Wales en Australie, principal auteur de ces travaux publiés dans la revue américaine Science du 6 janvier.
Ce fil a été créé avec des chaînes d'atomes de phosphore à l'intérieur d'un cristal de silice, expliquent ces chercheurs australiens et américains.
Ils ont découvert que la résistance électrique de leur fil, une mesure de la conductivité, ne dépendait pas de son épaisseur, comme cela est décrit par la loi d'Ohm enseignée dans les établissements scolaires.
C'est extraordinaire de constater qu'une loi aussi élémentaire de la physique s'applique encore au niveau atomique, souligne Bent Weber.
Conductivité électrique excellente
Malgré leur diamètre étonnamment minuscule, juste quatre atomes de largeur sur un atome de hauteur, ces fils montrent des propriétés de conductivité électrique exceptionnelle, identique au cuivre.
Ils font ainsi grandir l'espoir qu'un jour ces fils pourront alimenter en électricité des composants de taille atomique dans les ordinateurs de demain, ajoutent ces chercheurs.
Ces découvertes prouvent que les branchements dans la silice peuvent être réduits à des dimensions atomiques sans perte de conductivité électrique, ajoute Michelle Simmons, directrice du Centre australien for Quantum Computation and Communication Technology à l'Université de New South Wales, responsable de ces travaux.
Les composants électroniques continuent à voir leur taille se réduire permettant de construire des ordinateurs de plus en plus petits et plus puissants, ajoute-t-elle.
Nous sommes sur le point de fabriquer des transistors de la taille d'un atome mais pour construire un ordinateur quantique fonctionnel il faut aussi que les fils et branchements entre les composants et les circuits soient aussi de taille atomique, poursuit Michelle Simmons.
résistivité selon la nature du sol
nature du terrain résistivité moyenne sol marécageux s3-30 limon s20-100 humus s10-150 tourbe humide s5-100 argile plastique s50 marnes et argiles compactes s100-200 marnes du jurassique s30-40 sable argileux s50-500 sable siliceux s200-3000 sol pierreux s1500-3000 sol pierreux et gazon s300-500 sol calcaire tendre s100-500 sol calcaire compact s1000-5000 schiste s50-300 micaschiste s800 granit et grès s1500-10000 granit et grès altérés s100-600
nature du terrain résistivité moyenne sol marécageux s3-30 limon s20-100 humus s10-150 tourbe humide s5-100 argile plastique s50 marnes et argiles compactes s100-200 marnes du jurassique s30-40 sable argileux s50-500 sable siliceux s200-3000 sol pierreux s1500-3000 sol pierreux et gazon s300-500 sol calcaire tendre s100-500 sol calcaire compact s1000-5000 schiste s50-300 micaschiste s800 granit et grès s1500-10000 granit et grès altérés s100-600
résistance d'une prise de terre selon le type de terrain et la technique d'installation
technique utilisée arable gras,remblais humide arables maigres remblais grossiers sol pierreux sec sable sec boucle fond de fouille s3-10 s30-60 s100-200 1 piquet vertical de 2 mètres s2-75 s220-300 s750-1500 4 piquets verticaux aux angles s6-18 s60-120 s300-600 tranchée de 10 mètres 3-8 23-45 s120-220
technique utilisée arable gras,remblais humide arables maigres remblais grossiers sol pierreux sec sable sec boucle fond de fouille s3-10 s30-60 s100-200 1 piquet vertical de 2 mètres s2-75 s220-300 s750-1500 4 piquets verticaux aux angles s6-18 s60-120 s300-600 tranchée de 10 mètres 3-8 23-45 s120-220
lettre de repérage de matériel éléctrique selon DIN
ancienne lettre de repère exemple de matériel éléctrique nouvelle lettre de repère B
C
D
E
F
F
F
G
G
G
G
H
H
H
K
K
K
K
K
L
M
N
P
Q
Q
Q
Q
Q
R
R
R
S
S
S
S
T
T
T
U
V
V
V
Z
Z transducteurs de mesure
condensateur
dispositifs de mémorisation
filtres éléctriques
déclencheurs thermiques
manostats
fusibles (fin,hh,signal)
convertisseurs de fréquence
génératrice
démarreurs progressif
alimentation sans interruption
lampes
dispositifs de signalisation optiques et acoustiques
voyant de signalisation
relais auxiliaire
contacteur auxiliaire
contacteurs à semi conducteurs
contacteur de puissance
relais temporisés
inductances
moteur
amplificateurs de séparation,anplificateurs inverseurs
appareil de mesure
sectionneurs a coupure en charge
disjoncteur de protection
disjoncteur moteur
commutateurs étoile triangle
sectionneurs
résistances de réglage
résistances de mesure
résistances de chauffage
auxiliaires de commande
boutons poussoirs
interrupteur de position
commutateurs
transformateur de tension
transformateurs de courant
transformateur
convertisseur de fréquence
diode de roue libre
redresseur
transistors
filtre CEM
dispositifs d'antiparasitage et d'atténuation T
C
C
V
F
B
F
T
G
Q
G
E
P
P
K
K
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M
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F
ancienne lettre de repère exemple de matériel éléctrique nouvelle lettre de repère B
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Z transducteurs de mesure
condensateur
dispositifs de mémorisation
filtres éléctriques
déclencheurs thermiques
manostats
fusibles (fin,hh,signal)
convertisseurs de fréquence
génératrice
démarreurs progressif
alimentation sans interruption
lampes
dispositifs de signalisation optiques et acoustiques
voyant de signalisation
relais auxiliaire
contacteur auxiliaire
contacteurs à semi conducteurs
contacteur de puissance
relais temporisés
inductances
moteur
amplificateurs de séparation,anplificateurs inverseurs
appareil de mesure
sectionneurs a coupure en charge
disjoncteur de protection
disjoncteur moteur
commutateurs étoile triangle
sectionneurs
résistances de réglage
résistances de mesure
résistances de chauffage
auxiliaires de commande
boutons poussoirs
interrupteur de position
commutateurs
transformateur de tension
transformateurs de courant
transformateur
convertisseur de fréquence
diode de roue libre
redresseur
transistors
filtre CEM
dispositifs d'antiparasitage et d'atténuation T
C
C
V
F
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F
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G
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B
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K
K
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Tableau des masses volumiques des conducteurs électriques
Les valeurs sont en kilogrammes par dm³
Métaux Masse
volumique
ρ (Kg / dm³) Fusion
(°C) Symbole
chimique Symbole
métallurgique Application Aluminium 2,70 660 AL A Conducteur de câble électrique Antimoine 6,70 630 Sb R Fabrication des transistors Argent 10,50 960 Ag Fil, soudure, fusible, contact Cadmium 8,64 320 Cd Cd Accumulateurs (non ROHS) Carbonne / graphite 2,25 3700 C Résistance électronique Chrome 7,20 1800 Cr C Résistance électrique Cobalt 8,90 1495 Co K Constantan 8,91 1300 Bilame de relais thermique Cuivre 8,90 1083 Cu U Conducteur de câble électrique Etain 7,28 232 Sn E Soudure Fer 7,88 1535 Fe Fe Résistance électrique Iridium 22,42 2739 Ir Paratonner, contact de bougie d'allumage Lithium 0,535 453 Li Piles, accumulateurs Magnésium 1,738 923 Mg G Lampe flash Manganèse 7,47 1517 Mn M Pile saline Mercure 13,59 -39 Hg Non ROHS Nickel 8,90 1455 Ni N Résistance Or 19,30 1063 Au Contact électrique Platine 21,46 2041 Pt Aimant, résistance, thermocouple Plomb 11,34 327 Pb Pb Batterie d'accumulateurs Silicium 2,33 1687 Si S Transistor et microprocesseur Germanium 5,32 1211 Ge Diode de détection Tantale 16,65 3290 Ta Condensateur Titane 4,5 1941 Ti T Réflecteur infrarouge Tungstène 19,25 3695 W Filament de lampe à incandescence Uranium 19 1405 U Combustible nucléaire Zinc 7,14 419 Zn Z Piles Zirconium 6,40 2128 Zr Zr Composant supraconducteur
Métaux Masse
volumique
ρ (Kg / dm³) Fusion
(°C) Symbole
chimique Symbole
métallurgique Application Aluminium 2,70 660 AL A Conducteur de câble électrique Antimoine 6,70 630 Sb R Fabrication des transistors Argent 10,50 960 Ag Fil, soudure, fusible, contact Cadmium 8,64 320 Cd Cd Accumulateurs (non ROHS) Carbonne / graphite 2,25 3700 C Résistance électronique Chrome 7,20 1800 Cr C Résistance électrique Cobalt 8,90 1495 Co K Constantan 8,91 1300 Bilame de relais thermique Cuivre 8,90 1083 Cu U Conducteur de câble électrique Etain 7,28 232 Sn E Soudure Fer 7,88 1535 Fe Fe Résistance électrique Iridium 22,42 2739 Ir Paratonner, contact de bougie d'allumage Lithium 0,535 453 Li Piles, accumulateurs Magnésium 1,738 923 Mg G Lampe flash Manganèse 7,47 1517 Mn M Pile saline Mercure 13,59 -39 Hg Non ROHS Nickel 8,90 1455 Ni N Résistance Or 19,30 1063 Au Contact électrique Platine 21,46 2041 Pt Aimant, résistance, thermocouple Plomb 11,34 327 Pb Pb Batterie d'accumulateurs Silicium 2,33 1687 Si S Transistor et microprocesseur Germanium 5,32 1211 Ge Diode de détection Tantale 16,65 3290 Ta Condensateur Titane 4,5 1941 Ti T Réflecteur infrarouge Tungstène 19,25 3695 W Filament de lampe à incandescence Uranium 19 1405 U Combustible nucléaire Zinc 7,14 419 Zn Z Piles Zirconium 6,40 2128 Zr Zr Composant supraconducteur
Masse spécifique de l'unité de volume (densité)
La masse spécifique d'un corps (solide, liquide ou gazeux) est exprimé en kilogramme par unité de volume (kg / dm³ ou kg/m³).
Masse volumique d'isolants électriques
Isolant
électrique Masse
volumique
ρ (Kg / dm³) Application ABS 1,04 Boitier coffret pour l'électronique Email 2,70 Fils pour bobinage Bakélite 1,35 - 1,40 Borniers et circuits imprimés Caoutchouc 3,51 Isolation et gaine de câble souple Céramique 7,65 Condensateur Coton 0,20 Isolation de fil Diamant/Carbonne 3,51 Outils de coupe Huile/minérale 3,51 Transformateur et condensateur Mica 2,825 Condensateurs de précision et de haute qualité Papier 2,25 Condensateur pour la Hi-Fi Polyamide 1,14 Collier de serrage pour câble Polyéthylène 1,38 - 1,41 Isolant de câble électrique Polypropylène 0,85 - 0,92 Boîtier électrique Polystyrène 1,04 Condensateurs et boîtiers pour l'électronique Porcelaine 2,50 Support de tubes électroniques PVC 1,38 - 1,41 Isolation des conducteurs et boîtiers Quartz 2,65 Oscillateur électronique Stéatite 2,98 Support pour résistance chauffante Téflon 2,15 Isolant de fil et circuit imprimé Verre 2,53 Isolateur haute tension Verre époxy 8,64 Circuit imprimé Vide - Tube électronique et cathodique
Masse volumique de gaz utilisés en électronique
Gaz à 0°C Symbole
chimique Masse
volumique
ρ (Kg / dm³) Application Air - 0,0012 Condensateur variable Argon Ar 0,0017832 Dispositif d'éclairage, ampoule Hélium He 0,001785 Tube LASER Krypton Kr 0,00374 Lampe d'éclairage Neon Ne 0,0009 Tube fluorescent Ozone O³ 0,0024 Air ionisé
Réalisez et calculez vos selfs
Les selfs ou bobines ont une particularité remarquable : ce sont les seuls composants passifs que l'on puisse fabriquer facilement soi-même, et que l'on doive même fabriquer dans certains cas, lorsque l'on a besoin de valeurs très faibles notamment. En effet il suffit d'enrouler quelques spires de fil sur un mandrin, voir même sur rien ou en l'air comme l'on dit alors, pour réaliser une vraie self.
Cette possibilité étant très souvent mise à profit, surtout dans les montages haute fréquence où des valeurs d'inductances relativement faibles sont généralement nécessaires.
Avant cela, il me faut mettre à mal une idée reçue largement répandue : ce n'est pas parce que vous fabriquerez une self vous-même qu'elle sera plus mauvaise ou moins fiable qu'un modèle du commerce pour peu que vous preniez un minimum de précautions. Bien sûr, les petites inductances moulées, codées par des anneaux de couleur comme des résistances sont très jolies, mais elles ne sont pas nécessairement de meilleure qualité, surtout pour les faibles valeurs, que vos réalisations personnelles.
Les bobines à une seule couche, sans noyau
Les selfs les plus faciles à calculer sont les selfs dites à air ou sur air, ce qui signifie tout simplement qu'elles sont bobinées sur rien pour les plus rigides d'entre elles ou bien sur un noyau totalement non magnétique tube en plastique par exemple pour les autres.
Pour être franc, il n'existe pas de formule permettant de déterminer avec exactitude la valeur d'une self. Les relations que je vais vous proposer sont donc des formules approchées qui donnent un résultat valable à 15% près environ. Cette approximation doit cependant être relativisée. N'oubliez pas en effet que la valeur de nombreux condensateurs n'est connue qu'à 20% près, et encore je ne parle pas des chimiques pour lesquels la tolérance peut atteindre 50% dès que l'on dépasse le µF!
Pour les selfs à air à une seule couche, c'est à dire celles que vous réaliserez le plus souvent et le plus facilement, la formule la plus connue et la plus précise est celle dite de Nagaoka que voici :
2 . a / b
k
2 . a / b
k
0
1
2
0,526
0,05
0,97
2,5
0,472
0,1
0,959
3
0,429
0,15
0,939
3,5
0,394
0,2
0,92
4
0,365
0,25
0,902
5
0,32
0,3
0,884
6
0,283
0,4
0,85
7
0,258
0,5
0,818
8
0,237
0,6
0,789
9
0,219
0,7
0,761
10
0,203
0,8
0,735
25
0,105
0,9
0,711
50
0,061
1
0,688
75
0,043
1,25
0,638
100
0,035
1,5
0,595
200
0,019
1,75
0,558
400
0,011
L = (0,0395 . a2 . n2 . k) / b
Cette formule donne un résultat en µH si les dimensions sont indiquées en cm. La constante k qui apparaît dans cette relation est donnée par le tableau en fonction du rapport 2 . a / b. Le diamètre du fil, qui n'apparaît pas dans cette relation, dépend du nombre de spires et de la longueur de la bobine. Il peut presque être choisi librement mais il faut tenir compte des remarques que voici.
La résistance ohmique d'une bobine doit être aussi faible que possible, afin qu'elle se rapproche au mieux du composant parfait de résistance série nulle. On a donc intérêt à choisir du fil aussi gros que possible pour minimiser cette résistance. Ce choix est évidemment limité automatiquement par le rapport de la dimension b au nombre de spires.
Des impossibilités peuvent aussi se manifester. Ainsi, une bobine pour laquelle il faudrait enrouler 1000 spires de fil sur 5 mm de longueur serait irréalisable puisqu'il faudrait alors du fil de 5 / 1000 de mm ce qui n'existe pas. Plusieurs passes peuvent donc être nécessaires lors de l'application de cette relation avant de trouver une combinaison de paramètres satisfaisante.
Les bobines à plusieurs couches sans noyau
Si vous faites quelques essais avec la relation précédente, vous vous rendrez compte très vite que pour obtenir des valeurs d'inductances relativement importantes, il faut bobiner un très grand nombre de spires.
On arrive alors relativement vite à des blocages tel celui évoqué ci-dessus et de telles valeurs d'inductances doivent être considérées comme incompatibles d'un bobinage à une seule couche. Une première solution passe par la superposition de ces dernières.
L = (n2 . d2) . (d2 - 2,25 . e) / d . (43,8 . d + 112,5 . b2)
Elle prend en compte l'épaisseur du bobinage et autorise de ce fait plusieurs couches. Malheureusement, cette relation est moins précise que la précédente et ce d'autant plus que le nombre de couches est élevé.
Les bobinages sur pot ferrite
Lorsque l'on veut réaliser un bobine de valeur un tant soit peu importante, la self à air est assez mal adaptée et il faut faire appel à un élément qui concentre les lignes de champ à l'intérieur de la bobine. Cet élément n'est autre qu'un noyau magnétique mais, pour obtenir des résultats relativement précis, il est conseillé de faire appel soit à un tore de ferrite, soit à un pot du même matériau.
Outre cette simplicité et cette précision de calcul, un autre avantage des tores et des pots est que les selfs qui y sont réalisées sont très peu sensibles à leur environnement et ne rayonnent quasiment pas. C'est exact par nature pour les tores puisque, du fait de leur structure, le noyau magnétique ne comporte aucune ouverture par laquelle le champ magnétique produit pourrait fuir.
Pour les pots c'est un peu moins vrai puisque les deux demi-coquilles ne sont jamais parfaitement jointives, mais les faibles fuites qui se produisent au niveau de leur assemblage sont fortement atténuées par le blindage métallique généralement fourni avec ces derniers.
Les bobines sur circuit imprimé
Si vous avez manipulé des appareils mettant en jeu des fréquences très élevées telles que les VHF ou les UHF, mais aussi parfois la simple gamme de radiodiffusion FM, vous avez certainement remarqué l'usage de plus en plus fréquent de selfs imprimées.
Ces dernières sont réalisées par enroulement en spirale d'une piste de circuit imprimé. Une telle solution est intéressante à plus d'un titre car elle présente en effet les avantages suivants:
- Détail
- une excellente reproductibilité de la self puisqu'elle est gravée en même temps que le circuit en respectant un dessin très précis
- une totale insensibilité aux vibrations, ce qui n'est pas le cas des self à air notamment
- une diminution du nombre de composants à stocker et implanter, ce qui est sans intérêt au niveau amateur mais très intéressant pour les fabrications en grande série où tout est bon pour réduire les coûts.
c = (L / B)0,375, avec B = 2,7 . 10-9 . ( 1 / (1 + b / a)1,67 ) . 1 / a1,67
Toutes les dimensions sont en mm et la valeur de L est en H. Ce n'est pas une formule très pratique mais, avec une calculette scientifique on arrive assez vite au résultat désiré.
il existe essentiellement en europe deux types de réseau éléctrique
le triphasé 230 volt et le triphasé 400 volt
pour le triphasé 400 volt plusieurs régimes de neutre sont disponible
les régimes sont les suivants:TT, TN, IT
Le régime TT est celui de la distribution basse tension le plus utilisé, associés à nos disjoncteurs différentiels 30 mA. La carcasse des appareils (côté utilisateur) est reliée à la terre. Aussitôt qu'un défaut d'isolement (masse reliée à la terre qui entre en contact avec une phase) survient, il doit y avoir coupure : c'est la coupure au premier défaut. Entre une phase et la masse de l'appareil, il y a 230 V pour un réseau 230 V/400 V.
Ainsi, le différentiel qui est un appareil faisant la soustraction entre le courant entrant par les phases et le courant sortant par le neutre. Si cette différence est nulle alors rien ne se passe.
Dans notre cas un peu de courant passe dans la terre (appelé courant de fuite) impliquant une différence entre le courant des phases et le neutre. Si cette différence dépasse les 30 mA (notre réglage) alors le différentiel disjoncte.
Le neutre (N) et le conducteur de protection (PE) sont confondus (PEN sur le schéma). Ce régime est interdit pour des sections de câbles inférieures à 10 mm2. En effet, la tension entre les extrémités du conducteur de protection doit rester aussi faible que possible.
Le neutre (N) et le conducteur de protection (PE) sont séparés. Il faut utiliser des appareils tripolaires + neutre. Dans les deux cas, la protection doit être assurée par coupure au premier défaut. Entre une phase et la masse de l'appareil, il y a 230 V pour un réseau 230 V/400 V. Il ne peut pas y avoir plus en cas de défaut.
Si par exemple une phase entre en contact avec la masse (reliée à la terre), le potentiel de la phase se trouve ramené à zéro. Côté transfo de distribution, la tension entre phase et neutre existe toujours. Il apparaît donc une tension entre terre et neutre côté transfo (la terre est considérée équipotentielle). Cette tension est détectée par le CPI (contrôleur permanent d'isolement) qui présente une forte impédance et laisse ainsi passer un courant de défaut très faible qui n'est pas à craindre. Le CPI a aussi pour rôle de limiter les surtensions possibles (foudre, claquage d'un transfo haute tension-basse tension, etc.). Etant donné que la masse des appareils est en tous les cas reliés à la terre, le premier défaut ne présente pas de danger pour l'utilisateur en régime IT.
- Scénario de défaut
- Le premier défaut doit alors être recherché et résolu par un personnel compétent et habilité
- En cas de deuxième défaut (une deuxième phase entre en contact avec la masse), les deux phases se trouvent court-circuitées entre elles via la masse de l'appareil. Il y a alors coupure du système
- Attention à la tension phase — masse en régime IT !
- Entre une phase et la masse de l'appareil, il y a 230V pour un réseau 230V/400V. Si une phase entre en contact avec la masse (premier défaut), la tension entre une autre phase et la masse atteint 400V. L'isolation électrique (phase — masse) à l'intérieur de l'appareil doit donc être étudiée spécialement pour le régime IT ! Si cela est critique, on peut intercaler un transfo de séparation 230V/230V entre le réseau et l'appareil
- Le régime IT est utilisé là où la continuité d'exploitation est primordiale : salle d'hôpitaux, salles de spectacles, circuit de sécurité (éclairage), etc
Les transformateurs de mise à la terre sont classés comme réacteurs standard. Un transformateur de mise à la terre (coupleur neutre) est un transformateur triphasé connecté au système d’alimentation pour fournir une connexion neutre pour la mise à la terre, soit directement, soit par impédance. Les transformateurs de mise à la terre peuvent également fournir une charge auxiliaire locale.
Pendant les défauts monophasés, le réacteur limite le courant de défaut au neutre et la restauration de la ligne d’alimentation est améliorée. Selon la norme CEI 60076-6, le réacteur de mise à la terre neutre est connecté entre le neutre d’un système d’alimentation et la terre pour limiter le courant entre la ligne et la terre dans des conditions de défaut de terre du système à la valeur désirée.
Le transformateur de mise à la terre crée un point neutre pour un réseau. La connexion ZN est généralement appliquée. La connexion Z fournit une impédance linéaire et de séquence zéro spécifiée. YN+d peut également être appliqué.
le rotor alimenté en courant continu, par un système de bague, crée un champ magnétique rotorique qui suit le champ magnétique statorique, avec un retard angulaire lier à la charge
le rotor est constituer d'un axe aimanté, le stator est composer de trois paires de bobinage déphasé de 120°, lorsque le moteur est alimenter celui ci génère un champ magnétique tournant non synchronisé
grandeur
symbole
unité
symbole
autre unité
équivalence
Tension
U
volt
V
-
-
Forceélectromotrice
E
volt
V
-
-
Champ électrique
E
volt / m
V / m
-
-
Intensité
I
ampère
A
-
-
Quantité électricité
Q
coulomb
C
ampère.heure
1 Ah = 3600 C
Puissance
P
watt
W
-
-
Energie
W
joule
J
-
-
Fréquence
f
hertz
Hz
-
-
Pulsation
w
radian / seconde
rad / s
-
-
Déphasage,angle
a,q..
radian
rad
degré
1 rad = 57,295 deg
Température
t,q..
degré Celsius
C
-
-
Temps
t
seconde
s
-
-
Résistance
R
ohm
W
-
-
Conductance
G
siemens
S
-
-
Impédance
Z
ohm
W
-
-
Réactance
X
ohm
W
-
-
Admittance
Y
siemens
S
-
-
Susceptance
B
siemens
S
-
-
Résistivité
r
ohm.mètre
W.m
-
-
Inductance
L
henry
H
-
-
Capacité d'un cond.
C
farad
F
-
-
Induction magnétique
B
tesla
T
gauss
-
Flux d'induction
F
weber
Wb
maxwell
1 Wb = 10.8 Mx
Le marquage des résistances
Les résistances de puissance ou de grande précision, les réseaux de résistances et les composants cms, bénéficient d'un marquage direct pour indiquer leur valeurs ohmiques. A l'instar du code des couleurs, il existe des conventions de lecture pour interpréter la valeur de ces résistances.
Marquage alphanumérique
Pour les composants plats, résistances de puissance ou composants montés en surface, on utilise un code alphanumérique pour représenter la valeur du composant qui peut se présenter sous deux formes : 1) deux chiffres indiquant la valeur, suivis d'un autre pour le multiplicateur et d'une lettre précisant la tolérance.Par exemple, 472 J signifie 4 700 Ω (soit 47 x 102), avec une tolérance de ± 5% (lettre J). A partir de la série E48, il faut ajouter un troisième chiffre. Une résistance de 10 kΩ ± 5% pourra s'écrire : 103 J ou 1 002 J.
Deux chiffres indiquant la valeur, séparés par une lettre correspondant à un multiplicateur (R pour 1, K pour mille, M pour 1 million) et indiquant la virgule et suivis d'une lettre précisant la tolérance. 4K7 J signifie 4 700 Ω. Avec une tolérance de ± 5%.Le codage des tolérances est donné dans le tableau suivant.
Lettre
B
D
F
G
J
K
M
Tolérance
± 0,1%
± 0,5%
± 1%
± 2%
± 5%
± 10%
± 20%
Le marquage des résistances de puissance ou de précision
Le marquage des réseaux de résistances SIP
Nombre de pattes et constitution physique (6X-2) :6 = nombre de pattes ou terminaisonsX = Thick Film (couche épaisse)
Valeurs de la résistance
Indication -222 : les 2 premiers chiffres sont significatifsLe 3ème chiffre donne le nombre de zéro.
Tolérance : Aucune indication = ± 2% = 6x2 - 222F = ± 1% (de 100 ohms à 5 Mohms) = 6x2 - 222 F
Terminaisons : aucune indication = Tin / Lead-plated = recouvert Etain / plomb,LF = Tin-plated (lead free) étamées sans plomb (sauf circuit type 4),L = Tin-plated (lead free) étamées sans plomb (uniquement circuit type 4),exemple : 6x2 - 222 F LF.
Les terminaisons sans plomb obéissent à la directive RoHS.
Tableau de valeurs usuelles des résistances
Appellation 4116 T-2
Référence :41 = modèle (41 = DIP)16 = nombre de pattes ou terminaisonsT = Thin Film (couche mince)
Valeurs de la résistance : 2203 B C
Les 3 premiers chiffres sont significatifsLe 4ème chiffre donne le nombre de zéro.2203 = 220 Kohms
Tolérance : BB = ± 0.1%D = ± 0.5%F = ± 1%
Coefficient de température : CA = ± 100ppm / °CB = ± 50ppm / °CC = ± 25ppm / °C
Tolérance différentielle entre résistance du réseau (Option):A = ± 0.05% / R1B = ± 0.1% / R1D = ± 0.5% / R1
Terminaisons : L = Tin-plated (lead free) = étamées sans plomb, Aucune indication = Tin / Lead-plated = recouvert étain / plomb.
Le marquage des résistances CMS
Résistances cms identifiées par trois chiffres série E-24 :
le premier et le deuxième sont les chiffres significatifs,le troisième est le nombre de zéros.La lettre "R" remplace le point décimal.Exemple : 473 vaut 4 puis 7 puis 3 zéros, donc 47000 ohms ou 47 Kohms.
- Détail
- E3 = 50% tolérance
- E6 = 20% tolérance
- E12 = 10% tolérance
- E24 = 5% tolérance
- E48 = 2% tolérance
- E96 = 1% tolérance
- E192 = 0.5, 0.25, 0.1% tolérance
Table des codes 4 chiffres EIA-24
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
0R10
0.1ohm
1R00
1ohm
10R0
10ohm
1000
100ohm
0R11
0.11ohm
1R10
1.1ohm
11R0
11ohm
1100
110ohm
0R12
0.12ohm
1R20
1.2ohm
12R0
12ohm
1200
120ohm
0R13
0.13ohm
1R30
1.3ohm
13R0
13ohm
1300
130ohm
0R15
0.15ohm
1R50
1.5ohm
15R0
15ohm
1500
150ohm
0R16
0.16ohm
1R60
1.6ohm
16R0
16ohm
1600
160ohm
0R18
0.18ohm
1R80
1.8ohm
18R0
18ohm
1800
180ohm
0R20
0.2ohm
2R00
2ohm
20R0
20ohm
2000
200ohm
0R22
0.22ohm
2R20
2.2ohm
22R0
22ohm
2200
220ohm
0R24
0.24ohm
2R40
2.4ohm
24R0
24ohm
2400
240ohm
0R27
0.27ohm
2R70
2.7ohm
27R0
27ohm
2700
270ohm
0R30
0.3ohm
3R00
3ohm
30R0
30ohm
3000
300ohm
0R33
0.33ohm
3R30
3.3ohm
33R0
33ohm
3300
330ohm
0R36
0.36ohm
3R60
3.6ohm
36R0
36ohm
3600
360ohm
0R39
0.39ohm
3R90
3.9ohm
39R0
39ohm
3900
390ohm
0R43
0.43ohm
4R30
4.3ohm
43R0
43ohm
4300
430ohm
0R47
0.47ohm
4R70
4.7ohm
47R0
47ohm
4700
470ohm
0R51
0.51ohm
5R10
5.1ohm
51R0
51ohm
5100
510ohm
0R56
0.56ohm
5R60
5.6ohm
56R0
56ohm
5600
560ohm
0R62
0.62ohm
6R20
6.2ohm
62R0
62ohm
6200
620ohm
0R68
0.68ohm
6R80
6.8ohm
68R0
68ohm
6800
680ohm
0R75
0.75ohm
7R50
7.5ohm
75R0
75ohm
7500
750ohm
0R82
0.82ohm
8R20
8.2ohm
82R0
82ohm
8200
820ohm
0R91
0.91ohm
9R10
9.1ohm
91R0
91ohm
9100
910ohm
Table des codes 4 chiffres EIA-24
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
1001
1kohm
1002
10kohm
1003
100kohm
1004
1Mohm
1101
1.1kohm
1102
11kohm
1103
110kohm
1104
1.1Mohm
1201
1.2kohm
1202
12kohm
1203
120kohm
1204
1.2Mohm
1301
1.3kohm
1302
13kohm
1303
130kohm
1304
1.3Mohm
1501
1.5kohm
1502
15kohm
1503
150kohm
1504
1.5Mohm
1601
1.6kohm
1602
16kohm
1603
160kohm
1604
1.6Mohm
1801
1.8kohm
1802
18kohm
1803
180kohm
1804
1.8Mohm
2001
2kohm
2002
20kohm
2003
200kohm
2004
2Mohm
2201
2.2kohm
2202
22kohm
2203
220kohm
2204
2.2Mohm
2401
2.4kohm
2402
24kohm
2403
240kohm
2404
2.4Mohm
2701
2.7kohm
2702
27kohm
2703
270kohm
2704
2.7Mohm
3001
3kohm
3002
30kohm
3003
300kohm
3004
3Mohm
3301
3.3kohm
3302
33kohm
3303
330kohm
3304
3.3Mohm
3601
3.6kohm
3602
36kohm
3603
360kohm
3604
3.6Mohm
3901
3.9kohm
3902
39kohm
3903
390kohm
3904
3.9Mohm
4301
4.3kohm
4302
43kohm
4303
430kohm
4304
4.3Mohm
4701
4.7kohm
4702
47kohm
4703
470kohm
4704
4.7Mohm
5101
5.1kohm
5102
51kohm
5103
510kohm
5104
5.1Mohm
5601
5.6kohm
5602
56kohm
5603
560kohm
5604
5.6Mohm
6201
6.2kohm
6202
62kohm
6203
620kohm
6204
6.2Mohm
6801
6.8kohm
6802
68kohm
6803
680kohm
6804
6.8Mohm
7501
7.5kohm
7502
75kohm
7503
750kohm
7504
7.5Mohm
8201
8.2kohm
8202
82kohm
8203
820kohm
8194
8.2Mohm
9101
9.1kohm
9102
91kohm
9103
910kohm
9104
9.1Mohm
Table des codes EIA-96
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
01Y
1ohm
01X
10ohm
01A
100ohm
01B
1kohm
02Y
1.02ohm
02X
10.2ohm
02A
102ohm
02B
1.02kohm
03Y
1.05ohm
03X
10.5ohm
03A
105ohm
03B
1.05kohm
04Y
1.07ohm
04X
10.7ohm
04A
107ohm
04B
1.07kohm
05Y
1.1ohm
05X
11ohm
05A
110ohm
05B
1.1kohm
06Y
1.13ohm
06X
11.3ohm
06A
113ohm
06B
1.13kohm
07Y
1.15ohm
07X
11.5ohm
07A
115ohm
07B
1.15kohm
08Y
1.18ohm
08X
11.8ohm
08A
118ohm
08B
1.18kohm
09Y
1.21ohm
09X
12.1ohm
09A
121ohm
09B
1.21kohm
10Y
1.24ohm
10X
12.4ohm
10A
124ohm
10B
1.24kohm
11Y
1.27ohm
11X
12.7ohm
11A
127ohm
11B
1.27kohm
12Y
1.3ohm
12X
13ohm
12A
130ohm
12B
1.3kohm
13Y
1.33ohm
13X
13.3ohm
13A
133ohm
13B
1.33kohm
14Y
1.37ohm
14X
13.7ohm
14A
137ohm
14B
1.37kohm
15Y
1.4ohm
15X
14ohm
15A
140ohm
15B
1.4kohm
16Y
1.43ohm
16X
14.3ohm
16A
143ohm
16B
1.43kohm
17Y
1.47ohm
17X
14.7ohm
17A
147ohm
17B
1.47kohm
18Y
1.5ohm
18X
15ohm
18A
150ohm
18B
1.5kohm
19Y
1.54ohm
19X
15.4ohm
19A
154ohm
19B
1.54kohm
20Y
1.58ohm
20X
15.8ohm
20A
158ohm
20B
1.58kohm
21Y
1.62ohm
21X
16.2ohm
21A
162ohm
21B
1.62kohm
22Y
1.65ohm
22X
16.5ohm
22A
165ohm
22B
1.65kohm
23Y
1.69ohm
23X
16.9ohm
23A
169ohm
23B
1.69kohm
24Y
1.74ohm
24X
17.4ohm
24A
174ohm
24B
1.74kohm
25Y
1.78ohm
25X
17.8ohm
25A
178ohm
25B
1.78kohm
26Y
1.82ohm
26X
18.2ohm
26A
182ohm
26B
1.82kohm
27Y
1.87ohm
27X
18.7ohm
27A
187ohm
27B
1.87kohm
28Y
1.91ohm
28X
19.1ohm
28A
191ohm
28B
1.91kohm
29Y
1.96ohm
29X
19.6ohm
29A
196ohm
29B
1.96kohm
30Y
2ohm
30X
20ohm
30A
200ohm
30B
2kohm
31Y
2.05ohm
31X
20.5ohm
31A
205ohm
31B
2.05kohm
32Y
2.1ohm
32X
21ohm
32A
210ohm
32B
2.1kohm
33Y
2.15ohm
33X
21.5ohm
33A
215ohm
33B
2.15kohm
34Y
2.21ohm
34X
22.1ohm
34A
221ohm
34B
2.21kohm
35Y
2.26ohm
35X
22.6ohm
35A
226ohm
35B
2.26kohm
36Y
2.32ohm
36X
23.2ohm
36A
232ohm
36B
2.32kohm
37Y
2.37ohm
37X
23.7ohm
37A
237ohm
37B
2.37kohm
38Y
2.43ohm
38X
24.3ohm
38A
243ohm
38B
2.43kohm
39Y
2.49ohm
39X
24.9ohm
39A
249ohm
39B
2.49kohm
40Y
2.55ohm
40X
25.5ohm
40A
255ohm
40B
2.55kohm
41Y
2.61ohm
41X
26.1ohm
41A
261ohm
41B
2.61kohm
42Y
2.67ohm
42X
26.7ohm
42A
267ohm
42B
2.67kohm
43Y
2.74ohm
43X
27.4ohm
43A
274ohm
43B
2.74kohm
44Y
2.8ohm
44X
28ohm
44A
280ohm
44B
2.8kohm
45Y
2.87ohm
45X
28.7ohm
45A
287ohm
45B
2.87kohm
46Y
2.94ohm
46X
29.4ohm
46A
294ohm
46B
2.94kohm
47Y
3.01ohm
47X
30.1ohm
47A
301ohm
47B
3.01kohm
48Y
3.09ohm
48X
30.9ohm
48A
309ohm
48B
3.09kohm
49Y
3.16ohm
49X
31.6ohm
49A
316ohm
49B
3.16kohm
50Y
3.24ohm
50X
32.4ohm
50A
324ohm
50B
3.24kohm
51Y
3.32ohm
51X
33.2ohm
51A
332ohm
51B
3.32kohm
52Y
3.4ohm
52X
34ohm
52A
340ohm
52B
3.4kohm
53Y
3.48ohm
53X
34.8ohm
53A
348ohm
53B
3.48kohm
54Y
3.57ohm
54X
35.7ohm
54A
357ohm
54B
3.57kohm
55Y
3.65ohm
55X
36.5ohm
55A
365ohm
55B
3.65kohm
56Y
3.74ohm
56X
37.4ohm
56A
374ohm
56B
3.74kohm
57Y
3.83ohm
57X
38.3ohm
57A
383ohm
57B
3.83kohm
58Y
3.92ohm
58X
39.2ohm
58A
392ohm
58B
3.92kohm
59Y
4.02ohm
59X
40.2ohm
59A
402ohm
59B
4.02kohm
60Y
4.12ohm
60X
41.2ohm
60A
412ohm
60B
4.12kohm
61Y
4.22ohm
61X
42.2ohm
61A
422ohm
61B
4.22kohm
62Y
4.32ohm
62X
43.2ohm
62A
432ohm
62B
4.32kohm
63Y
4.42ohm
63X
44.2ohm
63A
442ohm
63B
4.42kohm
64Y
4.53ohm
64X
45.3ohm
64A
453ohm
64B
4.53kohm
65Y
4.64ohm
65X
46.4ohm
65A
464ohm
65B
4.64kohm
66Y
4.75ohm
66X
47.5ohm
66A
475ohm
66B
4.75kohm
67Y
4.87ohm
67X
48.7ohm
67A
487ohm
67B
4.87kohm
68Y
4.91ohm
68X
49.1ohm
68A
491ohm
68B
4.91kohm
69Y
5.11ohm
69X
51.1ohm
69A
511ohm
69B
5.11kohm
70Y
5.23ohm
70X
52.3ohm
70A
523ohm
70B
5.23kohm
71Y
5.36ohm
71X
53.6ohm
71A
536ohm
71B
5.36kohm
72Y
5.49ohm
72X
54.9ohm
72A
549ohm
72B
5.49kohm
73Y
5.62ohm
73X
56.2ohm
73A
562ohm
73B
5.62kohm
74Y
5.76ohm
74X
57.6ohm
74A
576ohm
74B
5.76kohm
75Y
5.9ohm
75X
59ohm
75A
590ohm
75B
5.9kohm
76Y
6.04ohm
76X
60.4ohm
76A
604ohm
76B
6.04kohm
77Y
6.19ohm
77X
61.9ohm
77A
619ohm
77B
6.19kohm
78Y
6.34ohm
78X
63.4ohm
78A
634ohm
78B
6.34kohm
79Y
6.49ohm
79X
64.9ohm
79A
649ohm
79B
6.49kohm
80Y
6.65ohm
80X
66.5ohm
80A
665ohm
80B
6.65kohm
81Y
6.81ohm
81X
68.1ohm
81A
681ohm
81B
6.81kohm
82Y
6.98ohm
82X
69.8ohm
82A
698ohm
82B
6.98kohm
83Y
7.15ohm
83X
71.5ohm
83A
715ohm
83B
7.15kohm
84Y
7.32ohm
84X
73.2ohm
84A
732ohm
84B
7.32kohm
85Y
7.5ohm
85X
75ohm
85A
750ohm
85B
7.5kohm
86Y
7.68ohm
86X
76.8ohm
86A
768ohm
86B
7.68kohm
87Y
7.87ohm
87X
78.7ohm
87A
787ohm
87B
7.87kohm
88Y
8.06ohm
88X
80.6ohm
88A
806ohm
88B
8.06kohm
89Y
8.25ohm
89X
82.5ohm
89A
825ohm
89B
8.25kohm
90Y
8.45ohm
90X
84.5ohm
90A
845ohm
90B
8.45kohm
91Y
8.66ohm
91X
86.6ohm
91A
866ohm
91B
8.66kohm
92Y
8.87ohm
92X
88.7ohm
92A
887ohm
92B
8.87kohm
93Y
9.09ohm
93X
90.9ohm
93A
909ohm
93B
9.09kohm
94Y
9.31ohm
94X
93.1ohm
94A
931ohm
94B
9.31kohm
95Y
9.59ohm
95X
95.9ohm
95A
959ohm
95B
9.59kohm
96Y
9.76ohm
96X
97.6ohm
96A
976ohm
96B
9.76kohm
Table des codes EIA-96
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
01C
10kohm
01D
100kohm
01E
1Mohm
01F
10Mohm
02C
10.2kohm
02D
102kohm
02E
1.02Mohm
02F
10.2Mohm
03C
10.5kohm
03D
105kohm
03E
1.05Mohm
03F
10.5Mohm
04C
10.7kohm
04D
107kohm
04E
1.07Mohm
04F
10.7Mohm
05C
11kohm
05D
110kohm
05E
1.1Mohm
05F
11Mohm
06C
11.3kohm
06D
113kohm
06E
1.13Mohm
06F
11.3Mohm
07C
11.5kohm
07D
115kohm
07E
1.15Mohm
07F
11.5Mohm
08C
11.8kohm
08D
118kohm
08E
1.18Mohm
08F
11.8Mohm
09C
12.1kohm
09D
121kohm
09E
1.21Mohm
09F
12.1Mohm
10C
12.4kohm
10D
124kohm
10E
1.24Mohm
10F
12.4Mohm
11C
12.7kohm
11D
127kohm
11E
1.27Mohm
11F
12.7Mohm
12C
13kohm
12D
130kohm
12E
1.3Mohm
12F
13Mohm
13C
13.3kohm
13D
133kohm
13E
1.33Mohm
13F
13.3Mohm
14C
13.7kohm
14D
137kohm
14E
1.37Mohm
14F
13.7Mohm
15C
14kohm
15D
140kohm
15E
1.4Mohm
15F
14Mohm
16C
14.3kohm
16D
143kohm
16E
1.43Mohm
16F
14.3Mohm
17C
14.7kohm
17D
147kohm
17E
1.47Mohm
17F
14.7Mohm
18C
15kohm
18D
150kohm
18E
1.5Mohm
18F
15Mohm
19C
15.4kohm
19D
154kohm
19E
1.54Mohm
19F
15.4Mohm
20C
15.8kohm
20D
158kohm
20E
1.58Mohm
20F
15.8Mohm
21C
16.2kohm
21D
162kohm
21E
1.62Mohm
21F
16.2Mohm
22C
16.5kohm
22D
165kohm
22E
1.65Mohm
22F
16.5Mohm
23C
16.9kohm
23D
169kohm
23E
1.69Mohm
23F
16.9Mohm
24C
17.4kohm
24D
174kohm
24E
1.74Mohm
24F
17.4Mohm
25C
17.8kohm
25D
178kohm
25E
1.78Mohm
25F
17.8Mohm
26C
18.2kohm
26D
182kohm
26E
1.82Mohm
26F
18.2Mohm
27C
18.7kohm
27D
187kohm
27E
1.87Mohm
27F
18.7Mohm
28C
19.1kohm
28D
191kohm
28E
1.91Mohm
28F
19.1Mohm
29C
19.6kohm
29D
196kohm
29E
1.96Mohm
29F
19.6Mohm
30C
20kohm
30D
200kohm
30E
2Mohm
30F
20Mohm
31C
20.5kohm
31D
205kohm
31E
2.05Mohm
31F
20.5Mohm
32C
21kohm
32D
210kohm
32E
2.1Mohm
32F
21Mohm
33C
21.5kohm
33D
215kohm
33E
2.15Mohm
33F
21.5Mohm
34C
22.1kohm
34D
221kohm
34E
2.21Mohm
34F
22.1Mohm
35C
22.6kohm
35D
226kohm
35E
2.26Mohm
35F
22.6Mohm
36C
23.2kohm
36D
232kohm
36E
2.32Mohm
36F
23.2Mohm
37C
23.7kohm
37D
237kohm
37E
2.37Mohm
37F
23.7Mohm
38C
24.3kohm
38D
243kohm
38E
2.43Mohm
38F
24.3Mohm
39C
24.9kohm
39D
249kohm
39E
2.49Mohm
39F
24.9Mohm
40C
25.5kohm
40D
255kohm
40E
2.55Mohm
40F
25.5Mohm
41C
26.1kohm
41D
261kohm
41E
2.61Mohm
41F
26.1Mohm
42C
26.7kohm
42D
267kohm
42E
2.67Mohm
42F
26.7Mohm
43C
27.4kohm
43D
274kohm
43E
2.74Mohm
43F
27.4Mohm
44C
28kohm
44D
280kohm
44E
2.8Mohm
44F
28Mohm
45C
28.7kohm
45D
287kohm
45E
2.87Mohm
45F
28.7Mohm
46C
29.4kohm
46D
294kohm
46E
2.94Mohm
46F
29.4Mohm
47C
30.1kohm
47D
301kohm
47E
3.01Mohm
47F
30.1Mohm
48C
30.9kohm
48D
309kohm
48E
3.09Mohm
48F
30.9Mohm
49C
31.6kohm
49D
316kohm
49E
3.16Mohm
49F
31.6Mohm
50C
32.4kohm
50D
324kohm
50E
3.24Mohm
50F
32.4Mohm
51C
33.2kohm
51D
332kohm
51E
3.32Mohm
51F
33.2Mohm
52C
34kohm
52D
340kohm
52E
3.4Mohm
52F
34Mohm
53C
34.8kohm
53D
348kohm
53E
3.48Mohm
53F
34.8Mohm
54C
35.7kohm
54D
357kohm
54E
3.57Mohm
54F
35.7Mohm
55C
36.5kohm
55D
365kohm
55E
3.65Mohm
55F
36.5Mohm
56C
37.4kohm
56D
374kohm
56E
3.74Mohm
56F
37.4Mohm
57C
38.3kohm
57D
383kohm
57E
3.83Mohm
57F
38.3Mohm
58C
39.2kohm
58D
392kohm
58E
3.92Mohm
58F
39.2Mohm
59C
40.2kohm
59D
402kohm
59E
4.02Mohm
59F
40.2Mohm
60C
41.2kohm
60D
412kohm
60E
4.12Mohm
60F
41.2Mohm
61C
42.2kohm
61D
422kohm
61E
4.22Mohm
61F
42.2Mohm
62C
43.2kohm
62D
432kohm
62E
4.32Mohm
62F
43.2Mohm
63C
44.2kohm
63D
442kohm
63E
4.42Mohm
63F
44.2Mohm
64C
45.3kohm
64D
453kohm
64E
4.53Mohm
64F
45.3Mohm
65C
46.4kohm
65D
464kohm
65E
4.64Mohm
65F
46.4Mohm
66C
47.5kohm
66D
475kohm
66E
4.75Mohm
66F
47.5Mohm
67C
48.7kohm
67D
487kohm
67E
4.87Mohm
67F
48.7Mohm
68C
49.1kohm
68D
491kohm
68E
4.91Mohm
68F
49.1Mohm
69C
51.1kohm
69D
511kohm
69E
5.11Mohm
69F
51.1Mohm
70C
52.3kohm
70D
523kohm
70E
5.23Mohm
70F
52.3Mohm
71C
53.6kohm
71D
536kohm
71E
5.36Mohm
71F
53.6Mohm
72C
54.9kohm
72D
549kohm
72E
5.49Mohm
72F
54.9Mohm
73C
56.2kohm
73D
562kohm
73E
5.62Mohm
73F
56.2Mohm
74C
57.6kohm
74D
576kohm
74E
5.76Mohm
74F
57.6Mohm
75C
59kohm
75D
590kohm
75E
5.9Mohm
75F
59Mohm
76C
60.4kohm
76D
604kohm
76E
6.04Mohm
76F
60.4Mohm
77C
61.9kohm
77D
619kohm
77E
6.19Mohm
77F
61.9Mohm
78C
63.4kohm
78D
634kohm
78E
6.34Mohm
78F
63.4Mohm
79C
64.9kohm
79D
649kohm
79E
6.49Mohm
79F
64.9Mohm
80C
66.5kohm
80D
665kohm
80E
6.65Mohm
80F
66.5Mohm
81C
68.1kohm
81D
681kohm
81E
6.81Mohm
81F
68.1Mohm
82C
69.8kohm
82D
698kohm
82E
6.98Mohm
82F
69.8Mohm
83C
71.5kohm
83D
715kohm
83E
7.15Mohm
83F
71.5Mohm
84C
73.2kohm
84D
732kohm
84E
7.32Mohm
84F
73.2Mohm
85C
75kohm
85D
750kohm
85E
7.5Mohm
85F
75Mohm
86C
76.8kohm
86D
768kohm
86E
7.68Mohm
86F
76.8Mohm
87C
78.7kohm
87D
787kohm
87E
7.87Mohm
87F
78.7Mohm
88C
80.6kohm
88D
806kohm
88E
8.06Mohm
88F
80.6Mohm
89C
82.5kohm
89D
825kohm
89E
8.25Mohm
89F
82.5Mohm
90C
84.5kohm
90D
845kohm
90E
8.45Mohm
90F
84.5Mohm
91C
86.6kohm
91D
866kohm
91E
8.66Mohm
91F
86.6Mohm
92C
88.7kohm
92D
887kohm
92E
8.87Mohm
92F
88.7Mohm
93C
90.9kohm
93D
909kohm
93E
9.09Mohm
93F
90.9Mohm
94C
93.1kohm
94D
931kohm
94E
9.31Mohm
94F
93.1Mohm
95C
95.9kohm
95D
959kohm
95E
9.59Mohm
95F
95.9Mohm
96C
97.6kohm
96D
976kohm
96E
9.76Mohm
96F
97.6Mohm
Table des codes 3 chiffres
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
R10
0.1ohm
1R0
1ohm
100
10ohm
101
100ohm
R11
0.11ohm
1R1
1.1ohm
110
11ohm
111
110ohm
R12
0.12ohm
1R2
1.2ohm
120
12ohm
121
120ohm
R13
0.13ohm
1R3
1.3ohm
130
13ohm
131
130ohm
R15
0.15ohm
1R5
1.5ohm
150
15ohm
151
150ohm
R16
0.16ohm
1R6
1.6ohm
160
16ohm
161
160ohm
R18
0.18ohm
1R8
1.8ohm
180
18ohm
181
180ohm
R20
0.2ohm
2R0
2ohm
200
20ohm
201
200ohm
R22
0.22ohm
2R2
2.2ohm
220
22ohm
221
220ohm
R24
0.24ohm
2R4
2.4ohm
240
24ohm
241
240ohm
R27
0.27ohm
2R7
2.7ohm
270
27ohm
271
270ohm
R30
0.3ohm
3R0
3ohm
300
30ohm
301
300ohm
R33
0.33ohm
3R3
3.3ohm
330
33ohm
331
330ohm
R36
0.36ohm
3R6
3.6ohm
360
36ohm
361
360ohm
R39
0.39ohm
3R9
3.9ohm
390
39ohm
391
390ohm
R43
0.43ohm
4R3
4.3ohm
430
43ohm
431
430ohm
R47
0.47ohm
4R7
4.7ohm
470
47ohm
471
470ohm
R51
0.51ohm
5R1
5.1ohm
510
51ohm
511
510ohm
R56
0.56ohm
5R6
5.6ohm
560
56ohm
561
560ohm
R62
0.62ohm
6R2
6.2ohm
620
62ohm
621
620ohm
R68
0.68ohm
6R8
6.8ohm
680
68ohm
681
680ohm
R75
0.75ohm
7R5
7.5ohm
750
75ohm
751
750ohm
R82
0.82ohm
8R2
8.2ohm
820
82ohm
821
820ohm
R91
0.91ohm
9R1
9.1ohm
910
91ohm
911
910ohm
Table des codes 3 chiffres
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
102
1kohm
103
10kohm
104
100kohm
105
1Mohm
112
1.1kohm
113
11kohm
114
110kohm
115
1.1Mohm
122
1.2kohm
123
12kohm
124
120kohm
125
1.2Mohm
132
1.3kohm
133
13kohm
134
130kohm
135
1.3Mohm
152
1.5kohm
153
15kohm
154
150kohm
155
1.5Mohm
162
1.6kohm
163
16kohm
164
160kohm
165
1.6Mohm
182
1.8kohm
183
18kohm
184
180kohm
185
1.8Mohm
202
2kohm
203
20kohm
204
200kohm
205
2Mohm
222
2.2kohm
223
22kohm
224
220kohm
225
2.2Mohm
242
2.4kohm
243
24kohm
244
240kohm
245
2.4Mohm
272
2.7kohm
273
27kohm
274
270kohm
275
2.7Mohm
302
3kohm
303
30kohm
304
300kohm
305
3Mohm
332
3.3kohm
333
33kohm
334
330kohm
335
3.3Mohm
362
3.6kohm
363
36kohm
364
360kohm
365
3.6Mohm
392
3.9kohm
393
39kohm
394
390kohm
395
3.9Mohm
432
4.3kohm
433
43kohm
434
430kohm
435
4.3Mohm
472
4.7kohm
473
47kohm
474
470kohm
475
4.7Mohm
512
5.1kohm
513
51kohm
514
510kohm
515
5.1Mohm
562
5.6kohm
563
56kohm
564
560kohm
565
5.6Mohm
622
6.2kohm
623
62kohm
624
620kohm
625
6.2Mohm
682
6.8kohm
683
68kohm
684
680kohm
685
6.8Mohm
752
7.5kohm
753
75kohm
754
750kohm
755
7.5Mohm
822
8.2kohm
823
82kohm
824
820kohm
815
8.2Mohm
912
9.1kohm
913
91kohm
914
910kohm
915
9.1Mohm
Table des codes 4 chiffres résistance SMD E96
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
0R10
0.1ohm
1R00
1ohm
10R0
10ohm
1000
100ohm
R102
0.102ohm
1R02
1.02ohm
10R2
10.2ohm
1020
102ohm
R105
0.105ohm
1R05
1.05ohm
10R5
10.5ohm
1050
105ohm
R107
0.107ohm
1R07
1.07ohm
10R7
10.7ohm
1070
107ohm
0R11
0.11ohm
1R10
1.1ohm
11R0
11ohm
1100
110ohm
R113
0.113ohm
1R13
1.13ohm
11R3
11.3ohm
1130
113ohm
R115
0.115ohm
1R15
1.15ohm
11R5
11.5ohm
1150
115ohm
R118
0.118ohm
1R18
1.18ohm
11R8
11.8ohm
1180
118ohm
R121
0.121ohm
1R21
1.21ohm
12R1
12.1ohm
1210
121ohm
R124
0.124ohm
1R24
1.24ohm
12R4
12.4ohm
1240
124ohm
R127
0.127ohm
1R27
1.27ohm
12R7
12.7ohm
1270
127ohm
0R13
0.13ohm
1R30
1.3ohm
13R0
13ohm
1300
130ohm
R133
0.133ohm
1R33
1.33ohm
13R3
13.3ohm
1330
133ohm
R137
0.137ohm
1R37
1.37ohm
13R7
13.7ohm
1370
137ohm
0R14
0.14ohm
1R40
1.4ohm
14R0
14ohm
1400
140ohm
R143
0.143ohm
1R43
1.43ohm
14R3
14.3ohm
1430
143ohm
R147
0.147ohm
1R47
1.47ohm
14R7
14.7ohm
1470
147ohm
0R15
0.15ohm
1R50
1.5ohm
15R0
15ohm
1500
150ohm
R154
0.154ohm
1R54
1.54ohm
15R4
15.4ohm
1540
154ohm
R158
0.158ohm
1R58
1.58ohm
15R8
15.8ohm
1580
158ohm
R162
0.162ohm
1R62
1.62ohm
16R2
16.2ohm
1620
162ohm
R165
0.165ohm
1R65
1.65ohm
16R5
16.5ohm
1650
165ohm
R169
0.169ohm
1R69
1.69ohm
16R9
16.9ohm
1690
169ohm
R174
0.174ohm
1R74
1.74ohm
17R4
17.4ohm
1740
174ohm
R178
0.178ohm
1R78
1.78ohm
17R8
17.8ohm
1780
178ohm
R182
0.182ohm
1R82
1.82ohm
18R2
18.2ohm
1820
182ohm
R187
0.187ohm
1R87
1.87ohm
18R7
18.7ohm
1870
187ohm
R191
0.191ohm
1R91
1.91ohm
19R1
19.1ohm
1910
191ohm
R196
0.196ohm
1R96
1.96ohm
19R6
19.6ohm
1960
196ohm
0R20
0.2ohm
2R00
2ohm
20R0
20ohm
2000
200ohm
R205
0.205ohm
2R05
2.05ohm
20R5
20.5ohm
2050
205ohm
0R21
0.21ohm
2R10
2.1ohm
21R0
21ohm
2100
210ohm
R215
0.215ohm
2R15
2.15ohm
21R5
21.5ohm
2150
215ohm
R221
0.221ohm
2R21
2.21ohm
22R1
22.1ohm
2210
221ohm
R226
0.226ohm
2R26
2.26ohm
22R6
22.6ohm
2260
226ohm
R232
0.232ohm
2R32
2.32ohm
23R2
23.2ohm
2320
232ohm
R237
0.237ohm
2R37
2.37ohm
23R7
23.7ohm
2370
237ohm
R243
0.243ohm
2R43
2.43ohm
24R3
24.3ohm
2430
243ohm
R249
0.249ohm
2R49
2.49ohm
24R9
24.9ohm
2490
249ohm
R255
0.255ohm
2R55
2.55ohm
25R5
25.5ohm
2550
255ohm
R261
0.261ohm
2R61
2.61ohm
26R1
26.1ohm
2610
261ohm
R267
0.267ohm
2R67
2.67ohm
26R7
26.7ohm
2670
267ohm
R274
0.274ohm
2R74
2.74ohm
27R4
27.4ohm
2740
274ohm
0R28
0.28ohm
2R80
2.8ohm
28R0
28ohm
2800
280ohm
R287
0.287ohm
2R87
2.87ohm
28R7
28.7ohm
2870
287ohm
R294
0.294ohm
2R94
2.94ohm
29R4
29.4ohm
2940
294ohm
R301
0.301ohm
3R01
3.01ohm
30R1
30.1ohm
3010
301ohm
R309
0.309ohm
3R09
3.09ohm
30R9
30.9ohm
3090
309ohm
R316
0.316ohm
3R16
3.16ohm
31R6
31.6ohm
3160
316ohm
R324
0.324ohm
3R24
3.24ohm
32R4
32.4ohm
3240
324ohm
R332
0.332ohm
3R32
3.32ohm
33R2
33.2ohm
3320
332ohm
0R34
0.34ohm
3R40
3.4ohm
34R0
34ohm
3400
340ohm
R348
0.348ohm
3R48
3.48ohm
34R8
34.8ohm
3480
348ohm
R357
0.357ohm
3R57
3.57ohm
35R7
35.7ohm
3570
357ohm
R365
0.365ohm
3R65
3.65ohm
36R5
36.5ohm
3650
365ohm
R374
0.374ohm
3R74
3.74ohm
37R4
37.4ohm
3740
374ohm
R383
0.383ohm
3R83
3.83ohm
38R3
38.3ohm
3830
383ohm
R392
0.392ohm
3R92
3.92ohm
39R2
39.2ohm
3920
392ohm
R402
0.402ohm
4R02
4.02ohm
40R2
40.2ohm
4020
402ohm
R412
0.412ohm
4R12
4.12ohm
41R2
41.2ohm
4120
412ohm
R422
0.422ohm
4R22
4.22ohm
42R2
42.2ohm
4220
422ohm
R432
0.432ohm
4R32
4.32ohm
43R2
43.2ohm
4320
432ohm
R442
0.442ohm
4R42
4.42ohm
44R2
44.2ohm
4420
442ohm
R453
0.453ohm
4R53
4.53ohm
45R3
45.3ohm
4530
453ohm
R464
0.464ohm
4R64
4.64ohm
46R4
46.4ohm
4640
464ohm
R475
0.475ohm
4R75
4.75ohm
47R5
47.5ohm
4750
475ohm
R487
0.487ohm
4R87
4.87ohm
48R7
48.7ohm
4870
487ohm
R491
0.491ohm
4R91
4.91ohm
49R1
49.1ohm
4910
491ohm
R511
0.511ohm
5R11
5.11ohm
51R1
51.1ohm
5110
511ohm
R523
0.523ohm
5R23
5.23ohm
52R3
52.3ohm
5230
523ohm
R536
0.536ohm
5R36
5.36ohm
53R6
53.6ohm
5360
536ohm
R549
0.549ohm
5R49
5.49ohm
54R9
54.9ohm
5490
549ohm
R562
0.562ohm
5R62
5.62ohm
56R2
56.2ohm
5620
562ohm
R576
0.576ohm
5R76
5.76ohm
57R6
57.6ohm
5760
576ohm
0R59
0.59ohm
5R90
5.9ohm
59R0
59ohm
5900
590ohm
R604
0.604ohm
6R04
6.04ohm
60R4
60.4ohm
6040
604ohm
R619
0.619ohm
6R19
6.19ohm
61R9
61.9ohm
6190
619ohm
R634
0.634ohm
6R34
6.34ohm
63R4
63.4ohm
6340
634ohm
R649
0.649ohm
6R49
6.49ohm
64R9
64.9ohm
6490
649ohm
R665
0.665ohm
6R65
6.65ohm
66R5
66.5ohm
6650
665ohm
R681
0.681ohm
6R81
6.81ohm
68R1
68.1ohm
6810
681ohm
R698
0.698ohm
6R98
6.98ohm
69R8
69.8ohm
6980
698ohm
R715
0.715ohm
7R15
7.15ohm
71R5
71.5ohm
7150
715ohm
R732
0.732ohm
7R32
7.32ohm
73R2
73.2ohm
7320
732ohm
0R75
0.75ohm
7R50
7.5ohm
75R0
75ohm
7500
750ohm
R768
0.768ohm
7R68
7.68ohm
76R8
76.8ohm
7680
768ohm
R787
0.787ohm
7R87
7.87ohm
78R7
78.7ohm
7870
787ohm
R806
0.806ohm
8R06
8.06ohm
80R6
80.6ohm
8060
806ohm
R825
0.825ohm
8R25
8.25ohm
82R5
82.5ohm
8250
825ohm
R845
0.845ohm
8R45
8.45ohm
84R5
84.5ohm
8450
845ohm
R866
0.866ohm
8R66
8.66ohm
86R6
86.6ohm
8660
866ohm
R887
0.887ohm
8R87
8.87ohm
88R7
88.7ohm
8870
887ohm
R909
0.909ohm
9R09
9.09ohm
90R9
90.9ohm
9090
909ohm
R931
0.931ohm
9R31
9.31ohm
93R1
93.1ohm
9310
931ohm
R959
0.959ohm
9R59
9.59ohm
95R9
95.9ohm
9590
959ohm
R976
0.976ohm
9R76
9.76ohm
97R6
97.6ohm
9760
976ohm
Table des codes 4 chiffres résistance SMD E96
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
Code
Valeur
1001
1kohm
1002
10kohm
1003
100kohm
1004
1Mohm
1011
1.02kohm
1022
10.2kohm
1023
102kohm
1014
1.02Mohm
1051
1.05kohm
1052
10.5kohm
1053
105kohm
1054
1.05Mohm
1071
1.07kohm
1072
10.7kohm
1073
107kohm
1074
1.07Mohm
1101
1.1kohm
1102
11kohm
1103
110kohm
1104
1.1Mohm
1131
1.13kohm
1132
11.3kohm
1133
113kohm
1134
1.13Mohm
1151
1.15kohm
1152
11.5kohm
1153
115kohm
1154
1.15Mohm
1181
1.18kohm
1182
11.8kohm
1183
118kohm
1184
1.18Mohm
1211
1.21kohm
1212
12.1kohm
1213
121kohm
1214
1.21Mohm
1241
1.24kohm
1242
12.4kohm
1243
124kohm
1244
1.24Mohm
1271
1.27kohm
1272
12.7kohm
1273
127kohm
1274
1.27Mohm
1301
1.3kohm
1302
13kohm
1303
130kohm
1304
1.3Mohm
1331
1.33kohm
1332
13.3kohm
1333
133kohm
1334
1.33Mohm
1371
1.37kohm
1372
13.7kohm
1373
137kohm
1374
1.37Mohm
1401
1.4kohm
1402
14kohm
1403
140kohm
1404
1.4Mohm
1421
1.43kohm
1422
14.3kohm
1433
143kohm
1424
1.43Mohm
1471
1.47kohm
1472
14.7kohm
1473
147kohm
1474
1.47Mohm
1501
1.5kohm
1502
15kohm
1503
150kohm
1504
1.5Mohm
1541
1.54kohm
1542
15.4kohm
1543
154kohm
1544
1.54Mohm
1581
1.58kohm
1582
15.8kohm
1583
158kohm
1584
1.58Mohm
1621
1.62kohm
1622
16.2kohm
1623
162kohm
1624
1.62Mohm
1651
1.65kohm
1652
16.5kohm
1653
165kohm
1654
1.65Mohm
1691
1.69kohm
1692
16.9kohm
1693
169kohm
1694
1.69Mohm
1731
1.74kohm
1742
17.4kohm
1743
174kohm
1734
1.74Mohm
1781
1.78kohm
1782
17.8kohm
1783
178kohm
1784
1.78Mohm
1821
1.82kohm
1822
18.2kohm
1823
182kohm
1824
1.82Mohm
1871
1.87kohm
1872
18.7kohm
1873
187kohm
1874
1.87Mohm
1911
1.91kohm
1912
19.1kohm
1913
191kohm
1914
1.91Mohm
1961
1.96kohm
1962
19.6kohm
1963
196kohm
1964
1.96Mohm
2001
2kohm
2002
20kohm
2003
200kohm
2004
2Mohm
2051
2.05kohm
2052
20.5kohm
2053
205kohm
2044
2.05Mohm
2101
2.1kohm
2102
21kohm
2103
210kohm
2104
2.1Mohm
2151
2.15kohm
2152
21.5kohm
2153
215kohm
2154
2.15Mohm
2211
2.21kohm
2212
22.1kohm
2213
221kohm
2214
2.21Mohm
2261
2.26kohm
2262
22.6kohm
2263
226kohm
2264
2.26Mohm
2321
2.32kohm
2322
23.2kohm
2323
232kohm
2324
2.32Mohm
2371
2.37kohm
2372
23.7kohm
2373
237kohm
2374
2.37Mohm
2431
2.43kohm
2432
24.3kohm
2433
243kohm
2434
2.43Mohm
2491
2.49kohm
2492
24.9kohm
2493
249kohm
2494
2.49Mohm
2551
2.55kohm
2552
25.5kohm
2553
255kohm
2554
2.55Mohm
2611
2.61kohm
2612
26.1kohm
2613
261kohm
2614
2.61Mohm
2671
2.67kohm
2672
26.7kohm
2673
267kohm
2674
2.67Mohm
2741
2.74kohm
2742
27.4kohm
2743
274kohm
2744
2.74Mohm
2801
2.8kohm
2802
28kohm
2803
280kohm
2804
2.8Mohm
2871
2.87kohm
2862
28.7kohm
2873
287kohm
2874
2.87Mohm
2941
2.94kohm
2942
29.4kohm
2943
294kohm
2944
2.94Mohm
3011
3.01kohm
3012
30.1kohm
3013
301kohm
3014
3.01Mohm
3091
3.09kohm
3092
30.9kohm
3093
309kohm
3094
3.09Mohm
3161
3.16kohm
3162
31.6kohm
3163
316kohm
3164
3.16Mohm
3241
3.24kohm
3242
32.4kohm
3243
324kohm
3244
3.24Mohm
3321
3.32kohm
3322
33.2kohm
3323
332kohm
3324
3.32Mohm
3401
3.4kohm
3402
34kohm
3403
340kohm
3404
3.4Mohm
3471
3.48kohm
3482
34.8kohm
3483
348kohm
3474
3.48Mohm
3571
3.57kohm
3572
35.7kohm
3573
357kohm
3574
3.57Mohm
3651
3.65kohm
3652
36.5kohm
3653
365kohm
3654
3.65Mohm
3741
3.74kohm
3742
37.4kohm
3743
374kohm
3744
3.74Mohm
3831
3.83kohm
3832
38.3kohm
3833
383kohm
3834
3.83Mohm
3921
3.92kohm
3922
39.2kohm
3923
392kohm
3924
3.92Mohm
4021
4.02kohm
4022
40.2kohm
4023
402kohm
4024
4.02Mohm
4121
4.12kohm
4122
41.2kohm
4123
412kohm
4124
4.12Mohm
4221
4.22kohm
4222
42.2kohm
4223
422kohm
4224
4.22Mohm
4321
4.32kohm
4322
43.2kohm
4323
432kohm
4324
4.32Mohm
4421
4.42kohm
4422
44.2kohm
4423
442kohm
4424
4.42Mohm
4531
4.53kohm
4532
45.3kohm
4533
453kohm
4534
4.53Mohm
4641
4.64kohm
4642
46.4kohm
4643
464kohm
4644
4.64Mohm
4751
4.75kohm
4752
47.5kohm
4753
475kohm
4754
4.75Mohm
4871
4.87kohm
4872
48.7kohm
4873
487kohm
4874
4.87Mohm
4911
4.91kohm
4912
49.1kohm
4913
491kohm
4914
4.91Mohm
5111
5.11kohm
5112
51.1kohm
5113
511kohm
5114
5.11Mohm
5231
5.23kohm
5232
52.3kohm
5233
523kohm
5234
5.23Mohm
5361
5.36kohm
5362
53.6kohm
5363
536kohm
5364
5.36Mohm
5491
5.49kohm
5492
54.9kohm
5493
549kohm
5494
5.49Mohm
5621
5.62kohm
5622
56.2kohm
5623
562kohm
5624
5.62Mohm
5761
5.76kohm
5752
57.6kohm
5763
576kohm
5764
5.76Mohm
5901
5.9kohm
5902
59kohm
5903
590kohm
5904
5.9Mohm
6041
6.04kohm
6042
60.4kohm
6043
604kohm
6044
6.04Mohm
6191
6.19kohm
6192
61.9kohm
6193
619kohm
6194
6.19Mohm
6341
6.34kohm
6342
63.4kohm
6343
634kohm
6344
6.34Mohm
6491
6.49kohm
6492
64.9kohm
6493
649kohm
6494
6.49Mohm
6651
6.65kohm
6652
66.5kohm
6653
665kohm
6654
6.65Mohm
6811
6.81kohm
6812
68.1kohm
6813
681kohm
6814
6.81Mohm
6971
6.98kohm
6982
69.8kohm
6983
698kohm
6984
6.98Mohm
7151
7.15kohm
7152
71.5kohm
7153
715kohm
7154
7.15Mohm
7321
7.32kohm
7322
73.2kohm
7323
732kohm
7324
7.32Mohm
7501
7.5kohm
7502
75kohm
7503
750kohm
7504
7.5Mohm
7681
7.68kohm
7682
76.8kohm
7683
768kohm
7684
7.68Mohm
7871
7.87kohm
7872
78.7kohm
7873
787kohm
7874
7.87Mohm
8061
8.06kohm
8062
80.6kohm
8063
806kohm
8064
8.06Mohm
8251
8.25kohm
8252
82.5kohm
8253
825kohm
8254
8.25Mohm
8451
8.45kohm
8452
84.5kohm
8453
845kohm
8454
8.45Mohm
8661
8.66kohm
8662
86.6kohm
8663
866kohm
8664
8.66Mohm
8871
8.87kohm
8872
88.7kohm
8873
887kohm
8874
8.87Mohm
9091
9.09kohm
9092
90.9kohm
9093
909kohm
9094
9.09Mohm
9311
9.31kohm
9312
93.1kohm
9313
931kohm
9314
9.31Mohm
9591
9.59kohm
9592
95.9kohm
9593
959kohm
9594
9.59Mohm
9761
9.76kohm
9762
97.6kohm
9763
976kohm
9764
9.76Mohm
Sélection lettre de pose
type de conducteurs
mode de pose
lettre
conducteurs et cables multiconducteurs
sous conduit, profilé ou goulotte, en apparent ou encastré
sous vide de construction, faux plafond
sous caniveau, moulures, plinthes, chambranles B conducteurs et cables multiconducteurs en apparent contre mur ou plafond
sur chemin de cables ou tablettes non perforées C câbles multiconducteurs sur échelles, corbeaux, chemin de cables perforé
fixés en apparent, espacés de la paroi
cables suspendus E câbles monoconducteurs sur échelles, corbeaux, chemin de cables perforé
fixés en apparent, espacés de la paroi
câbles suspendus F
sous vide de construction, faux plafond
sous caniveau, moulures, plinthes, chambranles B conducteurs et cables multiconducteurs en apparent contre mur ou plafond
sur chemin de cables ou tablettes non perforées C câbles multiconducteurs sur échelles, corbeaux, chemin de cables perforé
fixés en apparent, espacés de la paroi
cables suspendus E câbles monoconducteurs sur échelles, corbeaux, chemin de cables perforé
fixés en apparent, espacés de la paroi
câbles suspendus F
Facteurs de correction K1 et K4 (influence du mode de pose) [K1]
lettre
cas d'installation
K1
B,C
cables dans profilés encastrés directement dans matériaux thermiquement isolants
0,70
B,C
conduit encastrés dans des matériaux thermiquement isolants
0,77
B,C
cables multiconducteurs
0,90
B,C
vides de construction et caniveaux
0,95
C
pose sous plafond
0,95
B,C,E,F
autres cas
1,00
K4
cas d'installation
K4
pose sous fourreaux, conduits ou profilés
0,8
autres cas
1,0
nombre de circuits ou de câbles multiconducteurs
1
2
3
4
5
6
7
8
9
12
16
20
1
0,8
0,7
0,65
0,6
0,57
0,54
0,52
0,5
0,45
0,41
0,38
1
0,85
0,79
0,75
0,73
0,72
0,72
0,71
0,7
0,7
-
-
0,95
0,81
0,72
0,68
0,66
0,64
0,63
0,62
0,61
0,61
-
-
1
0,88
0,82
0,77
0,75
0,73
0,73
0,72
0,72
0,72
-
-
1
0,87
0,82
0,8
0,8
0,79
0,79
0,78
0,78
0,78
-
-
Facteurs de correction K2 et K5 (influence mutuelle des circuits [K2]
lettre
disposition des cables jointifs
B, C
encastrés ou noyés dans parois
C
simple couche sur murs ou planchers ou tablettes non perforées
C
simple couche au plafond
E
simple couche sur tablettes horizontales perforées ou tablettes verticales
F
simple couche sur échelles ou corbeaux
K5
nombre de circuits
1
2
3
4
5
6
7
8
9
12
16
20
K5
1,00
0,80
0,70
0,65
0,60
0,57
0,54
0,52
0,50
0,45
0,41
0,38
Lorsque les cables sont disposés en plusieurs couches, il faut appliquer en plus un facteur de correction:
nombre de couches
2
3
4
5
facteur de correction
0,80
0,73
0,70
0,70
Facteurs de correction K3 et K7 (influence de la température) [K3]
température ambiante (°C)
élastomère (caoutchouc)
polychlorure de vinyle
polyéthylène, éthylène, propylène
10
1,29
1,22
1,15
15
1,22
1,17
1,12
20
1,15
1,12
1,08
25
1,07
1,07
1,04
30
1,00
1,00
1,00
35
0,93
0,93
0,96
40
0,82
0,87
0,91
45
0,71
0,79
0,87
50
0,58
0,71
0,82
55
-
0,61
0,76
60
-
0,50
0,71
K7
température du sol(°C)
polychlorure de vinyle
polyéthylène, éthylène propylène
10
1,10
1,07
15
1,05
1,04
20
1,00
1,00
25
0,95
0,96
30
0,89
0,93
35
0,84
0,89
40
0,77
0,85
45
0,71
0,80
50
0,63
0,76
55
0,55
0,71
60
0,45
0,65
Facteurs de correction K6 (influence de la nature du sol) [K6]
nature du sol
K6
très humide
1,21
humide
1,13
normal
1,05
sec
1,00
très sec
0,86
Détermination de la section minimale d'une canalisation non enterrée
isolant et nombre de conducteurs chargés (3 ou 2)
isolant et nombre de conducteurs chargés (3 ou 2)
B
PVC3
PVC2
PR3
PR2
C
PVC3
PVC2
PR3
PR2
E
PVC3
PVC2
PR3
PR2
F
PVC3
PVC2
PR3
PR2
sectionn mm² en cuivre
1,5
15,5
17,5
18,5
19,5
22
23
24
26
2,5
21
24
25
27
30
31
33
36
4
28
32
34
36
40
42
45
49
6
36
41
43
48
51
54
58
63
10
50
57
60
63
70
75
80
86
16
68
76
80
85
94
100
107
115
25
89
96
101
112
119
127
138
149
161
35
110
119
126
138
147
158
169
185
200
50
134
144
153
168
179
192
207
225
242
70
171
184
196
213
229
246
268
289
310
95
207
223
238
258
278
298
328
352
377
120
239
259
276
299
322
346
382
410
437
150
299
319
344
371
395
441
473
504
185
341
364
392
424
450
506
542
575
240
403
430
461
500
538
599
641
679
300
464
497
530
576
621
693
741
783
400
656
754
825
940
500
749
868
946
1083
630
855
1005
1088
1254
section mm² en aluminium
2,5
16,5
18,5
19,5
21
23
25
26
28
4
22
25
26
28
31
33
35
38
6
28
32
33
36
39
43
45
49
10
39
44
46
49
54
59
62
67
16
53
59
61
66
73
79
84
91
25
70
73
78
83
90
98
101
108
121
35
86
90
96
103
112
122
126
135
150
50
104
110
117
125
136
149
154
164
184
70
133
140
150
160
174
192
198
211
237
95
161
170
183
195
211
235
241
257
289
120
186
197
212
226
245
273
280
300
337
150
227
245
261
283
316
324
346
389
185
259
280
298
323
363
371
397
447
240
305
330
352
382
430
439
470
530
300
351
381
406
440
497
508
543
613
400
526
600
663
740
500
610
694
770
856
630
711
808
899
996